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Nikos Kazantzáki
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Dans ce roman écrit entre 1941 et 1943, aux heures les plus sombres de l'histoire de la Grèce moderne, Nikos Kazantzaki, presque sexagénaire, dresse le bilan d'une existence placée sous le signe du conflit intérieur et de la quête philo-sophique. Loin de sa version folklorique popularisée par le film de Cacoyannis et l'interprétation qu'en a donnée Anthony Quinn, l'Alexis Zorba du romancier grec apparaît surtout comme le prétexte à une interrogation sur les formes et le sens de la liberté. Il préfigure la célèbre épitaphe choisie par son auteur : « Je n'espère rien, je ne crains rien, je suis libre. »
« Crois-moi, être un homme, c'est ça : être libre! »
Zorba -
Les frères ennemis
Nikos Kazantzáki, René Bouchet
- Cambourakis
- Cambourakis Poche
- 5 Juin 2024
- 9782366248951
De 1946 à 1949, une guerre civile sanglante divise la Grèce, opposant les bérets rouges communistes aux bérets noirs des forces gouvernementales. Le village de Kastélos n'est pas épargné, ses habitants survivant tant bien que mal parmi les ruines, sous la menace de l'arrivée des partisans réfugiés dans la montagne. Parmi eux, le pope Yannaros fait le choix de l'action pour trouver une issue à cet affrontement fratricide. Tiraillé entre son amour du Christ et son désir de justice, son personnage souligne l'impasse à laquelle mène l'affrontement des deux camps. C'est cependant cette quête d'apaisement qu'il poursuit jusqu'au bout, s'efforçant de jouer les intermédiaires en vue d'une conciliation source de liberté pour tous.
Écrit au plus fort de la guerre civile grecque, ce texte porte l'empreinte du désespoir éprouvé par Kazantzaki face à la violence de ces combats. Condamnation sans faille du dogmatisme de chacun des deux camps, ce grand roman demeure d'une profonde actualité tant il fait écho aux multiples conflits qui ne cessent de déchirer le monde. -
Initialement paru en 1954, ce roman revisite les derniers moments de la vie du Christ, au cours desquels il aurait été tenté d'échapper à son destin pour mener la vie simple d'un homme marié. Perçu comme blasphématoire par les autorités religieuses, ce texte plein d'humanité a valu à son auteur des menaces d'excommunication. Martin Scorsese l'a ensuite adapté au cinéma, non sans controverse, sous le titre «La Dernière Tentation du Christ »(1988).
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Adressé comme à un frère d'âme au grand peintre né en terre crétoise, le «Rapport au Greco» constitue l'autobiographie intellectuelle de Nikos Kazantzaki, et retrace un itinéraire ponctué de voyages et de rencontres. Rédigé dans les années 1955-1956, cette oeuvre puissante qui mêle réflexions profondes et anecdotes dessine un portrait inoubliable du grand écrivain grec, de sa quête permanente d'élévation et de liberté.
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Éloge de la Crète et de son indépendance en pleine occupation turque, «La Liberté et la Mort» est une fresque tumultueuse ayant pour protagonistes deux frères ennemis, l'un turc, l'autre crétois. Kazantzaki y dévoile une nouvelle fois son amour inconditionnel pour sa terre natale et son sens inégalé pour incarner des personnages. Partagé entre douceur orientale et traditions grecques, ce roman explore en profondeur les contradictions et les passions de l'âme humaine, et prolonge sans faiblir le souffle de révolte qui habite «Alexis Zorba».
Roman traduit du grec par Gisèle Prassinos et Pierre Fridas.
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1922, à Lycovrissi, en Anatolie. Comme tous les sept ans, dans ce village grec orthodoxe, les habitants choisissent six d'entre eux pour faire revivre la Passion du Christ durant la Semaine Sainte. Dans le même temps un groupe de Grecs chassés de leur village par les Turcs arrive en quête de refuge, provoquant un enchaînement de drames qui va bouleverser la vie de la vieille cité... Un texte central dans l'oeuvre de Kazantzaki, qui mêle avec émotion mythes et Histoire.
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« Ce fut la graine d'où a fleuri toute mon oeuvre ; tout ce que j'ai pu écrire ne fut qu'un commentaire et une illustration d'Ascèse », écrivit Nikos Kazantzaki à la fin de sa vie.
Composé en 1923, lorsque, résidant à Berlin, Kazantzaki nourrissait le désir de faire oeuvre d'écrivain sans avoir encore produit ce qui pourrait constituer le noyau de son travail, ce texte est la véritable matrice de tous ses écrits à venir. Marqué par le communisme, qu'il découvre alors, et la philosophie de ses deux grands maîtres, Bergson et Nietzsche, il décide de rédiger ce qui fondera le socle de sa pensée.
Conçu sur le modèle du Manuel d'Épictète, il offre au lecteur un véritable viatique, proposant une méthodologie de l'ascèse qui vise à progresser « par degrés » vers une ultime libération, quand bien même celle-ci demeure sans cesse à reconquérir. -
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