Lorsque nos ont commencé à paraître dans pilote à la fin des années 70, ils constituaient à beaucoup d'égards une rupture avec les canons alors en vigueur dans la bande dessinée.
D'abord et tout simplement, parce qu'ils étaient réalisés par un homme et une femme. l'irruption d'annie goetzinger dans le monde exclusivement masculin de la bd réaliste a provoqué un petit séisme dont les répliques se font encore entendre aujourd'hui au profit d'autres femmes lumineuses arrivées depuis dans ce métier. nos premières histoires sont incontestablement datées. nous espérons néanmoins qu'elles sont toujours intéressantes pour des lecteurs actuels de bande dessinée.
Et bien évidemment pour des lectrices, devenues, elles aussi, beaucoup plus nombreuses au fil des années. car le véritable genre littéraire dont relèvent ces c'est au fond celui du roman d'apprentissage situé dans le monde qui nous entoure.
L'Horizon est un paquebot de luxe chargé de rouvrir la ligne française d'Extrême-Orient après la seconde guerre mondiale.
De Marseille à Shangaï en passant par Alexandrie, Bombay et Saïgon - où le conflit indochinois prend une tournure dramatique - les passagers qui se trouvent à son bord vivent de façon apparemment insouciante. Mais l'écrivain mondain Géraldine Moustier-Loÿs, la délicieuse Américaine Deborah Silverheel, l'agaçante femme d'ambassadeur Sybille de Liedekerke, le jeune aviateur André Beyle, le chef mécanicien CGT Justin Roumégoux, le brave commandant Kergomard (sans compter un passager clandestin et quelques crapules) sont-ils seulement ce qu'ils ont l'air d'être ? Car il y a un secret intéressant beaucoup de gens sur l'Horizon, ancien navire allemand ayant porté le nom de Parsifal, à bord duquel Hitler avait prévu de se rendre à New York lorsque le Reich aurait gagné la guerre...
Avec Paquebot, Annie Goetzinger et Pierre Christin poursuivent leur galerie de portraits féminins jalonnés de titres inoubliables tels que La Demoiselle de la Légion d'Honneur, La Voyageuse de Petite Ceinture ou La Sultane Blanche.
Édith Hardy mène l'enquête pour retrouver un jeune ingénieur chimiste porteur d'une formule qui semble intéresser beaucoup de monde. Guerre froide sous les ponts du Paris disparu des années 5O. Par un des plus beaux tandem de la bd, le premier volet d'une trilogie policière qui fait penser aux petits plats que mitonnait cette bonne Madame Maigret.
Nous sommes en 1955, dans le XIIème arrondissement de Paris. L'Agence Hardy - personnes disparues, recherche généalogiques, problèmes d'héritages - est située dans un passage pavé de la rue du Rendez-vous.
Édith Hardy, belle femme d'une quarantaine d'années, veuve, ayant encore quelques restes de splendeur passée (un appartenment à la Nation, une Ford Vedette), a ouvert cette agence pour subsister. Elle a un jeune assistant, Victor Maziero, qui se prend pour un grand détective.
Venant rompre le train-train des histoires de maris volages, Gaston Lecauchois propriétaire d'une usine de produits pharmaceutiques propose une affaire à Édith Hardy. Antoine Dubreuil, un de ses jeunes chimistes a disparu emportant la formule d'une nouvelle pommade antiseptique...
Bientôt, derrière cette banale affairede pommade, se profilent des enjeux d'une toute autre nature : dans la course aux antibiotiques qui est aussi une des très grandes nouveautés de ces années là, Antoine a fait une découverte qui suscite la convoitise des grandes puissances...Et puis, dernière question : pourquoi Édith hardy fait-elle un terrible rêve récurrant dont elle ne sait ce qu'il annonce...
En publiant La Sultane Blanche, Annie Goetzinger et Pierre Christin renouent avec leur mythique série de " portraits-souvenirs " consacrés à la peinture de caractères féminins.
On se souvient de La Demoiselle de la Légion d'Honneur, de La Diva et le Kriegsspiel, de La Voyageuse de Petite Ceinture, de Charlotte et Nancy. Autant d'héroïnes aux destinées fabuleuses ou pathétiques. Qu'est-ce qui, dans ce nouvel album, unit donc la destinée apparemment si dissemblable de Lady Sheringham, interviewée dans son manoir pour un article à sa gloire, à celle de la pauvre Emma Piggott, qui vient de mourir ignorée de tous dans sa rue de Whitechapel à Londres ? A l'une, la vie a tout donné, au fil de péripéties extrême-orientales hautes en couleur, sur ce qui restait de l'empire colonial anglais.
A l'autre, maîtresse d'école dans une institution religieuse, elle a presque tout refusé, dans la grisaille d'une existence immobile. Mais il y a cette petite annonce parue dans le TIMES de 1948 à laquelle, semble-t-il, l'une des deux femmes a répondu. Et l'autre pas.
Edith Hardy est chargée de récupérer les plans d'un prototype ayant mystérieusement disparu des bureaux d'étude de la Régie Renault. Cette plongée dans l'incroyable dédale de l'usine de l'île Seguin, magistralement reconstituée par Annie Goetzinger, permet à Pierre Christin de faire revivre les années 50, entre ingénieurs des chic collines de Meudon fascinés par l'Amérique et prolos des jardins ouvriers croyant à la lutte des classes. Un délicieux parfum de nostalgie.
Paris, années 50, Edith Hardy, patronne d'une agence de détectives privés doit rechercher un jeune savant disparu, employé d'une entreprise de produits chimiques. L'enquête, au départ banale, va conduire l'héroïne du Passage du Rendez-Vous dans le XIIème arrondissement au coeur du Moscou soviétique, en passant par un manoir des Ardennes repaire d'agents du Kominform. Pierre Christin et Annie Goetzinger mêlent balade dans un Paris populaire, évocation de la guerre froide, espionnage industriel et enquête policière dans cette très belle intégrale reprenant les trois premiers volumes de la série, ainsi qu'un texte illustré nous en apprenant plus sur une héroïne non dépourvue de mystère.
Alors que la belle Edith Hardy est sur la piste d'un complot visant à éliminer le Général de Gaulle, Victor se retrouve sur les planches pour les besoins d'une enquête, embauché au pied levé pour reprendre le rôle d'un jeune premier assassiné. Des coulisses d'un théâtre à une ferme perdue en Haute-Marne, Christin et Goetzinger font merveilleusement revivre la fin des années 1950, la fin de l'innocence et d'un monde qui basculera bientôt dans la modernité.
Ce 7e tome de L'Agence Hardy, une série animée par Christin et Goetzinger, nous ramène dans le Paris du début des années 1960, alors que des diamants volés à une famille juive pendant la guerre refont surface.
Dans ce 7e épisode de L'Agence Hardy, Édith se lance dans une enquête aussi cocasse que douloureuse qui la plonge dans un passé honteux, à la recherche de biens spoliés. Elle devra également se rendre en Algérie, alors ravagée par ce que l'on appelait les «événements». Pierre Christin et Annie Goetzinger signent une magnifique série et un très beau portrait de femme.
Un 7e album de la bande dessinée L'Agence Hardy, qui mêle comédie sentimentale, investigation policière et chronique sociale d'une France disparue.
Edith Hardy, fondatrice de l'agence de détectives éponyme, va devoir franchir le rideau de fer pour retrouver un jeune scientifique disparu avec la formule d'un nouvel antibiotique.
Fin du premier cycle d'une série d'espionnage délicieuse dans un Paris d'après-guerre où les Américains sont encore des sauveurs, où les intellectuels peuvent s'afficher communistes et où l'on cache un portrait de Staline dans un couvent du XIIe arrondissement.
Le tandem Goetzinger Christin s'est reformé donnant toute sa fragrance à ce véritable roman dessiné. Le Monde Cet album fonctionne comme une météorite post-moderne. Libération Une série en passe de devenir une référence comme Nestor Burma. Le Figaro Magazine La presse est unanime pour saluer la reconstitution de l'un des plus prestigieux tandems de la Bande Dessinée. Croisement délectable entre Maigret et John Le Carré, la série Agence Hardy nous replonge dans une France d'après-guerre et une atmosphère de Guerre Froide qui paraît si lointaine et en même temps si proche.
L'album Le Poison Rouge qui permet à Annie Goetzinger de dessiner la Place Rouge et le Goum clôture le premier cycle des aventures d'Edith Hardy.
Édith Hardy mène l'enquête pour retrouver un jeune ingénieur chimiste porteur d'une formule qui semble intéresser beaucoup de monde. Guerre froide sous les ponts du Paris disparu des années 5O. Par un des plus beaux tandem de la bd, le premier volet d'une trilogie policière qui fait penser aux petits plats que mitonnait cette bonne Madame Maigret.
Nous sommes en 1955, dans le XIIème arrondissement de Paris. L'Agence Hardy - personnes disparues, recherche généalogiques, problèmes d'héritages - est située dans un passage pavé de la rue du Rendez-vous.
Édith Hardy, belle femme d'une quarantaine d'années, veuve, ayant encore quelques restes de splendeur passée (un appartenment à la Nation, une Ford Vedette), a ouvert cette agence pour subsister. Elle a un jeune assistant, Victor Maziero, qui se prend pour un grand détective.
Venant rompre le train-train des histoires de maris volages, Gaston Lecauchois propriétaire d'une usine de produits pharmaceutiques propose une affaire à Édith Hardy. Antoine Dubreuil, un de ses jeunes chimistes a disparu emportant la formule d'une nouvelle pommade antiseptique...
Bientôt, derrière cette banale affairede pommade, se profilent des enjeux d'une toute autre nature : dans la course aux antibiotiques qui est aussi une des très grandes nouveautés de ces années là, Antoine a fait une découverte qui suscite la convoitise des grandes puissances...Et puis, dernière question : pourquoi Édith hardy fait-elle un terrible rêve récurrant dont elle ne sait ce qu'il annonce...
Alors que les événements d'Algérie prennent une tournure tragique, l'OAS menace d'enlever le jeune enfant d'un général français stationné à Berlin, susceptible de prendre le commandement des forces françaises à Alger. Edith Hardy est projetée dans la capitale allemande sur les traces de mystérieux ravisseurs et d'innombrables espions. Passionnante plongée dans le Berlin d'avant le mur, ce nouveau tome de l'Agence Hardy est aussi une remarquable et savoureuse description de la France des années 50 où l'on retrouve de grandes figures du mythique journal Combat.
Le livre est aussi une savoureuse évocation de la presse des années cinquante et notamment du mythique journal Combat d'Albert Camus, monde que Pierre Christin le scénariste connaît bien, lui qui fut l'un des fondateurs de l'École de journalisme de Bordeaux.
Par un soir de grand vent, un inconnu franchit le seuil d'une milonga, ces boîtes à tango de Buenos Aires. C'est là que va commencer la carrière d'Enrique Pracánico, mythique joueur de bandonéon désormais «disparu» comme tant d'autres. Le péronisme triomphe, les «trains culturels» sillonnent la pampa. Bientôt, les coups d'Etats vont se succéder jusqu'à l'effroyable guerre de tous contre tous qui marquera au fer rouge l'Argentine des généraux.
Lorsque Pracánico invite à quelques pas de danse la sublime Elba Eva, l'épouse d'un des représentants les plus éminents de l'oligarchie, il ne sait pas comment tournera cette histoire.
Mais qui donc nous raconte cet amour où se mêlent le génie musical des faubourgs populaires, une organisation d'extrême droite et une chambre reconstituée dans un hôtel particulier rongé par l'oubli ?
Ce roman graphique avait été publié en 1988 chez Flammarion.