Ceci n'est pas un paisible traité de botanique. Apprêtez-vous plutôt à traverser un univers d'une extravagance poétique et philosophique à nul autre comparable, et sans respect excessif pour la science de la nature telle, du moins, que nous l'entendons aujourd'hui. L'optimisme à tout crin de Fourier nous dépayse entièrement. Sa botanique passe insensiblement des hortensias aux hommes-tulipes et au raisin de malvoisie. Et où avez-vous rencontré ailleurs des chiens mineurs, des anti-lions et des copulations sidérales ?