Filtrer
Etienne Kern
-
«Nous sommes la somme de nos amours. Et c'est la seule chose qui restera de nous.» On l'a comparé à Gandhi, à Einstein, à Lénine. Des foules l'ont acclamé. Des milliardaires lui ont tapé sur l'épaule. Les damnés de la terre l'ont imploré. Aujourd'hui, son nom nous fait sourire, tout comme son invention : la méthode Coué. Singulier destin que celui d'Émile Coué, obscur pharmacien français devenu célébrité mondiale, tour à tour adulé et moqué. La vie meilleure retrace l'histoire de ce précurseur du développement personnel qui, au début du XXe siècle, pensait avoir découvert les clés de la santé et du bonheur. Un homme sincère jusque dans sa roublardise, qui croyait plus que tout au pouvoir des mots et de l'imagination. Avec ce roman lumineux aux accents intimes, Étienne Kern rend hommage à ceux qui cherchent coûte que coûte une place pour la joie.
-
«Il savait bien, sans vouloir se l'avouer, ce qui aimantait ses pas. C'était plus fort que lui. La Tour l'attirait. Elle l'attirait comme ce désir, peut-être, de revivre l'échec, l'anéantissement, l'absence d'Emma.» 4 février 1912. Au premier étage de la tour Eiffel, un homme enjambe la rambarde. Il veut prouver à tous que son invention, un parachute, peut changer la destinée des aviateurs. On l'a prévenu : il n'a aucune chance. Mais cela ne suffit pas à l'arrêter. Est-il un incompris guidé par un rêve ? Ou un désespéré que l'amour a rendu fou ? En racontant l'histoire vraie de Franz Reichelt, Étienne Kern redonne vie à cet inventeur méconnu ainsi qu'au Paris joyeux de la Belle Époque : entre foi dans le progrès et tentation du désastre, ce roman bouleversant rend hommage aux rêveurs et aux perdants.
-
Dire tu ? Dire vous ? Que la solution s'impose comme une évidence ou qu'elle nous plonge dans les affres du doute, il nous faut faire un choix. Et ce choix, d'emblée, nous place au coeur d'enjeux considérables, car ces tu et ces vous que nous employons sans y prêter attention sont plus que des pronoms. Ils engagent notre relation à l'autre.Infatigable collectionneur d'anecdotes, Étienne Kern mène l'enquête sur ces deux simples mots, les jeux qu'ils permettent, les faux pas qui nous guettent. Il nous convie, chemin faisant, à un voyage inattendu à travers la langue et la littérature.
-
Le tu et le vous ; l'art français de compliquer les choses
Etienne Kern
- Flammarion
- 21 Octobre 2020
- 9782081479432
Dire tu ? dire vous ?Que la solution s'impose comme une évidence ou nous plonge dans les affres du doute, il nous faut faire un choix. Et ce choix, d'emblée, nous place au coeur d'enjeux considérables, car ces tu et ces vous que nous employons sans y prêter attention sont plus que des pronoms. Ils engagent notre relation à l'autre, dessinent notre manière de concevoir le monde, trahissent nos états d'âme. En somme, ils disent tout de nous.Infatigable collectionneur d'anecdotes, Étienne Kern mène l'enquête sur ces deux simples mots, les jeux qu'ils permettent, les faux pas qui nous guettent. Il nous convie, chemin faisant, à un voyage inattendu à travers la langue et la littérature.
-
Une histoire des haines d'écrivains ; de Chateaubriand à Proust
Anne Boquel, Etienne Kern
- Flammarion
- Champs Essais
- 21 Octobre 2020
- 9782080206220
«Avez-vous bien des ennemis ?» Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : «Les ennemis ? Oh ! très bien, parfaits et en quantité.»La course aux honneurs est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola vole le sujet de leurs livres...C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Traits d'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir.
-
Les plus jolies fautes de français de nos grands écrivains
Anne Boquel, Etienne Kern
- Payot
- Petite Bibliotheque Payot ; Irresistibles
- 8 Novembre 2017
- 9782228919227
Voici l'occasion rêvée de plonger malicieusement dans l'histoire de la langue et de la littérature françaises tout en révisant votre grammaire. De Balzac ("Il l'atteignit si furieusement de son poignard qu'il le manqua") à Céline ("On va remanger de la saussisse"), vous saurez tout sur les plus jolies bévues, perles et fautes de français commises par la fine fleur de nos écrivains ! Au menu : orthographe, syntaxe, lapsus, répétitions, mais aussi fautes ludiques, fautes géniales et poétiques, fautes dues à l'émotion, "coquilles" de légende - et même, laissée volontairement par nos deux auteurs, une célèbre faute à retrouver dans leur texte... Anne Boquel et Étienne Kern, professeurs de lettres, ont notamment publié «Une histoire des haines d'écrivains, de Chateaubriand à Proust» et «Une histoire des parents d'écrivains, de Balzac à Marguerite Duras».
-
Le crâne de mon ami ; les plus belles amitiés d'écrivains, de Goethe à Garcia Marquez
Anne Boquel, Etienne Kern
- Payot
- 7 Novembre 2018
- 9782228922227
Les grands écrivains font-ils de bons amis ? Dans la même veine que leur fameuse «Histoire des haines d'écrivains», Anne Boquel et Etienne Kern, tous deux professeurs à Lyon et amoureux fous de la littérature, montrent que si elle est un peu moins piquante que les haines, l'amitié n'en est pas moins vitale aux écrivains, surtout s'ils sont célèbres. Balayant la littérature mondiale sur deux siècles, ils explorent en une dizaine de chapitres les grandes amitiés littéraires, depuis Goethe qui conservait le crâne de son ami Schiller jusqu'à Garcia Marquez et Vargas Llosa dont l'amitié se brisa à coups de poing, en passant par l'amitié toxique de Coleridge et Wordsworth, celle orageuse de Tolstoï et Tourguenieff, l'amitié amoureuse de Cocteau et Radiguet, l'amitié filiale de Kawabata et Mishima, sans oublier Hugo et Dumas, Sand et Flaubert, Woolf et Mansfield, Kerouac et Ginsberg, ou encore les frères d'armes que furent Césaire et Senghor. Une promenade intime, souvent émouvante, chez les grands de la littérature qui permet aussi de revisiter l'histoire littéraire et de saisir de belles leçons de vie.
-
Une histoire des parents d'écrivains ; de Balzac à Marguerite Duras
Etienne Kern, Anne Boquel
- Flammarion
- 2 Octobre 2010
- 9782081228337
Dans la lignée de l´Histoire des haines d´écrivains, avec la même verve et une pluie d´anecdotes, ce livre raconte comment les parents d´écrivains du XIXe et du XXe siècle ont réagi à la vocation de leurs rejetons. Pour beaucoup, qui rêvaient d´un métier sérieux ou d´un avenir solide, c´est la disgrâce absolue : Jules Renard n´est qu´un « chieur d´encre » aux yeux de sa mère ; le père de Nerval finit par rompre avec lui. Quant à la mère de Marguerite Duras, elle se désespère : « Tu es faite pour le commerce ! » Car, insiste Mme Gide, il faut bien trouver de quoi « mettre la poule au pot ». D´autres encore sont scandalisés, ou s´agacent d´une imagination jugée débordante. « Poulou n´a rien compris à son enfance », s´écrie la mère de Sartre après avoir lu Les Mots.
Certes, tous les parents n´ont pas été hostiles : Honoré a souffert sa vie durant de ses rapports avec la terrible Mme Balzac, qui exécrait ses premiers romans, mais il a eu le réconfort d´être le fils de son père ; un Théophile Gautier, une Marguerite Yourcenar ont été encouragés dès l´affirmation de leur vocation. Ce soutien frôle parfois la cocasserie pure : quand, emporté par l´inspiration, Lamartine célébra dans un poème le lierre majestueux, mais imaginaire, qui recouvrait la maison familiale, sa mère s´empressa d´en planter un, afin que nul ne pût prendre Alphonse en défaut...
Peur de la déchéance sociale, fierté face au succès, rejet d´un milieu qu´on connaît mal, incrédulité, dévotion ou indifférence : souvent savoureuses, ces réactions à l´irruption de la littérature dans une vie nous font plonger dans l´intimité de ces familles à la fois si lointaines et si proches.
-
Les derniers des fidèles
Etienne Kern, Anne Boquel
- Flammarion
- Essais Flammarion
- 22 Janvier 2014
- 9782081266032
Fin 1817. L'Empereur est à Sainte Hélène depuis deux ans. Réfugié aux Etats-Unis, un de ses anciens compagnons, le général Charles Lallemand, entraîne une centaine de vétérans dans un projet fou : jeter en Amérique des bases d'un nouvel Empire, d'où l'on pourra, un jour, s'élancer pour libérer Napoléon. Mus par leur rêve, ces fidèles parmi les fidèles s'en vont fonder une colonie au Texas. Le chemin est semé de périls. Cernés par des Indiens cannibales et des pirates trafiquants d'esclaves, livrés à la mégalomanie d'un chef manipulateur, menacés de toutes parts, ils voient peu a peu se refermer sur eux les portes de leur cité idéale. Récit d'un épilogue oublié mais authentique de l'époque napoléonienne, incroyable trésor exhumé des archives, ce livre se lit comme un roman. Il fait revivre les doutes, les souffrances et les espoirs de ces illuminés superbes et pathétiques qui, parvenus à ce point où l'héroïsme confine a la folie, l'utopie à la secte et la foi à l'absurde, ont cru pouvoir changer le cours de l'Histoire.
-
Pour Frédérique
Anne Kern, Etienne Kern
- Bastberg
- Regionalisme Bastberg
- 14 Octobre 2008
- 9782848230931
-
Une histoire des haines d'écrivains
Anne Boquel, Anne Kern-Boquel, Etienne Kern
- Flammarion
- 19 Janvier 2009
- 9782081216532
«Avez-vous bien des ennemis ?» Voilà ce qui préoccupe Balzac, dans la lettre qu'il écrit à son confrère Eugène Sue le 18 novembre 1832. Sue répond sur le même ton : «Les ennemis ; Oh ! très bien, parfaits et en quantité.» La course aux honneurs et à la gloire est indissociable de la condition d'écrivain, particulièrement au XIXe siècle, quand la presse devient toute-puissante et que les tirages des livres augmentent toujours plus. Autant de motifs d'envie et de ressentiment pour nos chers auteurs : Balzac accuse Hugo d'utiliser des journalistes à sa botte pour l'éreinter, lequel Hugo se brouillera avec Dumas pour une sombre histoire de rivalité théâtrale ; Lamartine, qui vend ses fonds de tiroir pour gagner de l'argent, devient la risée de ses pairs ; quant aux Goncourt, ils crient au plagiat perpétuel : Flaubert a copié leur usage de l'imparfait, Zola leur vole le sujet de leurs livres... Tous trouvent que leurs confrères sont injustement célèbres. Le Rouge et le Noir est écrit en patois, claironne Hugo ; Sainte-Beuve, dit Sainte-Bave et Bloy tirent sur tout ce qui bouge ou à peu près ; Jules Renard, lui, confesse le succès des autres me gêne, mais beaucoup moins que s'il était mérité. C'est parce qu'ils sont écrivains, parce qu'ils savent quel mot fait mouche et fait rire, que leurs haines sont si savoureuses pour nous, lecteurs. Fulgurances de l'esprit, ruses et dédains, mensonges et duperies : ne boudons pas notre plaisir...