Filtrer
Support
Langues
Prix
Malika Oufkir
-
La prisonnière
Malika Oufkir, Michèle Fitoussi
- Le Livre de Poche
- Litterature
- 7 Juin 2000
- 9782253148845
En 1972, son coup d'État manqué contre le roi Hassan II vaut au général Oufkir la mort par « suicide ». Pour sa femme, Fatéma, et ses six enfants, c'est le début d'un épouvantable calvaire. Mais l'histoire que Malika, l'aînée, a confiée à Michèle Fitoussi prend sa source plus tôt. En 1958, à cinq ans, Malika est adoptée par Mohammed V. Elle grandit à Rabat, dans le palais, parmi les courtisanes du harem, les esclaves du Feu, les gouvernantes à l'accent allemand. À dix-huit ans, Malika compte parmi les héritières les plus courtisées du royaume. C'est alors qu'éclate le drame. Et que commencent, pour une femme et des enfants dont le dernier n'a pas trois ans, vingt années de détention dans des conditions inhumaines. Malika n'a rien oublié : la faim, la soif, l'angoisse, l'incompréhension. Jusqu'à cette rocambolesque évasion de 1987, qui marquera pour la famille Oufkir l'amorce du retour à la vie... Un témoignage bouleversant, couronné par le Prix des Maisons de la presse 1999.
-
Qui ne se souvient du destin incroyable de Malika Oufkir ? Dans La Prisonnière, écrit avec Michèle Fitoussi, Malika racontait le sort d'une enfant élevée comme une princesse à la cour d'Hassan II. À la suite d'un coup d'État en 1972, où son père biologique, le général Oufkir, tenta de renverser son père adoptif, le roi du Maroc, on l'emprisonna avec toute sa famille, mère, frères, soeurs, pendant près de vingt ans. Malika a survécu, mais à quel prix ? Comment se promener dans les rues de Paris, de Marrakech, de Miami ou de New York, quand on a encore la peur au ventre ? Que peut-elle dire de son passé mutilé à Nawal et à Adam, ses enfants adoptifs ? L'Étrangère est le récit vrai d'une Martienne revenue sur terre. Malika Oufkir a beaucoup d'humour, le sens de l'observation, la rage au coeur, et ce « grain de folie » qui lui donne définitivement une place à part.