Dans ce nouveau volume, entièrement dédié aux philosophes, Michel Onfray et Jacques Perry-Salkow montrent que l'anagramme est tout autant un jeu de lettres qu'un jeu de l'être. Michel Onfray a choisi d'associer un philosophe et un objet tant il est vrai que l'objet, bien souvent, dit l'homme : une sphère pour Parménide, un divan pour Antiphon, une coupe pour Socrate, une écuelle pour Diogène, une bague pour Érasme, une fraise pour Descartes...
Sixième ouvrage d'une «série» qui se distingue des publications concurrentes par sa conception : une matière principale - en l'occur rence, les philosophes et leurs dadas -, des textes pour éclairer les anagrammes et des illustrations.
Raphaël Enthoven et Jacques Perry-Salkow nous convient ici à esquisser une histoire buissonnière de la pensée, dans un livre qui offre à l'appétit du savoir un banquet grave et malicieux, un dialogue incessant où les lettres parlent et où le philosophe répond (ou l'inverse).
Intense, fripon, voluptueux, sentimental, libre, grivois, romantique, solennel, saugrenu, clandestin, cru... L'amour a mille et une variations que Laurence Castelain et Jacques Perry-Salkow effeuillent avec un plaisir communicatif. Décidément, la langue de Molière porte en germe le génie de l'amour. Et, à n'en pas douter, l'amour et l'anagramme étaient faits pour se rencontrer : l'un met sens dessus dessous les coeurs et les corps ; l'autre, les mots.
L'anagramme est une porte dérobée. Et il faut aimer les perspectives inattendues, curieuses ou cocasses pour goûter le plaisir d'un tel jeu, qui consiste à mélanger les lettres d'un mot, d'une expression, en vue de former un nouveau mot, une nouvelle expression. Cette fois, le plaisir est musical, et notre duo, Karol Beffa et Jacques Perry-Salkow, nous entraîne dans une vagabonderie qui lui ressemble intimement, une fantaisie sur les oeuvres et leurs compositeurs. «Anagrammes de Jacques Perry-Salkow.Textes de Karol Beffa.»