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Arts et spectacles
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Anne et Patrick Poirier : Vertiges / Vestiges - Abîmes du temps
Marc Augé, Damien Sausset
- Gallimard
- Livres D'art
- 2 Juillet 2009
- 9782070125920
Anne et Patrick Poirier réunissent leurs idées, leurs sensibilités, et leurs travaux signés en commun deviennent les fruits de ce partage. Voyageurs, arpenteurs, découvreurs de civilisations, de religions et de cultures, refusant les rôles conventionnels de sculpteur et de peintre, ils endossent ceux d'archéologue et d'architecte. Il ne s'agit plus d'une recherche artistique formelle, mais par une approche des sciences humaines, d'un voyage dans la mémoire qu'ils considèrent comme une valeur fondamentale, la base de toute intelligence entre les êtres et entre les sociétés. Dénonçant la fragilité des civilisations, des cultures et des êtres, leur esthétique est souvent celle du fragment, de la ruine, de la catastrophe ; leur oeuvre, une métaphore du temps où passé et futur sont étroitement mêlés. Artistes pluridisciplinaires, ils ne s'interdisent l'usage d'aucune mode d'expression.
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L'expérience des images
Marc Augé, Georges Didi-Huberman, Umberto Eco
- Ina
- 16 Mars 2011
- 9782869381933
Umberto Eco avec bonheur et humour, Marc AUGÉ avec sa générosité et son sens de l'observation, Georges Didi-Huberman avec sa créativité et sa liberté, nous offrent ici leurs expériences des images.
C'est bien une pensée sur les images en société qu'ils nous racontent, chacun selon son parcours, chacun selon ses sciences humaines et sociales. La sémiologie et la langue imparfaite des images pour Umberto Eco. L'anthropologie et ses multiples rivages pour Marc Augé. L'histoire et la philosophie pour dire la condition humaine qui se dessine sous les usages que nous faisons des images pour Georges Didi-Huberman.
Les entretiens de MédiaMorphoses accueillent la parole et l'expérience d'auteurs singuliers. Pour penser les médias et les problématiques inhérentes à leurs circulations dans les champs pluriels de nos cultures : leurs formations, leurs déformations, leurs traductions. Pour entendre des auteurs dans les registres créatifs de leurs recherches et ne jamais perdre de vue les horizons du politique. Pour confronter les méthodes et les terrains des sciences humaines et sociales aux fabriques du contemporain : ses pages, ses langages, ses images.
Pour soustraire les écrans de l'information et de la communication à leurs étourdissantes simultanéités.
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Paris à fleur de pierre ; statues des rues et des bois
Eric Sander, Marc Augé
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 9 Avril 2014
- 9782330021566
Un regard inspiré sur les statues de Paris qui ornent les façades des musées (Trocadéro, musée d'Art moderne), les jardins et les places, les arcs de triomphe. Le photographe en révèle la sensualité, parfois l'incongruité, la véhémence ou la discrète poésie, qui échappent souvent au regard distrait des passants. Dans la veine de Paris retraversé ou de Venise d'eau et de pierre, le texte de Marc Augé, anthropologue et romancier, souligne la beauté méconnue de ces corps dévoilés, de ces rêves de pierre, figés au coeur de la ville, à l'ombre des grands maîtres.
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Paris jardins
Marc Augé, Claire de Virieu
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 22 Septembre 2008
- 9782742778447
Un ouvrage qui décrit l'enchantement et le dépaysement propres à l'essence même du jardin. Montsouris, Buttes Chaumont, Monceau, La Villette, Tuileries, Citroën, Trocadéro, Rodin et bien d'autres... sous des lumières, des angles rares, des brumes ou des couleurs d'automne. Un livre de peintures.
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Paris retraverse (coffret) avec traduction
Marc Augé
- Actes Sud
- Imprimerie Nationale
- 10 Novembre 1992
- 9782110812674
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Comment aujourd'hui se dessinent les rapports entre les identités et les territoires ?
Selon l'anthropologue Marc Augé :
" Nous sommes face à un défi qui peut être décrit en partant de la manière dans laquelle la première de ces deux notions est thématisée: ou bien l'identité est une substance intemporelle, ou bien elle est quelque chose que l'on invente sans cesse . Si l'on entend l'identité comme un quid qui est donné une fois pour toutes, alors il faut la défendre en la conceptualisant de manière régressive et en en situant le coeur dans le passé, en arrière, en produisant ainsi des visions de la culture et de l'appartenance repliés sur un territoire qui se veut forcément clôturé. Si, par contre, on considère l'identité, aussi bien individuelle que collective, comme une invention, alors il faut reconnaître qu'elle se crée dans l'histoire à travers des processus de symbolisation qui passent, entre autre, par le langage et par l'inscription dans l'espace et qui sont perpétuellement à ré-inventer. Mais les paramètres de cette ré-invention ont changé d'échelle et ils sont, pour cela, très difficiles à saisir et à maîtriser.
Dans le domaine de l'architecture contemporaine, par exemple, il semble y avoir une tentative de se situer par rapport à ce changement d'échelle et aux tensions auxquelles celui-ci peut donner lieu. D'un côté, beaucoup d'architectes travaillent en se souciant du contexte local et, de l'autre, un certain nombre d'entre eux inscrit ses oeuvres dans une perspective planétaire. Certains architectes contemporains sont célèbres dans le monde entier. Ce qui distingue leurs oeuvres de celles d'il y a encore quelques décennies c'est qu'elles sont faites plus pour exister au niveau planétaire que pour exprimer la quintessence d'un lieu : tandis que la Tour Eiffel symbolisait Paris, le musée Guggenheim ne symbolise pas Bilbao. "