Née en Irlande au début du 18e siècle, fille d'un riche avocat, rien ne prédestinait Anne Bonny à la piraterie.
Pourtant, mue par une insatiable soif de liberté, elle prendra très tôt le large et se délivrera des chaines qui emprisonnaient les femmes de son époque.
Aux côtés du mythique Calico Jack Rakham, elle connaîtra le frisson de la grande aventure et gravera son nom dans l'histoire de la piraterie...
Avec talent, Matteo Mastragostino et Alessandro Ranghiasci mêlent récits d'aventures et réflexions sur la condition féminine pour nous offrir le portrait d'une femme résolument libre.
Depuis leur arrivée à Séoul, quelque chose s'est brisé entre Seong-ji et son amie Ji-won. Elles qui s'étaient jurées de rester unies voient leur relation se désagréger, une fois arrivées en faculté.
Aujourd'hui, Seong-ji est étudiante en comptabilité la journée et employée d'épicerie la nuit. Enfin, pas seulement... Pendant ses heures de travail, elle retrouve Mary, une jeune femme énigmatique qui s'introduit chez les gens la nuit durant leur absence... pour peindre et photographier les lieux.
De nature rationnelle et rigoureuse, Seong-ji se retrouve projetée dans un univers nouveau. Elle découvre un monde presque onirique, fait de liberté et de création... L'exploration des lieux de vie et de l'intimité d'inconnus permettra finalement à la jeune fille de se découvrir elle-même...
Mais ces balades nocturnes favorisent aussi le réveil de souvenirs douloureux et ravivent la douleur liée à la fin de son amitié avec Ji-won.
Qaïs et Leïli sont deux amants éperdument amoureux. Si amoureux que le jeune homme, incapable de contenir sa passion, la chante à tous les vents avec tant de ferveur qu'il reçoit le surnom de « Majnoun » (le fou). Très vite, sa réputation le précède, si bien que le père de Leïli refuse de donner la main de sa fille à ce personnage si extravagant.
Brisé, le poète se laisse dépérir, chantant sans cesse son amour perdu. Tel Orphée, ses paroles apaisent le coeur des désoeuvrés et celui des animaux les plus féroces qui, bientôt, le suivent en cortège. Leïli, quant à elle, se lamente sur sa condition de femme assujettie, qui ne peut même pas, à la différence de son amant, laisser éclater publiquement son désarroi !
Peiné, le père de Leïli décide de la marier à un jeune homme « respectable » qui saura, lui, la rendre heureuse. Assistant au mariage, Majnoun périt de tristesse. Le charme de ses chants rompu, la fureur des animaux sauvages qui formaient son cortège reprend de plus belle et ces derniers dévorent son corps. Repus de ses chairs, tous entonnent l'ultime chant du poète, conjurant sa belle à le rejoindre dans la mort...
À l'été 2022, Lucas Vallerie et Michaël Bunel ont embarqué à bord du Geo Barents, le navire affrété par Médecins Sans Frontières (MSF) pour secourir des migrants en Méditerranée. Le premier est illustrateur et bédéiste, le second est photographe. Si l'ONG les a invités, c'est pour témoigner de ce qu'ils auront vu, porter la voix des exilés et celle des sauveteurs... parler d'histoires plutôt que de chiffres sur un sujet devenu tristement banal.
Au cours de leur rotation, Lucas et Michaël ont dû faire face au pire : voir une embarcation éventrée, une partie de ses occupants d'ores et déjà disparus en mer... Mais ils ont aussi vécu une aventure bouleversante et rencontré des personnalités exceptionnelles, tant du côté des sauveteurs que des rescapés.
Dans ce carnet de reportage à 4 mains, ils racontent la vie à bord du Geo Barents. Croquis, textes et photographies se complètent pour immortaliser une rencontre : celle de destinées venues des deux bords de la Méditerranée.
Au cours des années 1950, une nouvelle génération d'auteurs et d'artistes ébranle l'Amérique avec son style percutant et contestataire. Ils prennent le nom de Beat Generation, nom signifiant à la fois « génération battue », « génération de la pulsation» et « génération en quête de béatitude ». Parmi eux Jack Kerouac, William S. Burroughs, Neal Cassady...
En 1988, le journaliste français Gilles Farcet se rend à New York auprès d'Allen Ginsberg - l'un des plus célèbres poètes américains du 20e siècle, conscience morale de l'Amérique et pilier central du mouvement - pour observer, après trois décennies de culture Beat, vers quelle maturité « la route » chère à Kerouac a conduit ses auteurs.
Ce qui n'était pas prévu, c'est qu'un véritable « clochard céleste » déboule au cours de ses entretiens : poète sauvage, incarnation pure de l'esprit Beat, génie marginal dont les paroles, fusant par giclées épaisses, expriment sans filtre le souffle de la grande pulsation, et entraînent Gilles dans un voyage intérieur « sur la route » de l'initiation psychédélique.
Sur la base des témoignages de Gilles Farcet, Étienne Appert nous (re)plonge dans l'histoire et l'héritage de ce mouvement qui a nourri la plupart des contre-cultures du XXe siècle (beatniks, hippies, punk, écologistes...) et changé la face de l'Amérique.
L'homme pénétré... Derrière ce titre détonnant se cache un tabou à la vie dure ! Dans ce livre, il est évidemment question de la pénétration anale masculine - en particulier chez les hétéros... -, une pratique qui, si on la décortique en profondeur, recoupe bon nombre de problématiques clés de notre société contemporaine (genre, consentement, droit à la différence, respect de l'autre...).
Pour explorer ces thèmes, Martin Py et Zoé Redondo confrontent les points de vue de Johakim, Gaëtan, Alissa et Merwan, quatre personnages aux profils bien divers. Au fil d'une conversation amusante et didactique, chaque membre du quatuor livre et confronte son point de vue sur la question de la pénétration anale chez les hommes, mais aussi plus généralement sur les questions de sexualité et de genre.
En sondant les origines d'un plaisir transgressif, les personnages déconstruisent leurs préjugés respectifs et nos propres barrières, apportant des réponses aux questions essentielles sur la notion de virilité, de féminité, mais aussi d'amitié et de respect du corps.
À mettre entre les mains des curieux de tous genres !
De tout temps, le monde agricole a sélectionné ses semences pour améliorer sa production mais, depuis quelques décennies, des variétés sans cesse plus sophistiquées ont été créées au service d'un productivisme effréné. Les technologies mécaniques, chimiques, biologiques ou génétiques, alliées à l'industrialisation, à la course perpétuelle au rendement nous ont conduit à un désastre environnemental, alimentaire et sanitaire.
Sans même parler des fameux OGM, dont l'usage reste heureusement strictement encadré en Europe, l'agriculture intensive, la surexploitation des terres, l'usage de semences dites « hybrides » ont rendu l'agriculture dépendante de produits nocifs pour l'ensemble du vivant.
Face à cette agriculture dominante, de petits agriculteurs développent, à l'échelle nationale et européenne, une alternative autour des semences anciennes. Mais le combat pour faire valoir leur droit à l'utilisation de semences non issues de laboratoires industriels est rude. En effet, la législation - et les critères de validation pour faire entrer les semences au Catalogue officiel - favorisent les produits industriels, et les agriculteurs agroécologiques ont été contraints d'opérer en toute illégalité durant des décennies.
Avec Semences, Renaud De Heyn nous invite à découvrir les coulisses d'un secteur au sein duquel les intérêts privés l'emportent trop souvent sur la préservation de l'environnement et la santé publique...
En 1991, à la frontière entre Alpes italiennes et autrichiennes, un couple de randonneurs découvre le corps d'un homme momifié, bientôt baptisé Ötzi. Une découverte qui soulève bien des questions : Qui est-il ? À quoi avait ressemblé sa vie ?
Pas facile de le dire... d'autant que l'homme en question est mort il y a plus de 5 000 ans, à la fin du Néolithique. Heureusement pour les chercheurs, l'ancêtre a passé toutes ces années enfoui sous la glace et en est sorti sacrément bien conservé, malgré son âge avancé !
Pourtant, si les études ont permis de déterminer sa condition physique ou encore la composition de son dernier repas, certaines zones d'ombre demeurent. Impossible de connaître précisément son histoire et de savoir ce qui l'a mené à gravir la montagne, jusqu'à plus de 3000 mètres d'altitude, une pointe de flèche dans le dos.
Mais où s'arrête le champ de compétences de la science commence celui de l'imagination ! Colocho nous raconte la vie d'Ötzi et comble ses parts d'ombre avec humour et vraisemblance. En résulte l'histoire captivante d'un homme à qui un oracle a prédit la renommée... d'ici quelques millénaires !
Sara et Dario n'avaient pas prévu d'avoir d'enfants. Trop besoin de liberté, trop de projets prévus à deux...
Un jour pourtant, Sara se rend compte qu'elle est enceinte. S'ensuit une période de tergiversation faite de balades en forêt, de discussions pour déterminer quoi faire. Ce n'était pas voulu, mais cela se fera car cela se fera à deux.
Sans fard, Sara raconte les étapes qui jalonnent toute grossesse ainsi que les peurs et interrogations souvent tues. De la crainte de ne pas aimer l'enfant aux questions d'ordre purement pratique, rien n'est passé sous silence.
Aux côtés du futur papa, Sara vit un tourbillon d'anecdotes teintées de doutes, de rires et d'émotions... Avec sincérité et humour, elle nous fait partager cette aventure à la fois merveilleuse et terrifiante qui est celle de donner la vie.
Julia Nikitina a grandi à Salekhard, dans le Nord de la Russie. Toute son enfance, elle l'a vécue au rythme de cette terre arctique, de ses saisons contrastées, et du fleuve Ob.
À seize ans, pourtant, elle quitte sa ville natale pour Tioumen afin d'y étudier le dessin. L'adaptation à la grande ville est difficile : elle souffre d'agoraphobie, il lui faut faire ses preuves et les doutes l'assaillent. D'autant que son passé se rappelle sans cesse à elle, lui chuchote que sa place n'est pas au milieu des immeubles et des allées goudronnées.
Malgré tout, Julia s'obstine et part, un peu plus tard, pour Saint-Pétersbourg afin d'y poursuivre ses études. Elle veut désormais voir le monde, mettre des kilomètres entre elle et cette terre natale qui n'a en fait rien à lui offrir. Au fil des voyages, pourtant, elle renoue avec ses origines et, petit à petit, comprend : elle porte le Grand Nord en elle.
Un récit délicat sur l'enfance, l'exil, l'attachement à la terre, à la mère.
Comment expliquer le chômage ? Qu'est-ce que le sous-emploi et le halo du chômage ? Comment protéger l'emploi ?
Autant de questions sur lesquelles se penchent Manon Colin et le dessinateur Vincent Brascaglia dans ce nouveau volume de Toute l'éco en BD à destination des élèves de Terminale.
Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Comment la France traite-t-elle ses prisonniers ?
À cette question, il y a ce qui est dit, et ce qui se passe ; il y a la lumière, mais aussi et surtout beaucoup de zones d'ombre. C'est elles que Fabrice Rinaudo a voulu raconter.
À travers quatre itinéraires croisés, il a choisi de montrer ce qui ne se montre pas. Ses personnages, qu'ils soient braqueurs, dealers, cambrioleurs, ou simples gardiens de prison, doivent affronter une réalité brutale où la violence, la détresse et la corruption cohabitent malgré tout avec la débrouille et la solidarité.
Accompagné par Sylvain Dorange et Anne Royant aux dessins, Fabrice Rinaudo nous ouvre les portes d'un milieu clos, sombre, presque secret. Sans concession, il nous dévoile un univers à part entière, ses différents acteurs, ses mécanismes mais aussi ses paradoxes, son absurdité, sa folie.
In fine, un constat : la privation de liberté ne réinsère pas. Elle sanctionne, elle brime, elle humilie, elle favorise le suicide et la récidive. Pendant ce temps, surtout, elle déshumanise. La prison, cette Ogresse, ne protège personne.
Mais plutôt que de le démontrer, cette BD nous le fait éprouver, vivre au travers d'une fiction apre et prenante.
Hayat est le quatrième enfant d'une famille de Doms - une minorité ethnique syrienne mise à l'écart et méprisée par la société. Sa famille habite Ashrafiye, un quartier d'Alep où les différents groupes ethniques cohabitent paisiblement. C'est ainsi que Hayat mène une enfance tranquille, malgré les difficultés qui jalonnent la vie d'une jeune Dom : il lui faut cacher son accent, se fondre dans la masse et voir ses soeurs mariées de force à leurs propres cousins...
En 2000, pourtant, sa vie bascule : son père meurt, et elle finit mariée, à 15 ans, à son cousin Mounir, un homme lâche, accro aux jeux d'argent, et de dix ans son aîné. En 2011, le printemps arabe gagne la Syrie, et petit à petit, les évènements font sombrer le pays dans une guerre civile. Malgré son amour pour Alep, Hayat se voit contrainte de fuir son pays.
Commence pour elle une odyssée depuis Alep jusqu'à Bruxelles, où ses soeurs ont trouvé refuge. Seule sur la route avec ses enfants, elle fera l'expérience de la peur constante, de la faim, de la fatigue et du froid...
Composé à partir de témoignages de réfugiées doms rencontrées par Anaële Hermans et Manal Halil, Hayat, d'Alep à Bruxelles met en lumière un peuple méconnu qui a pourtant beaucoup à raconter...
En 1923, Sigmund Freud, âgé de 67 ans et fumeur invétéré de cigares, découvre qu'il est atteint d'un cancer de la bouche. Longtemps, les médecins lui avaient caché la vérité, persuadés qu'il n'est pas prêt à entendre la nouvelle...
Durant plus de 15 ans, Freud luttera contre sa maladie... tout en refusant d'arrêter de fumer, persuadé que le cigare augmente sa productivité et lui permet de garder une meilleure maîtrise de lui-même.
Dans le même temps, un mal tout aussi redoutabble ronge l'Europe : en 1933, Adolf Hitler accède au pouvoir en Allemagne. Cinq ans plus tard, il annexe l'Autriche. Freud n'a alors d'autre choix que de fuir Vienne pour Londres...
Avec justesse et sobriété, Suzanne Leclair et William Roy nous plongent dans l'intimité du père de la psychanalyse. Ils livrent le portrait d'un homme, loin des fantasmes, face à ses contradictions et ses faiblesses, dans une réflexion autour de notre façon de faire face à la mort et au droit de la choisir.
Quelle est cette idée, pour le moins saugrenue et pourtant historique, d'enrôler un wombat dans la Guerre du Vietnam ?
L'histoire se passe en 1965. En Australie, les jeunes ne se pressent pas dans les bureaux de recrutement de l'armée. Pour pallier ce manque de volontaires, le gouvernement met en place une loterie un peu particulière : elle a pour objectif de désigner les prochains jeunes hommes à envoyer au front en soutien aux troupes américaines...
À Melbourne, Jean McLean, une femme au foyer (et future politicienne australienne), s'insurge contre cet appel aux armes pour le moins... inique. Il en va de même pour ses amis artistes Clif et Marlene Pugh, qui vivent dans le bush australien avec leur wombat Hooper.
Déterminée à renverser ce qu'elle appelle une loterie de la Mort, Jean crée le mouvement Save Our Sons destiné, comme son nom l'indique, à protéger les fils de la nation de la machine de guerre gouvernementale. Avec d'autres militants, elle descend dans la rue pour protester. De leur côté, Clif et Marlene inscrivent Hooper, leur wombat, sur les listes du recensement afin de montrer toute l'absurdité de ce système de recrutement.
Pendant ce temps, dans la petite ville de campagne de Katunga, Bill Cantwell s'engage dans l'armée australienne et, à Saïgon, la jeune Mai Ho écrit des lettres aux soldats sud-vietnamiens depuis sa table d'école.
Lorsqu'arrivent les papiers d'appel de Hooper, le jeune wombat déserte et entre dans la clandestinité...
Au fil de ces intrigues qui se croisent, les destins s'entremêlent et un nouveau monde émerge ; un monde où la compréhension et l'empathie ont davantage de sens que la guerre.
Sur la base d'une solide documentation, Mirranda Burton mèle absurde et tragique, pour composer un saisissant hymne à la paix et à l'empathie.
Comme d'autres établis - démarche amorcée à la suite de mai 1968 et visant à faire entrer des militants maoïstes dans les usines - Fabienne Lauret se fait embaucher aux usines Renault-Flins, dans les Yvelines, le 3 mai 1972.Ce qui devait être une enquête sur les conditions de travail et la proposition d'outils de lutte aux ouvriers deviendra très vite la trajectoire d'une vie. Elle passera ainsi plus de trente-six ans dans les ateliers de couture et au comité d'entreprise de l'usine.Dans cette BD coscénarisée par Philippe Guillaume, Fabienne Lauret retrace une vie de luttes syndicales et féministes, de l'obtention du samedi comme jour de congé à la modernisation des outils de production. Véritable journal d'usine des années 1970 à 1990, ce témoignage raconte la condition ouvrière et les discriminations sexistes qui la révoltaient, sans oublier le racisme omniprésent envers les nombreux immigrés qui occupaient les postes les plus pénibles.Un témoignage tout à la fois personnel, intime, sociologique et historique, à l'heure de la fermeture du site de Flins...Préface de l'historienne Ludivine Bantigny.
Avant de devenir un chanteur au succès éphémère dans les années 1970, Jean-Claude Rémy avait déjà pas mal de kilomètres au compteur, et ce malgré ses 25 ans. Fils d'un Français parti faire carrière en Indochine et d'une nourrice indigène, il est l'un de ces « petits bâtards » issus de la colonisation, comme il aime le dire.
Une fois débarqué en métropole, Jean-Claude a dû se construire malgré une mère restée au pays et un père à l'affection peu démonstrative. Puis vint l'âge adulte, la paternité au Maroc, le retour en France, la chanson sous le patronage de Pierre Perret, le succès entrevu qui finalement se refuse à lui, les amours, les emmerdes, mais toujours l'appel de l'aventure et ce goût pour l'ailleurs...
Après Sur la vie de ma mère, Gaston nous conte la destinée tout aussi passionnante de son père. Et même si cette figure paternelle n'aura finalement pas été très présente dans la vie de son fils, ce dernier brosse avec tendresse le portrait de cet homme singlier, doté d'un appétit gargantuesque pour la vie..
Le Chant De La Machine est une oeuvre graphique de référence sur la culture musicale majeure de la fin du XXème siècle : les musiques électroniques. Le Chant parcourt 40 ans d'histoire de ce genre musical à travers les continents, les villes, les tendances, des musiciens des clubs gay de Manhattan aux ghettos noirs de Chicago, des plages d'Ibiza aux usines de Manchester, de John Travolta à Daft Punk. Au travers d'événements réels ou de personnages plausibles, les spécialistes et néophytes appréhenderont le cheminement de cette musique beaucoup écoutée et pourtant mal connue.
Lors de sa parution initiale en deux volets, en 2000 puis 2002 (Editions Delcourt), Le Chant reçut un très bon accueil presse et public, voire les atours d'une bd culte, aussi bien pour son acuité historique et documentaire que pour son traitement graphique multipliant les styles audacieux et les mises en scènes fantaisistes.
La BD ressort aujourd'hui dans une version intégrale entièrement repensée, bénéficiant en outre de dix pages inédites (autour du groupe culte New Order) et de nombreuses perles graphiques du dessinateur inédites en livre.
Hadleyburg, ville dont la réputation est d'être la plus intègre d'Amérique, reçoit un jour la visite d'un homme mystérieux. Ce dernier est venu pour laver l'offense qui lui a, jadis, été faite par ses habitants : trop imbus d'eux-mêmes, ils en avaient oublié les règles de base de l'hospitalité.
Cet étranger a décidé de porter le fer là où cela leur ferait le plus mal : en faisant voler en éclat leur réputation de probité... Prétendant venir récompenser la personne qui lui porta secours quand il était sans le sou, l'inconnu confie à un des plus honorables habitants une lettre ainsi qu'un sac contenant 40 000 dollars ainsi qu'une enveloppe à ne pas ouvrir. La lettre précise que l'argent est à remettre à ce fameux bienfaiteur dont le nom n'est pas mentionné. Celui-ci se fera connaître en révélant la phrase qu'il avait dite à l'époque à l'indigent et consignée dans l'enveloppe scellée.
L'argent et l'enveloppe sont remis au révérend de la ville. Ce dernier est missionné pour découvrir l'identité du bienfaiteur et la garder secrète jusqu'à la cérémonie durant laquelle elle sera révélée.
Mais Hadleyburg est-elle aussi intègre qu'elle le prétend ? Petit à petit, parviennent au révérend des lettres de ses plus vénérables habitants assurant tous avoir aidé l'inconnu et prononcé la fameuse formule...
En proposant cette réécriture du mythe de la tentation, Mark Twain mettait en scène l'hypocrisie du christianisme américain, à travers les habitants d'une ville respectable qui, peu à peu, révèlent leur véritable nature...
Hanami, en japonais, renvoie aux cerisiers en fleur : au fait de regarder et d'apprécier la beauté de leurs couleurs. Il s'agit d'une ode à la nature et au printemps, d'une invitation à sortir et profiter. C'est ce qu'ont fait Julia et son compagnon Marc, il y a quelques années, lorsqu'ils ont décidé de quitter l'Espagne pour découvrir le pays du Soleil-Levant. Pour ces deux fervents admirateurs de la culture japonaise, c'est ni plus ni moins que le voyage de leur vie qui commence.
Dans ce carnet de voyage en bande dessinée, la découverte du folklore tokyoïte côtoie les péripéties journalières et révèle un pays source d'émerveillements inépuisables. D'abord déstabilisé par les aspects énigmatiques de la culture japonaise, le couple se laisse peu à peu conquérir par ce pays fascinant.
À travers une série de saynètes qui figurent autant d'anecdotes farfelues, Julia nous embarque dans son quotidien, partage ses craintes et ses émerveillements. En grande amatrice de la pop culture japonaise, elle livre une oeuvre riche et ultra-référencée, qui plaira aux experts de l'archipel comme aux grands voyageurs.
Comment expliquer l'augmentation continue des échanges internationaux depuis 1945 ? Comment cette ouverture met-elle en concurrence les nations ? Comment arbitrer entre libre-échange et protectionnisme ?
Autant de questions sur lesquelles se penchent William Honvo et le dessinateur I-Gor dans ce nouveau volume de Toute l'éco en BDà destination des élèves de Terminale.
Jargon et grandes théories financières passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline, décrypter l'actualité économique et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
Comment est structurée la société française ? Quelles inégalités sont compatibles avec les différentes conceptions de la justice sociale ?
Dans ce nouveau volume de Toute la socio en BD destiné aux élèves de Terminale, Claire Fumat accompagnée des illustrateurs Hugo Patrigeon et Valentine Choquet répondent aux grandes questions que soulèvent toutes les problématiques sociétales actuelles.
Jargon et grandes théories sociales passent à la moulinette de la pédagogie et de l'humour pour être exposées en illustrations claires et ludiques facilitant la compréhension et la mémorisation.
Au travers d'exemples humoristiques et décalés, ce livre vous donnera les clés pour comprendre les fondamentaux de la discipline et saisir les enjeux de notre époque.
Tout le programme de sciences économiques et sociales de Terminale dans une série de bandes dessinées à mettre entre toutes les mains !
« Si les Allemands nous arrêtent, moi, je survivrai parce que je suis fort mais pas vous ». Ces paroles, prononcées en 1943 par son père, assassiné à Auschwitz, Serge Klarsfeld ne les oubliera jamais. Après la guerre, il se marie à Beate, une jeune allemande installée à Paris.
Ensemble, ils se font la promesse d'obtenir la mise à l'écart de la vie politique allemande de tous les anciens nazis, puis d'obtenir le jugement et la condamnation des principaux responsables nazis de la déportation, notamment ceux ayant sévi en France. Distribution de tracts, manifestations, tentatives d'enlèvements, la « méthode Klarsfeld » prouve leur obstination à débusquer les anciens criminels de guerre qui vivent paisiblement en toute impunité alors que, durant la guerre, ils occupaient des postes officiels, soit comme gradé nazi avec Lischka, Hagen, ou Barbie soit en tant que collaborateurs français comme Papon, Bousquet ou Touvier...Dans ce roman graphique, Pascal Bresson (le sécnariste de Simone Veil) revient sur les combats de la vie de Beate et Serge Klarsfeld pour que justice soit rendue et que nul n'oublie. Un ouvrage très fort pour l'histoire, la mémoire et la justice, brillamment mis en image par Sylvain Dorange.
En 2005, Nicolas Wild, dessinateur de bande dessinée, trouve à la fois un plan squat et un boulot. Seulement c'est un peu loin : à Kaboul, dans un Afghanistan encore instable après la guerre. Voilà donc ce jeune insouciant transporté dans une capitale en crise, chargé de dessiner une adaptation de la constitution afghane, puis d'oeuvrer à une campagne de communication pour la lutte contre l'opium. Un véritable succès pour cette série portée par l'engouement de ses lecteurs.