Farrah enseigne les lettres dans un lycée défavorisé, elle se démène pour joindre les deux bouts. Albert a le double de son âge, c'est un avocat parisien qui défend des islamistes au nom de l'État de droit.
Ils s'éprennent d'un amour fou.
Farrah s'accroche à la laïcité. À chaque vague terroriste, l'étiquette « Arabe » l'étouffe un peu plus. Sa liberté ne supporte aucune assignation. Albert se passionne pour ses étranges clients avec tant de fougue qu'elle s'interroge : sont-ils vraiment du même côté ?
Le jour éprouve leurs résistances, la nuit tisse leurs liens. Jusqu'à ce qu'une affaire brûlante vienne les acculer dans leurs déchirures.
Aïda souffre d'une « magasinite » aiguë. Bien qu'elle ait de l'argent plein les poches, elle vole chaque jour, ravagée d'un besoin furieux, irrésistible. Sous les lumières artificielles des grands magasins, son rêve de comédienne est à portée de main ; le trac, le jeu d'actrice, tout est là pour lui donner l'illusion de la scène. Mais, après les étoiles, viennent le dégoût et l'indignité. Comment assumer de voler par folie quand d'autres dérobent par nécessité ?
Ne risque-t-elle pas de jeter l'opprobre sur les Arabes ? Et si Dan, son mari, découvrait sa manie ?
Pire, si elle la transmettait à ses enfants ? Ce qui avait commencé comme un jeu devient une obsession de tous les instants. Tandis que le piège se referme sur Aïda, sa grande amie Alice devient une star de cinéma. Et ça, c'est insupportable. Que pourrait-elle lui voler ?
Entre humour et lucidité, Aïda ou le Bonheur des Dames revisite un pan du chef-d'oeuvre de Zola et sonde l'esprit d'une femme aux prises avec la kleptomanie. Avec ce troisième roman, Iman Bassalah poursuit sa réflexion sur les préjugés de classe et de culture.
Au détour d'une vie aventureuse, Iman Bassalah, écrivain, reprend son tablier de prof pour parcourir l'Ile-de-France à la rencontre d'élèves un peu particuliers. Aurèle, Oscar, Rose, Dasha, Noé, Ophélie sont autistes, atteints de maladies génétiques sévères, dépressifs, leucémiques, anorexiques, accidentés, porteurs de handicap ou phobiques scolaires. Leur point commun, c'est de ne pouvoir entrer dans le moule de l'école « normale » et d'avoir intégré celle de la rue Merlin, une association dédiée aux enfants « malades, handicapés, inadaptés » qui permet de transporter l'école à la maison.
Dans ce récit très intime, Iman Bassalah nous mène avec elle sur le chemin de l'éclosion d'un regard sur la différence. On y découvre des élèves très attachants mais dont les minois sortent souvent du cadre de la photo scolaire. On soulève le toit des maisons pour les rencontrer chez eux, d'une cité de Sarcelles à un hôtel particulier du 8e arrondissement de Paris. Écouter les mères-courage. Dévier les conversations sur la mort vers un espoir, le plus proche possible. Se raccrocher à un fou-rire. Deviner ce qui se passera quand la porte se refermera sur la famille en détresse.
Quand les enseignants reçoivent leurs listes d'élèves à la rentrée, un liseré indique le nom de la pathologie pour chacun. Quand leurs élèves reçoivent leur emploi du temps, il est criblé de trous pour les rendez-vous médicaux.
Mais c'est dans la marge que s'écrivent souvent les plus belles lignes...
Si la plume érotisée d'un Houellebecq, d'une Angot ou d'une Despentes fait aujourd'hui s'envoler les tirages, qui imagine Alphonse Daudet, l'auteur des Lettres de mon moulin, raconter à Flaubert, lors d'un dîner chez Zola : « Il me faut pour jouir, contre ma chair, la chair de deux femmes, l'une que je manie et l'autre qui mange le derrière de celle que je tripote » ?
Mystérieuse, sulfureuse, fantasmée ou exacerbée, la sexualité des écrivains, a fortiori des plus grands, a longtemps été interdite, censurée voire niée, la figure du génie créateur imposant à tous l'image d'un être soumettant toute sa vie et ses forces à la seule littérature. Pourtant...
Elles s'appellent Colette, Duras, La Fayette ou Sand. Ils s'appellent Hugo, Simenon, La Fontaine ou Proust. À travers leurs passions sensuelles, leurs désirs et leurs fantasmes, Iman Bassalah nous offre un portrait intime inédit, parfois sulfureux, toujours passionnant, de ces grands auteurs de langue française.
La sexualité de ces femmes et de ces hommes nous raconte beaucoup de leur histoire, de leur temps, de leur style, de leurs failles... et bien sûr de leurs destins d'écrivains.
Iman Bassalah est docteure en lettres modernes. Auteure de plusieurs ouvrages, elle a notamment publié À la plage (Balland) et Hôtel Miranda (Calmann-Lévy).
Découvrez Hôtel Miranda, le livre de Iman Bassalah. Elle écrivit « Yamen » et « Rabih » sur la plage, effaça vite les deux noms en se souvenant qu?ils signaleraient sa présence. Puis elle courut se jeter à l?eau toute vêtue, comme elle le faisait dans son enfance, sans rien écouter de ceux qui lui couraient derrière les bras levés. C?était bon, entière, libre, perdue. La révolution du Jasmin n?a pas encore eu lieu quand, après un séjour dans une geôle tunisienne, Selma, 20 ans, monte dans une embarcation incertaine pour Lampedusa. Depuis que Yamen, son amoureux épris de liberté, a mystérieusement disparu, rejoindre Paris avant le 14 Juillet est sa raison de vivre. Elle laisse derrière elle sa mère, Zineb, son adorable petit frère, Rabih, que le retard mental a transformé en collectionneur assidu de photos de Ben Ali, roi fabuleux dans son esprit, et leur généreuse voisine, la mère de Yamen. Mais sur les rives d?Italie, une douce grand-mère solitaire lui viendra en aide, et peut-être naîtra un nouvel amour. Louise, de son côté, cherche désespérément un hôtel à Paris. Elle a décidé qu?elle ne passerait pas un 14 Juillet de plus enfermée dans son couple et les diktats de la mère parfaite. Les hôtels sont tous pris d?assaut dans les beaux quartiers, il va donc lui falloir franchir le périphérique. Les deux fugitives vont partager un terminus provisoire : l?Hôtel Miranda. Un bouge sans étoiles où l?humanité va briller, à travers des personnages solaires au passé triste. Osmani, le vieux Turc attendrissant, Moncef, le propriétaire au rire bien sonore, Warda, la Libanaise spécialiste du bon pain, Ilan, le touriste israélien, Maman Fanta, la matrone malienne, Taoufik, le médecin urgentiste, et d?autres encore, ouvrent leurs bras à Selma et à Louise, dans un foyer neuf où elles pourront se reconstruire et écouter enfin leur propre chant révolutionnaire.
J'ai demandé mon premier défrisage en CE2 et j'ai renversé le parfum de ma mère pour avoir des cheveux plats en CM2. Ils ont brûlé et se sont transformés en un cube compact comme s'ils étaient passés dans un egg cuber, la machine à faire des oeufs carrés. Ensuite il y a eu la fois où ma mère m'a rasé la tête, puis celle où Mme Dechambre, la voisine du dessous, m'a décolorée en blonde platine. Mais tout ça ce n'est que l'histoire de mes cheveux, car les épisodes dont je m'amuse encore, j'en ai vécus autant que des jours de ma vie d'issue. Issue de l'immigration, reine des facultés si vous préférez À travers 12 récits tendres et sucrés comme autant de petits pains d'épice, l'auteur nous invite à un voyage enchanté. Depuis son enfance espiègle à la fin des années 1970 jusqu'aux lueurs de sa vie de trentenaire intello, Iman Bassalah choisit de se souvenir des jolies choses et nous raconte une autre histoire de l'immigration. Une histoire joyeuse, souvent exubérante et drôle, pour s'assurer que le drame est bien loin derrière...
Huit trentenaires, qui se sont réfugiés dans la fonction publique afin d'échapper au chômage, évoquent leurs débuts au sein de l'Education Nationale. Pour certains ce sera une révélation, pour d'autres une erreur de casting. "Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont chics" Ils sont bourrés de talents, mais personne ne l'a encore bien remarqué. Ils ont franchi l'âge des castings de la Star Academy, alors, pour en finir avec les années de bohème et de chômage, ils ont passé ceux de la Profs Academy : CAPES et agrégation. A chaque étape de leur formation, ils vont se confesser : à l'IUFM, au café, chez le psy, sur leur blog ou dans le lit des autres. Ils ont désormais un an pour être titularisés par l'Education Nationale. Qui sera éliminé ? Qui aura craqué ? Ensuite ils seront envoyés en ZEP ou dans une banlieue friquée, des petits patelins à la capitale. Décalés, ils racontent leur vraie vie scolaire où le drôle et le drame sont toujours camarades. Laïcité, autorité, privé et public mais aussi look, téléphone portable, blues, amours, happy slapping, éclats de rires, fric, Camif, vocation, atoss, tchador, fonction publique, entretiens individuels, CDI, proviseur, rap, vacataire, mère d'élève, syndicaliste, pédagogie, dépression, pantalon velours, français, internet et Madame Bovary.
Aborder la dépression sous l'angle de l'humour, politesse du désespoir ? C'est le pari de l'auteur, qui analyse toutes les formes de dépression, et nous livre les manières d'en sortir encore plus vivant. Parce que ce mal psychique, qui touche un Français sur cinq, peut devenir une occasion unique et extrême de se rencontrer soi-même : une révolte résolument moderne. Un livre informatif et cependant drôle, des enquêtes auprès de médecins, psychiatres et psychanalystes, alliant pratique et vécu, témoignages aussi bien que conseils et adresses utiles.
" Celui qui voit la mer, voit le monde ", écrit Marguerite Duras. Et d'où voit-on le mieux la mer que depuis sa préface, son prélude, son rivage. sa plage ? Duras apercevait même Hiroshima, depuis sa petite chambre de la " résidence des Roches Noires " de Trouville, là où Flaubert vit à quinze ans, la femme qui hanterait sa vie et ses Mémoires d'un fou. Restons encore un instant sur cette côte normande et observons les grandes plumes : Sagan en espadrilles à Deauville, Proust bien peigné à Trouville ou Cabourg, Alphonse Allais comme Charles Baudelaire s'inspirant à Honfleur... Quittons ces plages du Débarquement pour embarquer vers l'ailleurs, vers ces plages d'Ecosse, d'Italie, de la Côte d'Azur, des Caraïbes ou du Pacifique.
Plus d'une centaine de grands auteurs, français et étrangers, et parfois moins connus, nous racontent la relation de l'homme à la plage, tour à tour lieu d'accostage, de promenade aristocratique, de cure, de contemplation, d'assauts de pirates, de passion amoureuse, ou de congés payés, de châteaux de sable, de bronzage. Autant d'extraits poétiques, réalistes, policiers, fantastiques, érotiques, aventuriers, impressionnistes...
Parmi les auteurs, retrouvez Guillaume Apollinaire, Honoré de Balzac, Frédéric Beigbeder, André Breton, Albert Camus, Céline, Colette, Alphonse Daudet, Marguerite Duras, John Fante, Francis Scott Fitzgerald, André Gide, René Goscinny, Ernest Hemingway, Homère, Michel Houellebecq, Victor Hugo, James Joyce, Jack Kerouac, Lautréamont, Pierre Loti, Guy de Maupassant, Yukio Mishima, Paul Morand, Pablo Neruda, Ovide, Marcel Pagnol, Georges Perec, Edgar-Allan Poe, Marcel Proust, Rabelais, Nicolas Rey, Françoise Sagan, William Shakespeare, Jules Verne, Virgile, Émile Zola.
Lire cette Anthologie de la plage, c'est se retrouver à côté de l'auteur, au plus proche, pour revivre sa plage avec lui, mot à mot, le temps d'une douce sieste sur d'autres rives.
LE VERITABLE LIVRE DE PLAGE !
(RE)DECOUVREZ LES PLUS BELLES PAGES DE LA LITTERATURE SUR LA PLAGE LITTERATURE, COQUILLAGES ET. CREME A BRONZER