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Visages et corps décharnés titubant à travers les villes: dans l'imaginaire occidental, les zombis suscitent l'effroi et servent d'exutoire aux angoisses et fantasmes les plus crus ou farfelus.
Ces morts-vivants, qui ont pour patrie d'origine Haïti, nous fascinent, nous inquiètent, tout en excitant notre curiosité. Qui sont-ils ? D'où viennent-ils ? Existent-ils seulement ? Avec son double regard de médecin légiste et d'anthropologue, Philippe Charlier a enquêté en Haïti, interrogeant des prêtres vaudou, assistant à des funérailles et en examinant des patients considérés comme zombis. Fruit de ces rencontres, on découvre le rôle clé d'un poison redoutable dans le processus de « fabrication » de ces êtres entre deux mondes, mais aussi tout un imaginaire caribéen et africain autour de la mort et du corps.
Tables tournantes, coups frappés dans les murs, fantômes et maisons hantées ont sans cesse fasciné. Mais le spiritisme n'a pas toujours retenu l'attention des chercheurs. Trouble mental pour les uns, superstition pour les autres, comment élever à la dignité d'objet scientifique un tel phénomène ? C'est le pari de Philippe Charlier qui s'attache à nous l'expliquer.
Comment la science a-t-elle tenté d'enregistrer le son des morts, de photographier les fantômes ou les pensées ? Comment le surnaturel est-il devenu, au cours du XIXe siècle, un véritable objet d'étude ? Et surtout, à qui profi tent les revenants et leurs manifestations ?
Dans une enquête inédite, de Rome à Paris, en passant par le Vietnam et l'Écosse, Philippe Charlier interroge les archives et ceux qui refusent de voir la mort comme une inéluctable fin.
Que peut apporter le regard triple du médecin, de l'archéologue et de l'anthropologue au vaudou ? Depuis presque quinze ans, Philippe Charlier sillonne les pistes du Bénin. Il y a acquis suffisamment de matière, de données, d'expériences pour proposer ce récit immersif et analytique.
Au-delà de montrer et d'expliciter que le vaudou est une religion à part entière avec ses codes, ses clergés, ses mythes et ses rituels domestiques et collectifs, on portera un regard nouveau, incisif, pragmatique et original sur cette croyance - et ses actions de « sorcellerie » associées - dans son territoire d'origine, l'Afrique sub-saharienne.
Les Médicis sont-ils vraiment morts empoisonnés ? Que révèle le procès-verbal d'autopsie de Zola ? L'assassinat de Jaurès ou le suicide de Nerval peuvent-ils être encore éclaircis ?
L'enquête policière a dû, dès l'Antiquité, s'associer les services de médecins pour tenter d'apporter une réponse à ces questions. S'il a longtemps fallu se contenter de méthodes scientifi quement peu élaborées, les techniques médico-légales actuelles nous permettent enfi n de remonter le temps. En authentifi ant le crâne d'Henri IV, en démontrant le rapport d'autopsie de Charles XII de Suède ou en replongeant dans le récit des témoins de l'assassinat de Jean sans Peur, Philippe Charlier, le « médecin des morts », revisite quelques-unes des grandes pages de l'histoire du crime.
Les rituels sont un lien entre l'Homme et ses dieux. Face à l'inconnu (maladie, mort, lendemain), ils sont une façon d'organiser le chaos, de « savoir quoi faire », d'éloigner la peur et d'affronter les épreuves. Mais comment passe-t-on du profane au sacré ? Quelle est l'histoire du rituel, son ancrage, sa raison d'être ? Quelle fonction occupent chamans, guérisseurs, hommes-médecines ? Quels supports servent à ces échanges verticaux, entre l'humain et le divin ? Comment comprendre la signification précise des gestes millénaires qui se répètent et se transmettent de génération en génération, de maître en initié, de père en fils ?
Dans cet essai rassemblant de nombreuses cultures issues des cinq continents. Philippe Charlier entraîne le lecteur dans une description et une analyse originale de ces rituels du quotidien et de l'extraordinaire, illustrés par des clichés rarement reproduits, issus du fond d'archives photographiques du musée du quai Branly - Jacques Chirac.
Voici les fantômes du lointain ! Alors que l'Occident a un rapport très « romantique » avec les revenants, ou dicté par le spiritisme ou la religion (Purgatoire), qu'en est-il des quatre autres continents ?
Partant d'objets originaux et de rituels souvent méconnus, Philippe Charlier nous fait découvrir cette façon qu'ont les peuples lointains d'entretenir des rapports entre le monde des vivants et celui des morts. Son récit nous mène des peintures de yurei (ces fantômes japonais) qu'il est possible d'animer, à ces statuettes des « épouses de l'au-delà » en Côte d'Ivoire ; du plus grand masque du monde (Dogon) au plus énigmatique (Grebo). On découvre des fétiches dont l'immense puissance est fondée sur le secret bien gardé de leur constitution (boliw), et des morceaux de bois sculptés chargés d'accueillir les esprits errants de Sibérie ou du sud du Sahara...
Avec ces récits principalement issus d'Afrique et d'Asie, Philippe Charlier continue à tracer les chemins d'une anthropologie de l'invisible. Il nous révèle aussi toute la richesse et toute la force de l'anthropologie qui, en donnant un sens à ces objets et ces rituels, nous aide peu à peu à comprendre la complexité du monde.
Ce livre nous invite à un voyage dans le temps. Au travers d'une vingtaine d'exemples originaux, il tente de dresser un panorama de la paléopathologie, cette discipline scientifique qui consiste en l'étude médicale des vestiges humains exhumés lors de fouilles archéologiques ou conservés dans des collections muséographiques, et des découvertes exceptionnelles auxquelles elle a pu déjà mener. On y croisera l'empoisonnement d'Agnès Sorel et le supplice de Jeanne d'Arc, on assistera à l'exploration d'une relique médiévale, on comprendra comment le coeur du Roi-Soleil s'est retrouvé dans une peinture à l'huile, on verra comment les individus anormaux étaient éliminés en Grèce et à Rome, on dressera un tableau des pratiques magiques centrées sur les cadavres, on décortiquera les rapports d'autopsie des rois de France. Sans oublier Richelieu, Descartes et de nombreux saints.
Paradoxalement, l'étude des cadavres rend les populations du passé bien plus vivantes et plus proches de nous.
C'est à un voyage dans le temps que le lecteur va être convié, en compagnie d'un scientifique qui fait « parler les morts » : analyse moderne de procès-verbaux d'autopsie, exhumation de restes momifiés, comparaisons génétiques, recherches de poisons...Le lecteur va enfiler sa blouse de médecin, prêt à autopsier les personnalités de l'Histoire. Qui vont être ses patients ? Alexandre le Grand, Cléopâtre, Montezuma, saint Louis, Raspoutine, Louis II de Bavière, Le Caravage, Rodolphe d'Autriche, le Chevalier d'Eon, Anastasia et les Romanov, Mozart, Christophe Colomb, Gilles de Rais, Marat, la bête du Gévaudan, Casanova, Marie Stuart, Diane de Poitiers, Foulque Nerra, Henriette d'Angleterre...Squelette après squelette, relique après relique, témoignage après témoignage, on verra si l'Histoire dit vrai, si les causes de décès transmises de génération en génération sont véridiques, et s'il n'est pas possible de tirer le vrai du faux avec les dernières techniques de pointe de la médecine légale appliquées à l'archéologie.
Médecin légiste, docteur ès lettres, Philippe Charlier trace des ponts permanents entre médecine et archéologie. Chroniqueur à la radio et à la télévision, il dirige depuis 2021 la collection « Terre Humaine » chez Plon ; il est également éditeur en chef de la revue Ethics, Medicine and Public Health publiée chez Elsevier.
Au-delà de montrer et d'expliciter que le vaudou est une religion à part entière, avec ses codes, ses clergés, ses mythes et ses rituels domestiques et collectifs, on portera un regard nouveau, incisif, pragmatique et original sur cette croyance (et ses actions de sorcellerie associées) dans le territoire d'origine (Afrique sub-saharienne).
Que va-t-on découvrir ?
- gestes sacrés du quotidien ;
- cérémonies des revenants (Egungun) semeurs de mort symbolique ;
- divination Fâ par les coquillages ;
- consécration de fétiches (avec ce qu'apporte leur examen radiologique lorsque certains ont été transportés en Occident) ;
- fouilles archéologiques dans les palais des rois d'Abomey (permettant de retourner aux origines historiques du vaudou) ;
- récits de l'initiation de l'auteur et des élévations successives (récit « de l'intérieur ») ;
- cérémonies nocturnes avec chevauchement des adeptes par les divinités ;
(« possessions ») - pèlerinages syncrétiques chrétiens/vaudou (« Saut d'eau ») - cérémonie des morts où se croisent une extrême sensualité et une fascination morbide ;
(« Guédés »)
Il y a ceux qui meurent lentement d'une mort douce, ou attendue. Et il y a ceux qui partent de façon brutale : guerre, crime, catastrophe naturelle, suicide, épidémie, accident, exécution, etc. Grâce à l'examen de squelettes provenant de fouilles archéologiques du pourtour méditerranéen, il est désormais possible de reconstituer, cas après cas, un tableau des morts violentes dans l'Antiquité gréco-romaine. Des récits, des anecdotes, des commentaires historiques permettent de préciser ce descriptif complet. L'auteur s'attache également à étudier le devenir du cadavre de ces individus partis avant l'heure ou soudainement, centré sur la peur du retour des morts (nécrophobie) : mise à l'écart, démembrement, magie noire, mutilation, etc. A travers ce voyage dans les morts violentes, c'est à une déambulation dans les bas-fonds de la société antique qu'est convié le lecteur, à la recherche d'un étonnant et méconnu côté obscur.
Philippe Charlier, médecin légiste et anthropologue, a arpenté presque toutes les rues de Paris, notant les particularités architecturales, historiques, archéologiques et anecdotiques entourant les monuments. Classés par arrondissement puis par rue, ces repérages invitent le lecteur à accomplir sa traversée de Paris. Chaque lieu est documenté et illustré, avec une prédilection pour les sujets relatifs aux sciences (médecine, anthropologie) et aux crimes. On y trouvera des incontournables comme le jardin des Plantes ou les arènes de Lutèce, mais aussi des sites cachés que l'on ne peut visiter qu'accompagné, ou d'autres plus insolites...
La Préfecture de Police conserve, dans ses Archives, la mémoire de la criminalité parisienne depuis le Moyen-Age. L'utilisation de la photographie, dès le milieu du XIXe siècle, va fixer de façon pérenne meurtres, assassinats, suicides, accidents, attentats. C'est avec Bertillon que l'art photographique va connaître son heure de gloire, avec, dans le même temps, l'invention d'une criminologie moderne.
Ces clichés photographiques sont autant de fenêtres ouvertes sur les crimes du passé bénéficiant dorénavant d'un réexamen à l'aune de la médecine légale moderne. Près d'une centaine de planches ont été choisies pour leur caractère didactique, et sont l'objet d'une description complète. Huit essais clôturent cet ouvrage, pour mieux cerner le contexte de cet art mis au service de la Justice, dans sa lutte perpétuelle contre « l'industrie du crime».
Sous la direction de Philippe Charlier,
Qui n'a pas rêvé un jour d'être le médecin de Louis XIV ? D'autopsier Agnès Sorel ? De sonder les corps momifiés des Médicis ?
Discipline scientifique aux confins de l'anthropologie physique et de la médecine légale, la paléopathologie permet de reconstituer un à un les carnets de santé de sujets décédés il y a plusieurs siècles, voire plusieurs millénaires. Un corps mort est porteur d'une quantité impressionnante d'informations utiles à l'historien, à l'archéologue, mais aussi à la recherche médicale lorsqu'il s'agit de découvrir l'origine d'une maladie.
Ce livre nous invite à un voyage dans le temps, mais aussi à un voyage dans la mort, la maladie, dans l'ouverture des cadavres, dans cette observation de nous-mêmes que sont les autopsies. On y croisera l'empoisonnement d'Agnès Sorel et le supplice de Jeanne d'Arc, on assistera à l'exploration d'une relique médiévale, on comprendra comment le coeur du Roi-Soleil s'est retrouvé dans une peinture à l'huile, on verra comment les individus anormaux étaient éliminés en Grèce et à Rome, on dressera un tableau des pratiques magiques centrées sur les cadavres, on analysera selon un regard médical certaines descriptions de vampire, on décortiquera les rapports d'autopsie des rois de France. Sans oublier Richelieu, Descartes et de nombreux saints...
Enfin, le lecteur trouvera un inventaire des lieux et des personnages dont l'existence a été éclairée par des études paléopathologiques ; il pourra alors réaliser un jeu de piste, non pas macabre mais instructif, découvrant que sous nos pieds ou à côté de nous dorment des trésors (squelettes ou momies).
Paradoxalement, l'étude des cadavres rend les ruines et les populations du passé plus vivantes. C'est bien le but de cet ouvrage.
Philippe Charlier est médecin (anatomo-pathologie et médecine légale) et docteur ès-lettres (EPHE, IVe section). Depuis 2002, il est chargé de cours en paléopathologie et histoire de la médecine aux Facultés de Lille 2 et Paris 7.
Préface d'Irène Frain
Que savons-nous des malformations humaines dans l'Antiquité gréco-romaine ? Cet ouvrage tente de découvrir la réalité biologique et historique des individus "monstrueux" à partir de cas squelettiques ou de témoignages précis. Résolument didactique, il est servi par une riche iconographie (relevés archéologiques, photographies médicales, etc.).
L'originalité de cette étude consiste dans son approche multidisciplinaire et dans l'utilisation de nouvelles méthodes d'investigation médico-historiques : paléopathologie, icono-diagnostic, analyse de textes (médicaux ou non). Il exploite également certaines acquisitions récentes de la génétique, de l'épidémiologie et de la médecine clinique.
Que ce soit en Grêce, ou dans l'empire romain, Philippe Charlier analyse les questions de la prise en charge ou de l'élimination des sujets "contrefaits", mais aussi les facteurs favorisant leur apparition. Il s'attarde enfin sur quelques cas bien individualisés : cyclopie, sirénomélie, ambiguités sexuelles, boiterie, nanisme, jumeaux fusionnés, membres surnuméraires, etc., dont les légendes, la mythologie et la littérature antiques ont fait un ample usage.
Secrètes de l'histoire , il continue son exploration des maladies ou anomalies physiologiques méconnues. A travers l'étude d'une centaine de statuettes issues d'une collection privée, il décrypte pour le grand public les signes qui manifestent physiquement la maladie.
En se penchant sur l'histoire de ces représentations, Philippe Charlier met en lumière les traditions et les moeurs méconnues. Il montre aussi quels objets ont pu être confectionnés par des artisans pour lutter contre les maladies. Présentées au public pour la première fois, les statuettes de cet ouvrage ont été collectées en des lieux très divers : Papouasie / Nouvelle Guinée - Bornéo - Iles de la Sonde (Lombok, Florès) - Cameroun - Bénin - Congo - Gabon - Nigéria - Mexique.
Paralysie faciale, maladie des hommes sans cou, queue vestigiale, figures d'accouchement ou de chasse, telles sont les anomalies ou les amulettes que le lecteur découvrira dans cet ouvrage. Pour chaque statue, une carte indiquant sa localisation et un descriptif précis aideront le novice à entrer dans l'?uvre et dans son histoire. Les photographies sont le fruit du travail de Vincent Gauvreau. Livre tout illustré en quadri.
« Ouvrez quelques cadavres : vous verrez aussitôt disparaître l'obscurité que la seule observation n'avait pu dissiper. » C'est Xavier Bichat qui tenait ces propos en 1801. Philippe Charlier peut aisément les reprendre à son compte, car la pratique autopsique est toujours bien vivante et nécessaire, tant socialement que d'un point de vue scientifique. Indéniablement, les morts sont utiles aux vivants.
Pour autant, et c'est tout l'objet de cet ouvrage, il est aujourd'hui important, en l'absence de norme précise concernant le corps mort, de questionner les approches encore enseignées. En réfléchissant à la place des sciences humaines dans le cursus et dans l'approche du praticien vis-à-vis du corps mort, Philippe Charlier remet au centre des préoccupations le respect dû au cadavre autant que celui dû aux familles. Car en rendant le corps mort présentable et/ ou accessible au non-initié, que ce corps soit récent ou ancien, le médecin légiste redonne une identité à l'individu.
Pendant un an, sans cesser son travail hospitalier et universitaire, cet anthropologue a sillonné le monde pour mieux comprendre des lieux marquants en rapport avec les rites et les mythes, le corps humain et la mort. Un regard unique sur cette façon qu'ont les hommes d'appréhender l'inconnu. De l'Italie au Sri Lanka, de l'Ecosse à la Thaïlande, en passant par la Guadeloupe ou le Burkina-Faso, Philippe Charlier nous guide dans la découverte de sites, de traditions et de rites religieux originaux ou inconnus : vingt destinations pour comprendre les origines du Vaudou, découvrir la Naples souterraine des morts, se mêler au gigantesque pèlerinage de la Kumbha Mela, dialoguer avec les Derviches tourneurs, suivre les chemins du Graal ou encore décrypter le labyrinthe en Crète...
Chaque chapitre de ce voyage est marqué par des rencontres avec un expert du lieu ou de la thématique, mais également avec des personnes passionnées, habitées par l'endroit qu'elles nous font découvrir.
De quoi Descartes est-il mort ? La science peut-elle expliquer le génie créatif de Picasso ? Qui a vraiment tué Marat, le célèbre révolutionnaire ? Les coeurs de Louis XIII et Louis XIV ont-ils été utilisés pour peindre des tableaux conservés dans les collections nationales ?
Dans ce nouvel opus, Philippe Charlier, le « médecin des morts », revisite quelques-unes des grandes pages de l'histoire de France à travers l'autopsie des organes de personnages célèbres.
Ces différents cas, présentés sous la forme d'enquêtes à la fois historiques et médicales, bénéficient des dernières avancées scientifiques, permettant ainsi de rouvrir des affaires classées et de faire la lumière sur les grands mystères de notre passé. Avec le scalpel du légiste et la truelle de l'archéologue, Philippe Charlier réussit à faire parler nos morts illustres pour notre plus grande curiosité.
Lors de l'occupation américaine d'Haïti, de 1915 à 1934, les Américains ont découvert le culte des zombies et l'ont propagé dans le monde occidental. Aujourd'hui incontournables, les zombies inspirent tous les domaines de la fiction, du cinéma aux romans en passant par les séries télévisées. Mais qui sont réellement ces morts-vivants issus de la culture vaudou ? Un médecin légiste renommé a enquêté sur place et la véritable histoire des zombies s'avère encore plus fascinante et angoissante que les nombreuses fictions qu'elle a inspirées.
Tout au long de sa vie, Pablo Picasso (1881-1973) n'a cessé d'accumuler objets du quotidien et objets d'art. Superstitieux, il estime que chaque chose, si banale soit-elle, renferme un être intérieur, une âme secrète et magique qui le protège. À ces objets où vie intime et souvenirs émotionnels s'entremêlent s'ajoutent de véritables fétiches. Leur statut singulier est lié au souvenir, à la mémoire que l'artiste y attache, au sens symbolique et imperceptible qu'ils recèlent.À travers une galerie illustrée de ces memorabilia - des souvenirs pour lui-même, devenus des souvenirs pour les autres -, ce livre propose d'appréhender l'«Être» Picasso, en explorant une facette méconnue de l'artiste - à la fois sorcier et superstitieux -, lui qui puisait au coeur de son intimité pour exercer sa toute-puissance créatrice.
Sur tous les continents, de nombreuses civilisations ont cherché à conserver intègre le corps de leurs défunts : Égypte pharaonique, bien entendu, mais aussi populations andines, amazoniennes, d'Asie du Sud-Est, d'Océanie, d'Afrique subsaharienne...
Que signi?ent ces pratiques d'embaumement souvent très ritualisées et parfois très techniques ? À quelles croyances se rapportent ces corps incorruptibles ? Que nous apprennent les momies sur les conditions de vie (et de mort) des populations du passé ?
Écrit par les meilleurs spécialistes, ce catalogue très didactique fait le point sur les dernières connaissances autour des momies, et permet de mieux comprendre la richesse et la variété de ces chemins vers l'éternité.
Sous le Haut patronage de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (Institut de France).