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Pierre Alechinsky
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Onze chansons puériles : numérotées par Piere Alechinsky sur une table de multiplication d'écolier
Pierre Alechinsky, Jean Clair
- L'Echoppe
- 18 Octobre 2024
- 9782840683421
Cet ouvrage est la réédition en un format différent d'un ouvrage paru en 1990 et depuis longtemps épuisé et recherché. C'est le seul ouvrage de poésie de Jean Clair, bien connu pour ses écrits sur l'art ; Pierre Alechinsky, son ami, a accompagné chacune de ces « chansons puériles » d'une table de multiplication d'écolier revisitée par son pinceau.
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«Illustrer n'ajoute rien à la compréhension d'un texte. Je n'ai donc pas illustré Un amour de Swann, je me suis permis de décorer les marges. Orner. Cependant mon crayon a commis des infractions, quelques allusions d'une couleur sanguine : l'éclisse d'un violon, la courbe d'une robe, d'un dos, d'une chevelure, la canne théâtrale de Charlus. C'est alors que je me suis vu, côté cour, ajouter un va-et-vient pendulaire - le Temps, n'est-ce pas. Sorte de dessin animé primitif qui, d'un bout à l'autre de l'ouvrage, passe.» Pierre Alechinsky.
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Retrouvée en 1995 en Bulgarie, la mythique édition russe du tout premier poème de Blaise Cendrars, écrit et publié à Moscou en 1907, a fait sensation et suscité de nombreux articles. Notre édition, illustrée de cinq dessins en couleurs inédits de Pierre Alechinsky, reproduit intégralement le livre original russe et en donne une traduction supervisée par Miriam Cendrars, qui a aussi rédigé l'introduction. Forme et style du poème annoncent la modernité autant «qu'il révèle la tragique origine d'un nom nouveau, issu de feu, de braise et de cendres : Blaise Cendrars».
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Traité des excitants modernes
Honoré de Balzac, Pierre Alechinsky, Michel Butor
- Actes Sud
- Babel
- 11 Mai 2013
- 9782742784622
Les effets, souvent curieux, des abus d'excitants. Cet étonnant texte de Balzac illustré de reproductions d'eaux-fortes et de linogravures de Pierre Alechinsky est réédité à l'occasion de l'exposition "Balzac-Alechinsky, Le traité des excitants modernes" présentée au musée Balzac de Saché (Indre-et-Loire) du 1er juin au 30 septembre 2013.
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« En territoire pictural nos yeux se délectent des mouvements d'hésitation ou de décision de la main. Quand on délègue aux mots ce qui ne sort pas forcément d'une boîte de couleurs, les relire imprimés (le livre montre le net et le net m'inquiète) donne des envies de retouches.
Vieilles habitudes du peintre qui travaille uniquement sur manuscrit : le tableau même. Mettons qu'une raison de nature me fait revenir sur mes pas typographiques ; encore que, dans la foulée, mon crayon fonce ici vers de nouvelles pages. » Pierre Alechinsky nous a livré, dans trois ouvrages publiés dans les années 1990 (Lettre suit, 1992 ; Baluchon et ricochets, 1994 ; Remarques marginales, 1997) des souvenirs, des impressions et plein d'anecdotes. Les artistes qu'il a connu tout au long de sa longue carrière artistique, les personnages les plus disparates, les situations les plus cocasses et inattendues prennent forme sous la plume de cet artiste franco-belge qui se révèle aussi créatif en littérature qu'en peinture.
Ambidextre est né de la réunion des ces trois volumes parus chez Gallimard et quelques ajouts.
Il est enrichi d'une iconographie originale sélectionnée par l'artiste pour cet ouvrage, sorte de cabinet de curiosités artistiques.
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Le carnet du chat sauvage
Charles-Albert Cingria, Pierre Alechinsky
- Fata Morgana
- 9 Janvier 2017
- 9782851949820
"Je pense qu'il faudrait redonner sa juste importance au chat". On n'en finit pas de découvrir Cingria. En grand admirateur, Pierre Alechinsky a eu envie d'illustrer ce "carnet", bien entendu autobiographique, où c'est le Cingria vagabond qui transparaît dans la figure féline. Composé en "description ambulatoire", le récit se perd en digressions, surgit brusquement, ronronne placidement ou sort ses griffes, pour finalement ne plus avoir d'importance, tant c'est le charme du style qui s'impose, léger ou grave, sérieux ou badin.
Inimitable. -
Plénièrement ; une journée chez Eliza
Pierre Alechinsky, Julien Gracq
- Fata Morgana
- 15 Mai 2006
- 9782851946720
La figure de Breton a servi, au gré des querelles et des commémorations, d'objet de culte autant que de repoussoir. Le seul sentiment qu'elle n'aie pas inspiré fut l'indifférence. Julien Gracq, qui fut un proche de Breton et lui consacra dès 1948 une importante étude, nous livre ici une très subtile analyse de la fameuse «tyrannie de la liberté» que le poète exerça effectivement sur plusieurs générations, et que ses détracteurs considèrent avec condescendance comme une contradiction sans appel. Le regard fin et sans complaisance de Gracq nous assure d'une chose : l'impérieuse vitalité du surréalisme fut toujours à l'image de la liberté exclusive et rageuse de Breton, et la critique très «politiquement correcte» d'un Breton régalien nous révèle plus que toute autre chose l'état bien famélique de nos aspirations à la liberté.
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Est-ce l'amour ces doigts qui pressent la cosse du brouillard Pour qu'en jaillissent les villes inconnues aux portes hélas éblouissantes L'amour ces fils télégraphiques qui font de la lumière insatiable un brillant sans cesse qui se rouvre De la taille même de notre compartiment de la nuit Tu viens à moi de plus loin que l'ombre je ne dis pas dans l'espace des séquoias millénaires Dans ta voix se font la courte échelle des trilles d'oiseaux perdus Pour le cinquantenaire des éditions Fata Morgana nous avons choisi de rééditer le mythique poème éponyme d'André Breton, écrit à Marseille en 1940 et dédié à sa femme Jacqueline. Et il nous a paru tout indiqué de le proposer à Pierre Alechinsky, à la fois peintre lié au surréalisme comme à Breton qu'il a fréquenté, et fidèle ami qui nous accompagne depuis le début et avec qui nous avons déjà réalisé plus de soixante livres.
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A propos de sa traduction de ces poèmes, Roger Caillois écrit :
«Les plus récents poèmes de Jorge-Luis Borges font mieux comprendre, il me semble, qu'il tienne le proverbe et l'épopée pour les deux genres permanents et inévitables de toute littérature, premiers et derniers, en quelque sorte. C'est sans doute qu'ils illustrent, l'un la sagesse, l'autre la vaillance, que le poète regarde justement comme les deux nostalgies fondamentales de l'homme. Cette réflexion a guidé mon choix.»
Ces poèmes devaient être les derniers de Borges et leur traduction le dernier travail de Roger Caillois. Cette édition bilingue constitue donc le point d'orgue d'une longue communion littéraire et spirituelle. -
Le poète assassiné est le premier texte qu'illustra Pierre Alechinsky, avec ces dix-huit linogravures, en 1948, au terme de sa formation à l'école de la Cambre, mais le livre ne fut pas publié à l'époque.
Ce conte autobiographique, paru pour la première fois en 1916 mais écrit avant la guerre, raconte l'histoire du poète Croniamantal, d'abord adulé par tous, puis lynché lors d'un mouvement de haine général contre la poésie et les poètes.
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Tout le monde connaît les grandes peintures de Pierre Alechinsky, gestuelles, narratives, hautes en couleurs, exposées dans le monde entier. Mais l'artiste excelle dans le petit format, l'objet intime, le cahier adressé à un confident ou à une confidente. Partant d'une carte de géographie, d'un menu de restaurant, d'une gravure ancienne, il « redessine » sa propre scène, son paysage peuplé d'êtres surgis spontanément sous son pinceau.
Dessins inédits.
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Alechinsky ; les affiches
Pierre Alechinsky, Frederic Charron
- Ides Et Calendes
- 17 Septembre 2015
- 9782825802649
Pierre Alechinsky est né à Bruxelles. Il fait des études de typographie et d'illustration à L'École d'architecture et des arts décoratifs de la Cambre à Bruxelles.
Il fait partie du mouvement Cobra, puis dans les années cinquante il séjourne en Extrême-Orient, aux États-Unis et s'intéresse à Action Painting, dont il synthétise les influences combinées.
À partir de 1965, le centre de ses peintures à l'huile sur toile ou à l'acrylique sur papier marouflé sur toile, est cerné d'un cadre peint de petites cases emplies de motifs narratifs ou rythmiques tracés à l'encre de Chine.
Il réalise des ouvres monumentales, souvent des commandes publiques : salon d'attente du Ministère de la culture, hall du Ministère des finances, décoration de la rotonde du Palais-Bourbon.
Initié à la gravure dès 1952, il réalise de nombreuses planches, exécute des ensembles de lithographies et illustre des livres de poètes et d'écrivains.
Il réalise aussi de nombreuses affiches. Elles sont toutes reproduites dans cet ouvrage qui en constitue le catalogue raisonné.
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Peter et pierre ; 40 ans de lithographie
Pierre Alechinsky, Peter Bramsen
- Buchet/Chastel
- 26 Octobre 2006
- 9782283022412
Pendant 40 ans d'amitié et de complicité, Pierre Alechinsky a travaillé avec le grand lithographe
danois Peter Bramsen, dans son atelier à Paris. L'ensemble de ses lithographies, plus de cent
oeuvres en couleurs, sont reproduites dans ce livre, accompagnées de photographies inédites.
Avec un texte de présentation et un entretien avec Peter Bramsen signé Valère Bertrand, et un
texte sur l'expérience lithographique de Pierre Alechinsky.
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L n'est pas courant de suivre la destruction d'un quartier à partir de photographies prises par un petit garçon de 13 ans et des poussières en compagnie de son père qui lui montre le chemin - la manière -, photographies qu'il continuera de prendre adolescent puis jeune adulte. Le Carnet Belleville sur un nuage (blanc sur le ciel noir de fumée) sort de dix rouleaux de pellicule noir et blanc de format 24 x 36 qui vont de l'automne 1966 à l'été 1973. En général, on voit des photographies d'un quartier avant ou après sa destruction. Ici, c'est pendant. Cette suite de photographies est comme un flacon de verre où serait enfermé un génie. S'il sort, le génie du quartier, il sera puissant et entouré de fumée. Méfiez-vous. Transportés sur son tapis volant au-dessus des rues de Paris disparu, il pourrait vous rendre nostalgiques, voire révoltés.
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"Expert en couardise, Face décrânée enduite de nauséine, Protestataire vaporeux, Déclassé de la critique, Flandrophyliseur intempestif, Travaillé par des voix, Déchet de méduse, Pète-sec au coeur sale, Classeur d'artistes
Son insulte favorite : Architecte ! A Bruxelles, les cochers de fiacre l'utilisèrent dès la construction du Palais de justice. D'instinct, des chauffeurs de taxi s'en servent encore."
Malgré les recommandations d'Asger Jorn au jeune groupe COBRA dans les années cinquante, ses principaux représentants, dont Alechinsky et Dotremont, s'étaient à l'époque peu intéressés à l'oeuvre de James Ensor. Ce n'est que plus tard qu'ils reconnaissent en lui un véritable précurseur de leurs propres préoccupations. Pierre Alechinsky fait plus ici que s'acquitter d'une "dette envers Ensor" : son texte et ses illustrations constituent un hommage à part entière à celui qui fut et reste pour lui, au même titre que certains peintres chinois, un maître.
Des rares textes sur James Ensor, celui-ci constitue l'exégèse la plus truculente. -
Plus d'une centaine de dessins pour la plupart inédits de Pierre Alechinsky, dessins exécutés librement sur les planches gravées de l'Icones plantarum sponte nascentium in regnis Daniæ et Norvegiæ, cette encyclopédie de la flore danoise, débutée en 1762 à la demande de différents rois du Danemark et qui s'est échelonnée jusqu'en 1883.
Un siècle après, en 1982, Pierre Alechinsky s'est lancé dans ce "détournement" en glanant chez des brocanteurs ou dans des marchés aux puces, les planches gravées débrochés de l'édition originale.
Dessiner ou redessiner par-dessus des dessins existants : qui n'a pas éprouvé un jour cette irrésistible envie ?
Flora Danica constitue l'une des recherches dans ce registre les plus abouties de Pierre Alechinsky, amateur réputé de gravures et de documents rares. C'est peut-être précisément dans ce jardin botanique de la flore danoise que se cache le véritable jardin secret de l'artiste. C'est aussi la série qui lui tient le plus à coeur.
Le texte de présentation de Dominique Radrizzani, directeur du Musée Jenish et grand connaisseur du dessin et de l'oeuvre d'Alechinsky éclaire les circonstances de cette entreprise singulière.
Né en 1927 à Bruxelles, Pierre Alechinsky étudie la typographie et l'illustration du livre avant de participer activement au groupe CoBrA (Copenhague, Bruxelles, Amsterdam) en 1949, aux côtés d'Asger Jorn, Christian Dotremont, Karel Appel, Constant, Corneille. À partir des années 60, son oeuvre - peintures, dessins, illustrations, gravures et céramiques - connaît une renommée internationale. Il participe à de nombreuses expositions et biennales, dont celles de Sao Paulo et de Venise.
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En 1996, pour le centenaire de la parition de la célèbre et intemporelle pièce de théâtre d'Alfred Jarry, nous demandions à Pierre Alechinsky d'illustrer ce texte de son geste incisif. Il réalisa une trentaine de dessins pour le volume dont nous proposons une nouvelle édition.
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Pierre Alechinsky ; à contre-vent
Pierre Alechinsky, Hélène Cixous
- Galerie Lelong
- Reperes Galerie Lelong
- 13 Novembre 2012
- 9782868821041
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« Christian Dotremont laisse quantité de papiers illisibles. Tant qu'une écriture ne se dirige pas vers le typographe intermédiaire, elle ne regarde que l'écrivain, - lequel renonce à un projet pour un autre, à un poème pour une lettre, pour un voyage (il est libre), ou pour mourir. Alors adieu lecteurs !
Lecteur frustré, je me suis appliqué à déchiffrer quelques malheureux feuillets qui eussent passé du côté de l'engloutissement ou simplement de l'inaperçu, ce qui revient au même. Au fil secret de la plume de Dotremont, souvenirs, idées et coïncidences viennent reformer le plan foisonnant d'une construction laissée à l'abandon : «Cobra-forêt». Ma transcription a fait disparaître quelques obscurités. Je m'en étonne encore. «Toute découverte devient évidence.» » P. A.
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Tapis et caries, «dont le titre vient de longues attentes chez le dentiste à rêver d'Afrique», est le récit poétique d'un premier voyage africain, effectué par l'auteur en 1971 au sortir d'une adolescence avide autant qu'indécise. A l'écriture immédiate, spontanée du carnet de voyage, une voix vient se mêler, non moins libre, mais qui est l'écho intérieur et mûri, plus tardif, de l'expérience. Le texte est précédé d'un long commentaire inédit de Christian Dotremont, lecteur en 1971 d'une première version de Tapis et caries.
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Poésie illustrée par Pierre Alechinsky
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Un Alechinsky peut en cacher un autre
Pierre Alechinsky, Hubert Nyssen
- Actes Sud
- 7 Mars 2002
- 9782742736959
Peintre, dessinateur, graveur, lithographe, céramiste, Pierre Alechinsky est aussi un écrivain d'une belle tendresse et d'un humour délectable. Hubert Nyssen en a rendu compte dans une causerie prononcée au Musée Réattu d'Arles. Ce texte est illustré.