Depuis son apparition dans Le Tartuffe en 1944, Michel Bouquet n'a plus quitté le répertoire de Molière. Il revient ici sur ces soixante-dix-sept années de compagnonnage durant lesquelles il a incarné de manière inoubliable plusieurs grands rôles, comme Harpagon ou Argan, et explique en quoi jouer Molière est aussi difficile qu'exaltant.
Ce livre raconte aussi la vie de Molière : son apprentissage, son rôle de chef de troupe, ses rapports avec Louis XIV, ses combats, sa vie intime, son mariage avec Armande Béjart, de vingt ans sa cadette, sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis, une succession de chefs-d'oeuvre.
Michel Bouquet rend hommage à cet esprit courageux qui dénonça les hypocrisies de son époque et défendit la cause des femmes ; il célèbre aussi, avec jubilation, le génie comique du plus grand dramaturge français.
Redécouvrir Molière : tel est le propos de cet ouvrage porté par l'admiration contagieuse d'un comédien libre, d'une inaltérable jeunesse.
Viatique rigoureux et précis sur le travail de l'acteur, La Leçon de comédie est l'antidote parfait à tous les grands discours et les petites phrases sur le théâtre, à tous les préjugés et autres théories réductrices sur ce métier qui n'en est pas un.
Théories affirmant que pour jouer, il faut être naturel, " comme dans la vie que le comédien est la marionnette, l'instrument du metteur en scène roi, que le texte est un prétexte, et le théâtre un lieu de divertissement bien inoffensif et suranné. Non, tout le monde ne peut pas être comédien et oui, il y a un art de l'interprétation. Michel Bouquet, à travers ce livre, lui redonne toute sa valeur, toute sa signification.
Gabriel Dufay
Retrouver Michel Bouquet dix ans après un premier livre-récit.
L'avoir quitté à 76 ans, le redécouvrir à 86. Mémoire d'acteur s'est enrichi d'autres aventures, d'autres joies et d'autres inquiétudes. Comment un immense acteur comme lui affronte-t-il le temps ? Pour la première fois de sa vie, Michel Bouquet a durant cette décennie obtenu deux césars, lui qui croyait avoir raté sa carrière au cinéma... Le comédien, qui n'a cessé une seconde de travailler, a-t-il changé avec les ans ? Comment parvient-il à faire de son âge une force, un défi ? Et de ses réflexions, de ses souvenirs, un terreau de plus en plus en fertile ? C'est une mémoire bien singulière que la sienne, d'une acuité terrible, que seuls partagent les êtres d'exception.
Elle est nourrie d'une résistance intérieure édifiée dans une solitude, où se mêlent l'imaginaire incandescent de l'enfance, la conscience aiguë et inquiète de l'homme, la passion douloureuse et insatisfaite de l'acteur. Ses rencontres avec Gérard Philipe, Jean Vilar, Blaise Cendrars, Jean Anouilh, Harold Pinter, Albert Camus, ou avec les cinéastes Jean Grémillon, Claude Chabrol, François Truffaut, Anne Fontaine, Robert Guédiguian l'auront juste aidé à creuser sa trace, sans la dévier.
Le parcours de Michel Bouquet est une oeuvre, comme le montre le théâtre, le vrai théâtre, dont il se veut le fidèle serviteur.
Depuis son apparition dans Le Tartuffe en 1944, Michel Bouquet n'a plus quitté le répertoire de Molière. Il revient ici sur ces soixante-treize années de compagnonnage durant lesquelles il a incarné de manière inoubliable plusieurs grands rôles, comme Harpagon ou Argan, et explique en quoi jouer Molière est aussi difficile qu'exaltant.
Ce livre raconte aussi la vie de Molière : son apprentissage, son rôle de chef de troupe, ses rapports avec Louis XIV, ses combats, sa vie intime, son mariage avec Armande Béjart, de vingt ans sa cadette, sa puissance de travail qui fit surgir, au milieu d'innombrables soucis, une succession de chefs-d'oeuvre.
Michel Bouquet rend hommage à cet esprit courageux qui dénonça les hypocrisies de son époque et défendit la cause des femmes ; il célèbre aussi, avec jubilation, le génie comique du plus grand dramaturge français.
Redécouvrir Molière : tel est le propos de cet ouvrage porté par l'admiration contagieuse d'un comédien libre, d'une inaltérable jeunesse.
Michel Bouquet se manifeste, au long de ces entretiens, dans toutes ses contradictions. Il porte un regard lucide sur l'âme humaine et le déclin culturel et moral de notre monde.
Il s'approche de la mort, s'y préparant en toute quiétude et se rapprochant de plus en plus du passé, des auteurs, du théâtre qui demeure son seul refuge. Bouquet apparaît comme le narrateur de la Recherche du temps perdu de Proust, se rendant compte que les vrais paradis sont les paradis qu'on a perdus. Non qu'il soit passéiste, mais simplement porteur d'une splendeur passée, d'un idéal humaniste qu'il a pu voir de ses yeux, prenant conscience du siècle qu'il a traversé et du temps qu'il retrouve à la fin de son voyage, voyant briller l'étoile qu'il a suivie depuis le commencement.
Ce serait cela, la vocation, une étoile qui protègerait tous les rêveurs. Bouquet se distingue comme un homme d'un autre temps, un ascète rigoriste animé par une foi profane et existentielle, se plaçant en retrait des auteurs qu'il vénère comme des idoles. Le théâtre est sa seule et unique religion.
La question qu'il pose tout au long de ces entretiens, se résume en ces termes : comment vivre sans croire ? ou bien même, plus profondément : comment vivre sans croire au théâtre ?
Depuis des années Pascale Bordet habille Michel Bouquet. La costumière et l'acteur nous livrent ici les liens étroits qui se tissent entre le rôle et ses atours.
La spécificité de cet ouvrage est de contribuer pleinement à une présentation toute nouvelle de l'humaniste italien, Francesco Robortello (1516-1567). On a dit et redit qu'il avait été le premier à commenter intégralement la Poétique d'Aristote mais, jusqu'à présent, on a minimisé le rôle prépondérant que ce pédagogue, éditeur, philologue et philosophe de la Renaissance a joué dans l'instauration de la critique textuelle, dans le renouvellement éthique et méthodique de la lecture des Anciens, dans la (re)définition des genres littéraires. Cherchant à pallier au mieux ces négligences, les différentes contributions du volume donnent une image nouvelle de l'humaniste qu'a été Robortello au sein de la cité, au contact de ses pairs et de ses étudiants ; elles démontrent la grande diversité des domaines de l'antiquité qu'il a explorés avec scrupule et érudition ; elles mettent en exergue la démarche exégétique qu'il a fondée sur une éthique singulière et sur son goût prononcé pour une méthode "ouverte".
Si elles constituent une réhabilitation d'un savant souvent décrié et mal connu, dont la portée de l'oeuvre a largement dépassé les frontières italiennes et a nourri la réflexion des intellectuels européens, elles invitent aussi à prolonger la recherche engagée, notamment par l'édition des nombreux ouvrages que Robortello a publiés entre 1543 et 1567, par l'étude spécifique de chacun d'eux, par l'enrichissement du répertoire récemment constitué de ses échanges épistolaires.
Slapton Sands ! Une plage anglaise de sinistre mémoire pour tous ceux qui, comme le capitaine Schroeder, en avril 1944, avaient participé à l'opération Tiger, la tragique répétition du débarquement en Normandie.
Deux mois plus tard, à Utah Beach, Schroeder et ses hommes étaient bien décidés à venger la mort de leurs camarades.
À travers l'histoire de Leonard Schroeder, suivez l'épopée des soldats américains qui, le 6 juin 1944, ont recouvert les ténèbres de cinq années d'occupation sous une myriade d'étoiles. Les étoiles de la Liberté.
Dans le planeur no 1, les soldats se tenaient par le bras dans l'attente du formidable choc qui ne manquerait pas de se produire lorsque l'avion prendrait contact avec le sol.
Peu après, le Horsa laboura la terre dans une pluie d'étincelles avant de finir sa course à proximité des barbelés qui entouraient le pont.
- Tout le monde dehors ! Grouillez-vous, les gars ! hurla un officier en bondissant de l'appareil...
Partagez l'histoire de la prise du pont de Bénouville avec les hommes de la 6e division aéroportée britannique dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
La vision des vestiges des pontons d'Arromanches embua de larmes les yeux de Julie, qui ne put s'empêcher de frissonner. Les spectres, qu'elle avait pensé exorciser en faisant le voyage jusqu'ici, étaient de retour. Plus présents que jamais...
De la construction du port artificiel d'Arromanches au massacre de la prison de Caen, le matin même du Débarquement, retrouvez les fantômes qui hantent aujourd'hui encore Port-Winston.
Je m'appelle William Bishop.
J'appartiens à la 1re Division d'Infanterie américaine, la fameuse Big Red One.
Nous sommes le 6 juin 1944 et, dans quelques minutes, je vais débarquer sur la plage d'Omaha, dans le secteur de Easy Red.
Une plage qui passera à la postérité sous le nom d'Omaha la sanglante.
Voici mon histoire...
Après l'échec du raid sur Dieppe, le 19 août 1942, les Alliés reconsidèrent les critères de réussite d'une invasion par mer des côtes françaises. Ils ont compris la nécessité de disposer de machines spécifiques pour répondre à des besoins bien particuliers lors du prochain débarquement. Un homme, le major-général Percy Hobart, va avoir la redoutable tâche de coordonner le programme de ces inventions, à la fois surprenantes et extraordinaires, afin d'affronter les obstacles mis au point par l'armée allemande. Du char Rhinocéros au char Crocodile, découvrez dans cet ouvrage, qui réunit fiches techniques, textes et illustrations, ces engins spéciaux, les fameux « funnies », qui se sont illustrés durant la bataille de Normandie.
« Steve, qui devait être le premier à franchir la porte du C-47, sentit son coeur battre la chamade. Cette fois, il n'était plus question de reculer.
- Go !,fit le largueur en lui tapant sur l'épaule.
- Geronimo !, s'écria Barrow en plongeant dans le vide obscur de la nuit.
Très vite, le ciel de Normandie se constella de centaines de corolles. » Revivez la formidable épopée des paras de la 82e aéroportée qui sautèrent sur Sainte- Mère-Église dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
Dans le planeur no 1, les soldats se tenaient par le bras dans l'attente du formidable choc qui ne manquerait pas de se produire lorsque l'avion prendrait contact avec le sol.
Peu après, le Horsa laboura la terre dans une pluie d'étincelles avant de finir sa course à proximité des barbelés qui entouraient le pont.
- Tout le monde dehors ! Grouillez-vous, les gars ! hurla un officier en bondissant de l'appareil...
Partagez l'histoire de la prise du pont de Bénouville avec les hommes de la 6e division aéroportée britannique dans la nuit du 5 au 6 juin 1944.
- Ici Marcel Ouimet de Radio Canada. Je me trouve avec les hommes du Régiment de La Chaudière devant une petite station balnéaire nommée Bernières-sur-Mer.
Des tirs d'obus en provenance des batteries allemandes s'intensifient autour de nous ! L'ordre de l'assaut est enfin donné !
J'imagine l'émotion de nos valeureux soldats en ces instants historiques car, pour beaucoup, dans leurs veines, coule du sang français...
De Montréal à Juno Beach, l'incroyable odyssée des Canadiens qui, le 6 juin 1944, nous ont aidés à recouvrer notre liberté...
- Marcel Ouimet from Radio Canada here. I am with men from the Régiment de La Chaudière before a small seaside resort called Bernières-sur-Mer.
Shellfire from the German artillery batteries is intensifying all around us! The order is finally given to attack!
I can imagine the emotion felt by our troops during these historic moments, for many of them have French blood in them.
From Montreal to Juno Beach, the incredible Canadian odyssey which, on the 6th of June 1944, contributed towards our newfound freedom...
My name is William Bishop.
I belong to the US 1st Infantry Division, the famous Big Red One.
Today is the 6th of June 1944 and, in a few minutes, I'll be landing on Omaha Beach, in the Easy Red sector.
A beach that will go down in History as Bloody Omaha...
This is my story...