Coups de coeur
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Coup de cœur de Lucie, à lire en duo avec Prisca
Djibril et Prisca, deux romans pleins d'émotions et de justesse !
Deux histoires dans le même lycée. Des romans que j'aurai encore plus appréciés à 15 ans ! De ceux qui aident un peu face aux grandes questions sur le corps, l'amour, la puberté, le regard des autres, la pression à la sexualité. Voici un récit du quotidien qui expose avec force et délicatesse la colère de Prisca face au sexisme, la lassitude de Djibril face au racisme, et pour tous deux la distance des adultes qui ne les comprennent pas.
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Coup de cœur de Lucie, à lire en duo avec Djibril
Prisca et Djibril, deux romans pleins d'émotions et de justesse !
Deux histoires dans le même lycée. Des romans que j'aurai encore plus appréciés à 15 ans ! De ceux qui aident un peu face aux grandes questions sur le corps, l'amour, la puberté, le regard des autres, la pression à la sexualité. Voici un récit du quotidien qui expose avec force et délicatesse la colère de Prisca face au sexisme, la lassitude de Djibril face au racisme, et pour tous deux la distance des adultes qui ne les comprennent pas.
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Coup de cœur de Didier
Les Jardins Statuaires sont un long, lent voyage initiatique, durant lequel un voyageur suit un guide qui lui fait découvrir une contrée inconnue, dans laquelle il existe des domaines où vivent des communautés de jardiniers qui font pousser des statues en s’appuyant sur des règles précises, minutieuses, protocolaires.
Les descriptions des jardins sont décrites avec force de détails, l’écriture est pointilleuse, hypnotique, addictive.
La découverte des mœurs des jardiniers interroge, le traitement des femmes pose questions, on sent qu’un bouleversement va faire évoluer ces communautés figées dans des traditions séculaires.
Avec ce livre, Jacques Abeille nous invite à la réflexion sur des modèles de société basées sur des traditions annihilant l’individu et les libertés, mais qui peuvent s’écrouler sur elles mêmes comme des statues.
Lire Les Jardins Statuaires demande parfois de l’exigence, de la patience, mais la récompense est à la hauteur de ce chef d’œuvre.
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Coup de cœur de Lucie
De 1945 à 2020, du Japon à la France, laissez vous porter par la musique de Bach et les mystères d’un prestigieux violon de 1712. Une histoire d’amour et de destin musical brisés par la guerre. Mais aussi, à travers les personnages, une critique de la politique impériale intransigeante à l’orée de la Seconde Guerre Mondiale. Une « Suite inoubliable » pour un roman dans les labyrinthes de l’Histoire...
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Coup de coeur de Marion
Un navire échoue sur la banquise…
Les survivants découvrent une grotte et à l’intérieur un mystérieux masque qui, dès qu’ils le touchent leur transmet un pouvoir sans commune mesure. Une toute puissance qu’ils ne sont pas prêts à partager entre eux…
Des millénaires plus tard, la jeune Lora va se trouver prise dans un tourbillon de luttes politiques qui la dépassent, à Aléthéia, la Cité des Géants…
Manon Fargetton réussit l’exploit de nous happer dès la deuxième page pour ne plus nous relâcher. Premier tome d’une trilogie vouée à paraître à un rythme soutenu (et heureusement tant l’intrigue est haletante !!), Le Cycle des secrets est une vraie réussite de fantasy française pour grands ados/jeunes adultes
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Coup de coeur Didier
Rowena, une ville où vivent quatre personnages.
Céleste, bonne au service de Monsieur, aimerai que son travail, parfois inutile, soit mieux reconnu par Monsieur, qu’il lui donne plus de directives, en vain.
Monsieur, quinquagénaire, héritier ancien écrivain, vivant dans une grande maison, passe le plus clair de son temps à ne rien faire, allongé dans sa chambre en regardant au plafond un globe sale qu’il ne veut jamais éteindre, même quand il est absent de la maison.
Rose Poussière, qui vit dans l’hôtel Saratoga, rescapée de la Shoa, traumatisée par les camps de la mort où ses parents ont été tués, veut oublier son ancien patronyme, est la risée des employés de l’hôtel qui profitent de ses peurs.
Le duc de Reschwig, aveugle errant dans les rues de Rowena, il s’est crevé les yeux avec des ciseaux suite à un refus de faire un film qui devait durer plus de soixante dix ans.
Au fil du livre, chaque névrose, traumatisme, dérive de chacun des personnages donne au récit une ambiance sombre, parfois angoissante.
Des dialogues surréalistes dignes du théâtre de Samuel Beckett, des images énigmatiques pouvant sortir d’un film de David Lynch.
La mort est latente, on se sent sur une barque au bord du styx, sans savoir auquel de ces fantômes il faudra donner une pièce d’or.
Un livre majeur ou on cherche l’ombre d’une forêt pour se remettre de la claque littéraire.
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Coup de cœur de Lucie
Un voyage solaire et poétique, où entre la rivière et la forêt, le cheval et l'enfant s'apprivoisent. Un album superbe par ses illustrations et sa composition toute en mystère. dès 4 ans.
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Coup de cœur de Lucie
Pauline traverse l'océan et son journal intime nous raconte tout à hauteur d'une enfant de neuf ans. Le paquebot se métamorphose en lieu d'aventure bien loin des conventions sociales qu'une petite fille bien née devrait pourtant suivre...
Passé le mal de mer, ce sont des parties de cache-cache, une expédition polaire et de surprenantes amitiés au delà de la différence d'âges ou de milieu social qui vous attendent !
à découvrir dés 6 ans.
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Coup de cœur de Lucie
Rester en sécurité à la maison ou oser partir malgré l'interdiction d'aller voir le monde des Hommes ? La jeune Ninlin, fille élevée par les Quatre vents cède à la curiosité et part à l'aventure...Mais cela rompt l'équilibre de la nature et le pouvoir des Quatre Vents.
Rejet, isolement, peur le monde d'en bàs est si triste...Pourtant, l'amitié arrive et rime avec courage et liberté.
Un bel album hommage à la beauté de la nature, et le risque de se fier aux apparences.
à découvrir à partir de 4-5 ans
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Coup de coeur Didier
Vanina a mille ans, ou du moins c’est ce qu’elle prétend.
Ses petit-neveux, qu’elle déteste, lui offre pour son anniversaire un séjour dans le sud de l’Espagne, en Andalousie.
Le Chat, modèle réduit d’Arnold Schwarzenegger, mais en chat, l’accueille à l’aéroport pour la conduire au volant d’une vielle BMW sans âge dans son lieu de villégiature, la ferme “cortijo del pescado”, soit “la ferme du poisson”.Pas loin de la ferme, une grange dans laquelle il y a des travaux qui sont dirigé par Le Chien, grand et maigrichon comme une échelle, sans doute d’origine asiatique car il a des yeux en amande d’un noir scarabée.
Absurde ?
Oui, mais pas seulement.
Isabelle Wéry nous prend par le cervelet avec humour pour nous raconter cette histoire où se mélange des fantômes, des chinois, des histoires d’argent, d’amour.
Mais aussi des pastilles plus sérieuses où sont abordées l’oppression du patriarcat, la crise du changement climatique, l’acceptation de l’autre.
Envie de passer un bon moment ? Foncez dans ce western andalou au goût de chorizo !
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Coup de cœur de Lucie
De la fantasy à l'écologie, il n'y a plus vraiement de frontière...
Dans un monde où l'avidité des hommes risquent des les mener à leurs fins, Naäi, esclave en fuite et Bren, noble guerrier banni, ont seuls, l'opportunité de faire changer le futur de tous. Encore faudrait-il qu'ils se tolèrent l'un l'autre et survivent à ceux qui les poursuivent sans relâche !
Magie, romance, rédemption....et pourtant un roman qui réussit à nous surprendre au fur et à mesure que se dessine un fin en dehors des arcs narratifs attendus dans le genre.
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Coup de cœur de Lucie
Une ambiance hivernale dans un manoir écossais, un peu de folklore et de mystère. Et au délà de ce cadre immersif et dépaysant, un groupe de personnages attachants, qui chacun lutte pour se détacher des secrets et drames du passé. Mais surtout, au coeur de l'intrigue romanesque, un coup de foudre véritable. Une rencontre d'une âme meurtrie à une autre. C'est une façon de décrire la rencontre amoureuse au délà du désir, bien plus dans la reconnaissance et le partage.
Une histoire de reconstruction, une romance et un voyage en Ecosse, un livre suprenant et plein d'émotion.
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Coup de coeur Didier
Darline est amoureuse, folle amoureuse de son amour de toujours Lennon.
Elle l’attend pour un dîner, c’est le “D-Day”, les ovules sont au top, mais Lennon est parti, direction Anvers pour se faire castrer.
Darline décide de prendre sa Peugeot dont les portes restent ouvertes en roulant pour rattraper Lennon avant qu’il ne fasse l’opération, car elle veut un enfant de lui, quelqu’en soit le prix.
De vieilles cassettes avec du Leonard Cohen dans l’autoradio, des rencontres humaines et animales vont faire parti d’un road movie où la folie côtoie la libido débridée de Darline.
On croise le “ghost” d’un Nick Cave qui fait de la peinture, un ornithologue dans un ranch avec un studio d’enregistrement, et parfois Darline fait des rêves prémonitoires …
Trop dévoiler ce roman barré serait une erreur tant il vous emmène dans un tourbillon de sentiments divers.
Samuel Lebon créé un puzzle où l’on pense voir se dessiner un road trip absurde, mais dont le final colle au mur avec un swing qui prend à,la gorge et remue les entrailles.
Une réussite à ne pas manquer, le personnage déjanté de Darline n’est pas prêt de vous quitter.
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Coup de coeur de Marion
Dans un futur utopique comme on le rêve, l'être humain a enfin compris comment vivre en harmonie avec la nature et avec lui même. Dex, moine thé très demandé, parcourt les routes pour prodiguer réconfort et oreille attentive mais au fil du temps un vide se creuse en lui...
De sa rencontre avec Omphale, robot sensible et émissaire de son groupe auprès des humains, découlera une prise de conscience salutaire.
"De quoi les humains ont-ils besoin?" questionne Omphale. Pas sûre qu'il y ait vraiment une réponse...
Becky Chambers nous offre une fable apaisante et douce. Ici, pas de fin du monde, d'effondrement écologique ou de guerre intergalactique! La quête est intérieure, l'enjeu est intime et pourtant universel.
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Coup de coeur Didier
Un petit format qui tient dans la poche, dans le creux de la main.
Il peut se lire de façon classique, un poème chaque jour, ou de façon plus anarchique en le picorant, en le feuilletant, et c’est là que c’est le meilleur.
On se laisse emmener, surprendre, des petits poèmes comme des haïkus, ou parfois de plus long.
Certains déclencherons un rire, quand d’autres feront sortir une petite larme, et c’est bon, très bon.
Thomas Vinau est définitivement un magicien, un ensorceleur, ce qu’il fait avec les mots tient de l’envoutement, ça fonctionne comme une potion, un philtre d’amour.
Laissez vous faire, c’est que du bonheur d’avoir la tête dans ce bouquet de fleurs sales.
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Coup de coeur Didier
Il y a l’histoire sur les amours d’Agathe, une femme libre qui réserve une surprise a quelques anciens amants qu’elle invite dans sa maison en bord de Loire.
La nostalgie de Louis sur ses années passées avec Agathe.
Les rencontres avec les gens qui vivent au bord de ce fleuve magistrale, dit sauvage.
Les soirées arrosées du vin de la région qui donne des couleurs à la nuit, et fait faire des rêves habités.
Et il y la beauté magique des planches de Davodeau où la Loire est représentée avec ses couleurs, ocres, sombres, lumineuses suivant les heures de la journée.
On ressent le courant, la force du fleuve, mais aussi sa douceur de vivre, sa paix donnée aux cœurs des gens qui vivent à ses côtés.
L’odeur des berges, les plongeons des enfants se jetant d’un tronc d’arbre mort, l’envol d’une sterne ou d’une poule d’eau.
Les bateaux, que l’on pourrait croire fragile avec leurs mâts uniques, instable avec leurs fonds plats.
Etienne Davodeau nous livre une déclaration flamboyante au fleuve sauvage, et une belle histoire sur la nostalgie d’amours et d’époques révolues.
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Coup de coeur Didier
“Le NEURON est un cube d’aspect métallique, opaque. Il doit mesurer quatre centimètres de côté. Il pèse trois cents grammes. Ses arêtes sont légèrement arrondies, comme si elles étaient usées à force de passer de main en main. Il ne présente aucune marque, ni rayure, ni inscription. Ses six côtés sont parfaitement lisses, sans rainure ni orifice. Il est de couleur indéfinissable, comme de la terre morte. Il est froid et ne se réchauffe pas au contact de la peau. Il se maintient en permanence à 18,8 degrés Celsius, quel que soit l’environnement dans lequel il se trouve. Il ne vibre pas et ne peut pas être détecté par les portails magnétiques à l’entrée des souterrains. L’avenir de la Société du peuple libre repose dans la paume de la main de Victor.”
Boris Quercia nous décrit une société totalitaire, froide, où le seul recours à la liberté des individus est le NEURON, un réseau alternatif.
Nous sommes dans la même veine qu’Orwell ou Huxley, en décrivant ce que peut être la manipulation des masses, des esprits.
Rien de manichéen, les méchants sont dans les deux camps, le mensonge est partout, pas de vainqueurs ni de vaincus, juste une roue qui tourne à l'infini, comme dans toute société humaine.
La lutte pour la liberté doit-elle être sacrificielle ? La question est superbement traitée dans ce roman d’anticipation, qui fait réfléchir sur ce qu’est l’humain, un corps ou une conscience ?
Il y a de la philosophie, du questionnement, et c’est prenant, interessant jusqu’à la fin.
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Coup de coeur de Marion
Rappelez vous votre vie effrontée
Que d’émotions dès la lecture du premier chapitre ! Que de beauté et de mélancolie…
Au crépuscule de sa vie, John, professeur de littérature, expert reconnu de l’œuvre de Shakespeare, végète dans la maison de retraite où sa quatrième femme a été contrainte de le placer. Alors que sa mémoire se délite par lambeaux entiers, effaçant jusqu’à sa fille Miranda et leur relation houleuse, les vers du Barde subsistent et tissent une trame de fond à l’histoire de sa vie.
C’est avec toujours autant de finesse et de subtilité que Jean Hegland nous offre un hommage aux liens familiaux et à la littérature et à la poésie, qui font ressortir ce qu’il y a de plus humain en nous, jusqu’à nous sauver.
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Coup de coeur de Lucie
Rita est arrivée dans un nouveau lycée et y a rencontré de vrais amis. Pourtant son drame est inavouable. Chacun regrette de n'avoir rien vu.
L'écriture de Marie Pavlenko nous plonge au coeur d'un groupe d'ados, décrit les émotions, les amitiés, les premières fois, avec réalisme et tendresse.
A travers le portrait de ses amis, de son amoureux, on a peur pour Rita, on imagine le pire au coeur des inégalités, de la misère sociale et du poids du silence...
Un livre qui se dévore tant on a besoin de savoir, de comprendre.
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Coup de coeur Didier
Charlie, journaliste, alcoolique, shooté au Valium pour calmer ses angoisses, va traverser le Cambodge à la recherche du fils d’Anton, un tenancier de bar drogué à la “Ice”.
Les deux compères seront accompagné de James qui est le seul à parler correctement le Kmer, et Sam, une sublime noire manchote.
Le road-movie est un hommage vibrant à Hunter S.Thompson, il est plusieurs fois nommé dans le livre, et en effet, tous les ingrédients y sont, la daube, le speed, l’alcool, les crises d’angoisses paranoïaques, les descentes trop rapides, les chutes dans les caniveaux pour finir les nuits, les gueules de bois carabinées.
Le ton décalé et l’humour sont souvent présent dans un langage parfois fleuri.
Mais parler que de paradis artificiels, de bar à putes et de nuits sous amphétamines serait réducteur, ce livre à aussi un côté sombre, tout comme sa couverture et son titre, “perdre”.
Les chapitres sont entrecoupés de petit textes en italique ou Charlie décrit certaines de ses missions en tant que reporter de guerre dont voici un extrait :
“Rachel prend des photos du jeune homme, qui n’arrête pas de faire des signes de victoire, le “V” avec les doigts, et répète que Bachar va payer pour ses crimes, que rien ne peut arrêter la révolution.
J’ai envie de l’attraper et de le secouer, lui hurler à la gueule qu’il lui manque son bras droit, que ses deux jambes sont en morceaux, qu’il ne se battra plus jamais, que de toute façons la révolution qu’il aime tant n’est plus qu’un bordel innommable d’islamistes se battant contre des rebelles qui se battent contre des Kurdes qui se battent contre un gouvernement soutenu par les Russes. Mais je ferme ma gueule, je hoche la tête.”
Ces textes nous font comprendre sa culpabilité, son mal être, ses nuits emplis de cauchemars, de corps mutilés, et le besoin de ne plus être conscient du monde qui l’entoure.
Ce livre est un joli tour de force qui nous emmène dans une histoire rocambolesque, tout en nous réveillant des phases psychotiques pour nous rappeler que nous vivons sur une planète gérée par des fous.
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Coup de coeur Didier
Une jeune fille, sans filtres, entière, avec des passions précises comme lire le roman “Le diable à Cristoforo”, ou manger des Dragibus, ou encore maltraiter son pauvre amant Léo et se laisser caresser par lui quand il joue aux jeux vidéos.
Une jeune fille étonnante, déstabilisante, surtout lorsqu’il s’agit de sa relation avec son frère qu’elle considère comme un être sublime, d’une beauté rare, et qui attire beaucoup de jeune filles, des “possibelles”, et elles feront l’objet d’une attention particulière, d’une obsession pour s’assurer qu’elles sont bien dignes de son frère qui est un être solaire à ses yeux.
Suivre son parcours, être dans sa tête, dans son corps, dans ses odeurs est addictif, à chaque page on se demande jusqu’où ira cette jeune fille étrange, d’un corps hors norme, qui se voit laide, qui ne vit que pour assouvir ses passions, son bien être, et protéger sa relation avec son frère.
Les sublimes descriptions de la nature autour du chalet, du spa, lieu de refuge de la sœur et du frère, contrebalance avec la description de la ville, grise, triste où on sent la jeune fille moins à l’aise, plus en danger, où la cohabitation avec son frère est plus tendu.
En marge d’une société ou l’on existe que par rapport à une image, un comportement qui ne doit pas choquer le bien être, la bienséance de ses concitoyens, cette jeune fille originale en est attachante, rafraichissante, même si parfois elle peut devenir inquiétante, voire dérangeante, mais ça ne fait qu’ajouter du charme à ce roman qui laisse une trace indélébile une fois terminé.
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Coup de coeur Didier
Un squelette retrouvé aux abords de l’Hôpital Royal Victoria.
Seule certitude, il s’agit d’une femme.
Des questions vont rester sans réponses, mais il est décidé de la nommer Victoria afin de lui donner une existence, que son nom soit dit.
Le récit va nous emmener dans des portraits de différentes Victoria, tel un kaléidoscope féminin.
Toutes ces femmes ont en commun une force qui les guide pour changer de vie, se trouver, être une flèche se dirigeant vers le nord.
Des visages et des existences qui vont du deuil de la perte d’un enfant, devenir une femme dirigeante dans un monde d’hommes, être une déesse ou encore une voyageuse dans le temps.
Pas de misérabilisme ou de pathos dans ces portraits féminins décrits dans des nouvelles rythmant le récit de façon ingénieuse, sans perdre le fil narratif du roman.
Fascinant.