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Sophie Poirier
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Une enquête personnelle sur Léonie d'Aunet, femme d'exception, tant par ses voyages que par ses démêlées avec la société des hommes, maîtresse de Victor Hugo et exploratrice des confins, menée par Sophie Poirier qui réussit à faire d'elle un portrait émouvant et sensible, grâce à une approche intimiste qui fait de cette femme lointaine une nécessaire contemporaine.
Le retour de Sophie Poirier, après le très remarqué Le Signal. -
Une histoire d'amour hors du commun, entre une écrivaine et un immeuble : Le Signal. L'histoire d'un rêve immobilier ayant viré au cauchemar, du fait de l'érosion marine. Comment habiter un lieu abandonné, comment l'aimer, que retenir de sa dégradation : une enquête menée par Sophie Poirier, alliant sociologie et poésie.
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Carte en relief du massif de la Vanoise
Sophie Poirier
- 3dmap
- Cartes Relief
- 10 Novembre 2016
- 9782955772942
. Les données hydrologiques, naturelles et hypsométriques- Les données administratives.
. Les musées - Les plus beaux villages de France.
. Les monuments et châteaux de légendes - Les stations de skis réputées - Les sites de pratique du parapente (Atterissages et de Décollages).
. Les stations thermales - Les cascades, gorges et grottes.
. Les glaciers et sommets - Les massifs alpins - Les sites naturels - Les GR - Les Trails.
. Les itinéraires remarquables - Les refuges.
. Echelle 1 : 150 000.
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« Ce matin, la tête appuyée sur la vitre du train, je réfléchis à cette histoire. Ça n'existe pas un livre où tous les personnages font le même métier... » Pourtant, alors que les paysages déroulaient et que Sophie Poirier se posait la question des personnages, des livres et du métier qui allaient se retrouver dans Les Points communs, elle y répondait déjà et vivait l'aventure, à bon rythme mais sans se hâter, d'aller de libraire en librairie et « de trains en bus de bateau en i^le de train en capitale de train en traverse´e vers le sud de train et de taxi » pour inventer son « périple ». Si vous embarquez dans Les Points communs avec elle, vous rencontrerez des libraires qui sont des personnages à tous les niveaux de lecture, libraires-résistants, libraires-engagés, libraires-rêveurs (mais les pieds sur terre), libraires-solitaires, une libraire des moments rares, une autre dans un « village perche´ - et ce banc de´licieux accoude´ aux livres et cette conversation et regarder l'oce´an-montagne qui s'enroule d'e´charpe -« , d'autres encore qui ont fait ce choix-là d'une vie plus large, à leur image, et celle que vous imaginerez et qui vous fera » comme lire un livre« , ou celui qui avait décidé d'inventer sa librairie itinérante avec « l'orage qui arrive face au camion, le parasol qui s'envole... » et celle pour qui « ouvrir une librairie, ce n'e´tait me^me pas un re^ve » et pourtant... Et puis vous croiserez des « sectes de lecteurs » aux « allures de communions, rien a` voir avec un concert, des communions tre`s subtiles, feutre´es, tre`s amoureuses quand les amoureux en sont aux fro^lements, et dans les yeux des lecteurs des adorations, les plus belles, celles du fond de soi. » et des librairies sur une île ou au pied du Mont Ventoux ou pas loin de La Jungle de Calais ou des deux côtés d'une rue ou sur la place d'un marché (et la vie qui va avec un samedi matin), des librairies avec des terrasses où prendre son temps, avec des voûtes qui enveloppent les livres et les lecteurs, des pianos régulièrement investis, ou un mobilier qui « a l'air d'avoir pousse´ apre`s les livres, comme des arbres qui enveloppent les objets et continuent leur croissance en s'appuyant sur un banc ou une barrie`re » . Et à nouveau des paysages, des routes, un hôtel avec inscrit « CLE`VES en ne´on rouge », une belle demeure où « le vent a pousse´ les feuilles mortes a` l'inte´rieur« , un drôle de thon qui fait girouette, des gens « fixe´s a` leur rocher, bienheureux« ...
Et sans doute que, comme l'auteur, vous serez « pris du vertige du livre » mais ce sera un doux vertige, de ceux qui vous entraînent ailleurs, plus loin, là où rêver et rire et s'émouvoir et s'éveiller et rêver encore est une liberté qui ne s'étiole pas.
Comme quand on pousse la porte d'une librairie.
Marion Coudert
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Comment la parole... histoires de lecteurs
Claude Chambard, Geneviève Rando
- L'Ire Des Marges
- Cousu Main
- 8 Septembre 2013
- 9791092173031
Comment la parole... À l'origine de cette expérience singulière, le Collectif jesuisnoirdemonde et Sophie Robin, metteure en scène et comédienne. Ainsi qu'un constat et des interrogations qu'elle formule ainsi : " Il paraît que nous ne lisons plus, différentes enquêtes nous le disent. Or, près de chez moi, de nouvelles médiathèques voient le jour.
Alors pour qui ? Et à quoi ça sert ? " D'où ce désir : interroger et donner à entendre cette relation sensible que les usagers et les professionnels des médiathèques entretiennent avec le livre et la lecture. " J'ai eu envie, explique Sophie Robin, d'aller à la rencontre de ces gens, leur demander ce qu'ils font là. J'ai eu envie de donner la parole à ces silencieux croisés, qu'ils me racontent leurs histoires de lecteurs... " Et de poursuivre le fil de sa réflexion en imaginant comment donner corps et voix aux paroles qui seraient collectées.
" Proposer à trois auteurs, différents dans leur pratique, de se saisir de ces témoignages, qu'ils deviennent leur matériau. Faire que la parole, les histoires des uns soient source d'inspiration des autres. Puis les donner à interpréter à une comédienne (moi en l'occurence) et un musicien pour que ces textes redeviennent parole. " Le projet était né, il pouvait prendre forme.
Une équipe est constituée autour de la comédienne : trois auteurs - Claude Chambard, Sophie Poirier, Geneviève Rando -, ainsi qu'un représentant des cinq médiathèques sollicitées (...). Ils élaborent collectivement un questionnaire qui leur permet de partir à la rencontre des usagers et des personnels de ces lieux pour les interviewer sur leur rapport au livre et leurs pratiques de lecture.
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La réussite scolaire dans l'enseignement collégial québécois
Richard Guay, Pierre Michaud, Francois Paquet
- Presses De L'Universite De Laval
- 1 Décembre 2020
- 9782763753133
S'appuyant sur une importante base de données anonymisées livrée par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur du Québec concernant plus de 86 000 étudiants et sur près de deux millions de résultats scolaires au secondaire et au collégial, cette recherche jette un regard critique sur la réussite scolaire dans l'enseignement collégial québécois. Elle englobe 20 programmes d'études de la formation préuniversitaire et 84 programmes de la formation technique ainsi que tous les établissements publics et privés. Elle décrypte les facteurs clés menant à l'obtention d'un diplôme d'études collégiales (DEC) et propose une avenue à emprunter pour augmenter la réussite scolaire dans les cégeps et les collèges par la mise en place de tests de dépistage des étudiants à risque de ne pas obtenir le DEC selon la durée prévue ou deux ans après la fin de la durée prévue. La recherche remet également en question plusieurs idées reçues quant à la place du collégial dans la réussite scolaire, à la présence d'effets de composition et au caractère inégalitaire du système d'éducation québécois. Elle montre aussi que les établissements collégiaux exercent un effet non négligeable sur la réussite scolaire, indépendamment des caractéristiques des étudiants à leur arrivée au collégial.
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Marianne découvre parmi les archives de son père un étrange carnet.
Il contient des pages entières d'avis de recherche découpés dans des journaux.
Avec ces filles perdues qu'il faut bien retrouver, cela devient aussi l'histoire de Marc, le détective engagé par Marianne.
Et puis il y a les pères, partout.
Comme des ombres inquiétantes.
Ces pères qui ont traversé 68 et qui n'ont transmis à leurs enfants, pour se défendre, qu'un certain goût pour la liberté.
Avec le carnet trouvé chez son père, Marianne se trouve en possession d'une collection morbide d'avis de recherche.
Ont disparu un jour Carine, Cécile, Sylvie, Géraldine, etc.
Perturbée par cette découverte, et par cette question insidieuse : « Mon père est-il un assassin ? », elle engage Marc, détective privé banal et divorcé, pour établir une vérité.
En interrogeant ainsi le passé, et la place du père dans nos vies, tous les deux font un chemin particulier vers l'absence, le besoin d'amour et l'héritage paternel.
Au delà du romanesque de l'intrigue, il s'agit d'une réflexion sur les liens familiaux, et surtout ceux qui nous lient au père.
L'auteur raconte comment tout à coup elle a réalisé qu'autour d'elle il n'y avait plus beaucoup de pères solides, comme une génération qui s'enfuit. Cette histoire se lira aussi comme les premières questions posées par une enfant à cette génération d'adultes qui, après s'être abandonnée aux libertés, abandonne à tout va.
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À l'origine de cette expérience singulière, le Collectif jesuisnoirdemonde et Sophie Robin, metteure en scène et comédienne.
« Il paraît que nous ne lisons plus, différentes enquêtes nous le disent constate Sophie Robin, qui s'interroge : près de chez moi, de nouvelles médiathèques voient le jour.
Alors pour qui ? À quoi ça sert ? » D'où ce désir : interroger et donner à entendre cette relation sensible que les usagers et les professionnels des médiathèques entretiennent avec le livre et la lecture.
Et de poursuivre le fil de sa réflexion : « Partir à la rencontre de ces personnes, leur demander ce qu'elles font là, donner la parole à ces silencieux croisés entre les rayonnages de livres pour qu'ils me confient leurs histoires de lecteurs ».
Puis, « Une fois recueillis et transcrits, proposer ces témoignages à des auteurs pour qu'ils s'en saisissent comme d'un matériau d'écriture. Faire que la parole, les histoires des uns deviennent la source d'inspiration des autres ».
Enfin, que les textes produits par chaque auteur - trois pour commencer - retrouvent une forme orale en les donnant à interpréter à une comédienne, Sophie Robin en l'occurrence, accompagnée aujourd'hui de la violoncelliste Julie Läderach.
L'aventure pouvait en rester là.
C'était compter sans la rencontre avec les éditions L'Ire des marges et le souhait de conserver et de diffuser une trace écrite de cette expérience. Un coffret contenant les trois premiers textes de Claude Chambard, Sophie Poirier et Geneviève Rando est publié en 2013.
Le succès de cette première aventure nous a convaincues de la poursuivre dans d'autres lieux. D'autres médiathèques ont souhaité qu'on recueille la parole de leurs lecteurs et que d'autres auteurs s'en emparent à leur tour.
C'est ainsi qu'est née l'idée d'un spectacle « évolutif » au fil des rencontres.
Mais aussi d'une collection particulière Comment la parole aux éditions L'Ire des marges, pour accueillir ces textes au fur et à mesure de leur production et constituer, ainsi, un « répertoire » d'histoires, de nouveaux lecteurs en nouveaux auteurs.
Du dire à l'écrit, de l'écrit au dit, du dit au livre, une boucle sans cesse renouvelée.
" La lectrice dit :
« Je baigne dans les contes. » Oui. Elle dit ça : « Je baigne dans les contes. » La lectrice dit aussi - écoutez bien - :
« Je lis dans la rue, je me suis pris des panneaux, je me suis pris des panneaux indicateurs dans la tête, je suis tombée du trottoir, parce que je lis en marchant. » Je vois une image de gens qui lisent dans des baignoires, des gens qui marcheraient avec des livres à la main, et les yeux qui tombent dans les pages, et l'eau envahit les mots, et les lecteurs foncent dans les pancartes, et les lecteurs se cassent la gueule !
J'aimerais être un auteur qui fait ça : qui fait tomber les lecteurs à la renverse dans des baignoires pleines de contes ! " -
Une chambre à écrire
Michèle Lesbre, Juliette Mezenc, Dominique Sigaud
- L'Ire Des Marges
- Majuscules
- 1 Avril 2016
- 9791092173116
Textes de Michèle Lesbre, Juliette Mézenc, Dominique Sigaud, Sophie Poirier.
Que produit aujourd'hui le geste de donner à des auteures une ville à arpenter pour contempler, méditer et en faire littérature, et ainsi la liberté économique de consacrer un temps à l'écriture ?
Plus de quatre-vingts ans après Un lieu à soi de Virginia Woolf, et en écho à cette oeuvre, il a été proposé à quatre auteures de vivre cette expérience dans le cadre d'une résidence d'écriture.
Quatre regards de femmes sur un même espace urbain, quatre chemins de création à l'épreuve de dire l'expérience commune d'écrire. -
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Adjoint administratif territorial ; catégorie C (2e édition)
Claire Derycke, Florence Dineur
- Sirey
- Special Concours
- 24 Juin 2015
- 9782247152407
Nouvelle édition de cet ouvrage à destination des candidats aux concours de catégories C.
L'objectif est de donner au candidat :
- une vision claire du poste auquel le concours le destine et de la fonction publique en général ;
- une méthodologie détaillée des différentes épreuves du concours ;
- des connaissances indispensables pour affronter les épreuves ;
- un entrainement adapté au niveau des candidats.
L'ouvrage est composé de fiches très synthétiques et très didactiques, qui donnent l'essentiel sans submerger d'informations inutiles. Ces fiches sont enrichies de nombreux encadrés sur les points importants à retenir et d'exercices d'illustrations.
L'ouvrage est complété par des annales corrigées et de nombreux QCM d'entrainement sur les matières principales (français, mathématiques, connaissance de la fonction publique)
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Cerisy : Un château, une aventure culturelle
Gilles Désiré dit gosset, Edith Heurgon
- Hermann
- Philosophie, Politique Et Economie
- 2 Juillet 2020
- 9791037003935
Longtemps, le nom de Cerisy-la-Salle, commune rurale d'un millier d'habitants située au coeur du bocage coutançais, à une vingtaine de kilomètres de la mer, n'a guère franchi les limites du département de la Manche. Tout au plus savait-on que son château, bel exemple d'architecture cotentinaise à l'aspect austère, bâti au XVIIe siècle dans un grand parc paysager, avait abrité un foyer protestant actif à l'époque moderne. Rien ne le prédestinait à connaître une renommée intellectuelle de premier plan.
C'est par la volonté d'une femme de caractère, Anne Heurgon-Desjardins, que le destin de Cerisy a basculé. En 1952, celle-ci recrée dans la maison familiale les décades littéraires, philosophiques et politiques que son père, Paul Desjardins, avait inaugurées à l'abbaye de Pontigny (Yonne) entre 1910 et 1940. Depuis lors, chaque été, Cerisy reçoit des intellectuels, des artistes, des écrivains, des scientifiques, des responsables économiques et sociaux pour débattre et nouer des échanges à l'abri des agitations de la vie urbaine : cet étonnant projet, repris en 1977 par les filles de la fondatrice, Édith Heurgon et Catherine Peyrou, se poursuit de nos jours avec la même famille. En près de soixante-dix ans, ce ne sont pas moins de huit cents colloques qui ont été organisés à Cerisy, suivis de plus de six cents publications. Des colloques pas comme les autres : en raison du génie du lieu et de leur durée, ils offrent l'occasion, sur les sujets les plus variés, de réflexions collectives d'une intensité exceptionnelle.