Hayat est le quatrième enfant d'une famille de Doms - une minorité ethnique syrienne mise à l'écart et méprisée par la société. Sa famille habite Ashrafiye, un quartier d'Alep où les différents groupes ethniques cohabitent paisiblement. C'est ainsi que Hayat mène une enfance tranquille, malgré les difficultés qui jalonnent la vie d'une jeune Dom : il lui faut cacher son accent, se fondre dans la masse et voir ses soeurs mariées de force à leurs propres cousins...
En 2000, pourtant, sa vie bascule : son père meurt, et elle finit mariée, à 15 ans, à son cousin Mounir, un homme lâche, accro aux jeux d'argent, et de dix ans son aîné. En 2011, le printemps arabe gagne la Syrie, et petit à petit, les évènements font sombrer le pays dans une guerre civile. Malgré son amour pour Alep, Hayat se voit contrainte de fuir son pays.
Commence pour elle une odyssée depuis Alep jusqu'à Bruxelles, où ses soeurs ont trouvé refuge. Seule sur la route avec ses enfants, elle fera l'expérience de la peur constante, de la faim, de la fatigue et du froid...
Composé à partir de témoignages de réfugiées doms rencontrées par Anaële Hermans et Manal Halil, Hayat, d'Alep à Bruxelles met en lumière un peuple méconnu qui a pourtant beaucoup à raconter...
Touchant et attachant, La Ballade des dangereuses suit l'arrivée de Valérie Zézé dans la maison d'arrêt de Berkendael en Belgique.
Incarcérée pour vol pour la neuvième fois, elle tente de se réadapter à la vie en prison, entre amitié, solitude, et espoir. Portée par l'amour de son fils, la foi et ses codétenues, Zézé va devoir faire face à ses vieux démons et accepter d'affronter la réalité. Sa réalité : décrocher de la drogue, et reprendre sa vie, son existence, et s'appartenir à nouveau.
Comprendre pourquoi et comment elle en est arrivée là, panser ses plaies, et laisser derrière elle la femme qu'elle ne veut plus être.
L'histoire vraie de Valérie Zézé, véritable hymne à l'espoir, poignant, drôle et terriblement humain.
PRIX MEDECINS SANS FRONTIERE 2011 - Rendez-Vous du carnet de voyage de Clermont Ferrand.
Deux soeurs survivent.
L'une est en Palestine, volontaire dans des programmes d'aides, oscillant entre ses amis palestiniens et ses amis israëliens. L'autre est dessinatrice, restée au pays, à Liège, en Belgique.
De leur correspondance est né le livre LES AMANDES VERTES qui tente de restituer une réalité complexe, à travers le prisme de l'expérience d'une jeune femme qui essaie de partager ses sentiments et ses aventures.
C'est l'autobiographie d'un mec dont le gamin chope une maladie avec un nom qui fait peur, et que sa femme quitte. On aurait pu commencer mieux ! C'est l'histoire d'un père dont les fils tirent la gueule quand une nouvelle meuf débarque dans son lit, et qui fait la tronche quand ses enfants lui annoncent que leur mère la remplacé. C'est un papa qui se met la boule à zéro avant que son aîné paume sa tignasse alors qu'il na rien demandé, c'est son ex qui s'y met aussi quand elle décide de le larguer.
C'est un récit qui montre que la vie, c'est parfois une tartine de merde mais, par contre, quand c'est bon, putain, que c'est bon !
Une histoire de maladie montrant un papa et ses deux petits gars qui se défoulent en hurlant dans la voiture « les histoires d'amour finissent mal », mais qui se serrent les coudes pour apprivoiser leur nouvelle vie.
Un livre publié avec le soutien du CNL
Une jeune femme part à la rencontre des vieux de son quartier. A travers quatre rencontres, elle va retracer la vie de toute une génération.Renée l'artiste, Paulette la ballerine résistante, Luigi l'émigré italien et Gégé la femme d'un riche exploitant colonial se prêtent au jeu du souvenir.La guerre, la colonisation, l'immigration, la bohème, autant d'histoires qui parlent d'une époque qu'on traversé ces quatres aînés dont le témoignage émouvant permet le passage de relai à une nouvelle génération.
Au printemps 2008, Anaële Hermans quitte la Belgique pour s'installer à Bethléem. Elle part y travailler comme volontaire auprès de jeunes Palestiniens. Pendant ce séjour, elle échange de nombreuses lettres avec sa soeur, Delphine, restée à Liège. Les deux soeurs se disent complémentaires : Anaële aime raconter des histoires, et Delphine dessine. Elle mettra des images sur les mots de sa petite soeur exilée, pour former ce joli « roman graphique épistolaire ».
Douze lettres composent cet album, au long duquel nous suivons Anaële de check-point en mariages, sur les plages d'Israël et sous les miradors, explorant ces deux mondes si proches et si lointains. Un témoignage intime, atypique et rafraîchissant.