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Nouveau Monde
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L'art de négocier sous Louis XIV
François de Callières
- Nouveau Monde
- Histoire
- 25 Juin 2015
- 9782369422242
Paru en 1716, le traité de François de Callières (1645-1717) est un classique de l'art de négocier, à l'origine de théories contemporaines de la diplomatie et de la négociation. L'auteur propose sa conception sur le désordre du monde et le remède que la négociation peut lui apporter. Il décrit les qualités que doit posséder le négociateur.
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Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l'Occupation
Pierre Abramovici
- Nouveau Monde
- Histoire
- 9782369423362
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Secrètes et le paranormal. Pour la première fois, la vie d'Adolf Hitler est ici racontée du point de vue de cette passion. Nous le découvrons, jeune artiste à Vienne et membre d'un ordre néo-templier qui prêche la violence, la haine de l'Église et des Juifs.
Après la guerre de 1914-1918, ancien combattant, il rencontre un journaliste adepte du satanisme qui deviendra son mentor et un théoricien du national-socialisme. Il découvre la mystérieuse société de Thulé, païenne et raciste, qui prône l'éradication des Juifs et des Gitans, et qui veut dominer le monde par la connaissance des grands secrets de l'histoire. Son symbole, la croix de Wotan, préfigure la croix gammée.
Les maîtres de Thulé vont manipuler Hitler, jeune homme déséquilibré et marginal pour servir leurs ambitions. Ils organisent des cérémonies magiques où il devient l'orateur-clé. Poussé par son cercle d'illuminés, nourri de magie et d'astrologie, Hitler devient une figure publique à travers le Parti national-socialiste. Après un séjour en prison, il vit entouré de mages et commence à exercer sa fascination sur les foules allemandes.
Une fois au pouvoir, il se débarrasse de ses anciens mentors, interdisant même les sociétés secrètes en 1937. Toutefois, il continue à consulter Karl Ernst Krafft, un astrologue réputé, et il crée un comité d'astrologues pour orienter la propagande nazie. N'ayant pu prédire la trahison de Hess en 1941, Krafft sera déchu et interné à Buchenwald, en même temps qu'une centaine de voyants. Il reste à Hitler son médecin personnel, un charlatan, ancien de Thulé.
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Les opérations commandos de la Seconde Guerre mondiale
Dominique Lormier
- Nouveau Monde
- Histoire
- 24 Mars 2016
- 9782369423829
La Seconde Guerre mondiale a été marquée par le développement des forces spéciales et des actions commandos chez tous les acteurs du conflit : cette guerre non conventionnelle faite de « coups de main » à l'intérieur des lignes ennemies a souvent joué un rôle crucial, jusqu'à renverser des rapports de force qui semblaient inéluctables.
Pour la première fois, un ouvrage francophone offre un point de vue d'ensemble sur cette « guerre dans la guerre » à travers trente des plus spectaculaires opérations commandos conduites sur tous les fronts, analysant succès et échecs.
Tous les groupes sont ici présentés, des plus fameux (SAS britanniques, FFI français, Spetsnatz soviétiques, hommes torpilles du prince Borghese, commando Otto Skorzeny.) aux plus méconnus (commandos skieurs finlandais, norvégiens, résistants grecs, commandos japonais, Chindits.).
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Stratagèmes ; duperies, tromperies, intoxications pendant la Seconde guerre mondiale
Jean Deuve
- Nouveau Monde
- Histoire
- 23 Mai 2013
- 9782365833721
Récit historique des tromperies mises en oeuvre par les deux camps dans quelques-uns des épisodes de la Seconde Guerre mondiale révélant les recettes et la minutie des hommes ayant conçu ces opérations.
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François Mitterrand ; portrait d'un ambigu
Philip Short
- Nouveau Monde
- Histoire
- 26 Janvier 2017
- 9782369424741
Il fallait sans doute le recul des ans, et celui de l'observateur étranger, fin connaisseur de la France, pour obtenir tant d'informations inédites et produire une biographie de François Mitterrand qui fasse à ce point référence. Correspondant de la BBC à Paris pendant les années Mitterrand, Philip Short brosse le portait d'un homme aux talents et défauts exceptionnels, un esthète machiavélien qui pendant ses deux mandats a conduit la France dans la modernité. Homme de contradictions, il fut à la fois leader d'un mouvement de résistance et décoré par Vichy ; jeune parlementaire conservateur, il devint le leader incontesté de la Gauche unie. Imposant les communistes au gouvernement, il fut le fossoyeur du PCF. Féroce opposant à De Gaulle et à la constitution de la Ve République, il sut à merveille user du système institutionnel et s'inscrire dans une forme d'héritage gaullien... Tout cela en arrivant à gérer une vie privée extraordinairement compliquée. Biographe réputé, toujours à bonne distance de son sujet, Philip Short apporte de nombreux détails inédits sur sa gestion des deux familles , ses maîtresses, son rapport ambigu à l'argent et aux amis riches. Grâce aux archives américaines et britanniques, il dévoile également de nombreux épisodes jusqu'ici inédits de ses relations avec Reagan, Thatcher, Kohl, Gorbatchev... Cette biographie menée d'une plume alerte a été saluée par la presse anglo-saxonne et s'impose déjà comme une référence.
Ancien correspondant de la BBC à Paris, historien, Philip Short est le biographe de Mao Tse Toung (Fayard) et de Pol Pot (Denoël). -
Heydrich, l'homme clé du IIIe Reich
Edouard Calic
- Nouveau Monde
- Histoire
- 25 Septembre 2014
- 9782369420439
Edouard Calic met en lumière ce que fut l'action réelle de Heydrich, ancien officier de marine distingué par Himmler et mis à la tête du SD, le service de sécurité de la SS. Il joua un rôle important dans l'organisation de l'appareil concentrationnaire nazi et fut l'un des concepteurs de la Solution finale et de l'extermination des Juifs.
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La fabrique des "barbouzes" ; histoire des réseaux Foccart en Afrique
Jean-pierre Bat
- Nouveau Monde
- Histoire
- 26 Janvier 2017
- 9782369424758
La décolonisation de l'Afrique a été synonyme, pour la France gaullienne, de lutte anticommuniste et de défense de son domaine réservé. En 1960, le Congo devient le point de fixation de la guerre froide. Face aux Américains, aux Soviétiques et à la Tricontinentale (organisation regroupant les forces anti-impérialistes d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine), la France entend mener sa politique depuis Brazzaville. Dès la fin des années 1950, le SDECE prépare sa politique africaine en vue des indépendances. Mais même les services secrets ne peuvent pas tout se permettre : c'est là que les barbouzes entrent en scène, pour assumer cet illégalisme d'Etat. Leur passé importe peu, seules leurs compétences anticommunistes constituent le critère de sélection. La liberté d'action et le pouvoir des barbouzes a un revers : la République française niera officiellement avoir eu connaissance de leurs agissements. Et pour cause, ils constituent la face cachée de l'histoire de France depuis la Libération : ce sont d'anciens épurés, des employés des officines clandestines de la IVe République, des activistes des complots du 13 mai 1958 (putsch d'Alger), des collaborateurs de Foccart ou des agents clandestins du SDECE.
Jean-Pierre BAT est archiviste paléographe (Ecole nationale des chartes), agrégé et docteur en histoire (Université Paris Panthéon-Sorbonne). Il est chercheur affilié au CNRS (Institut des mondes africains) et chargé d'études aux Archives nationales. -
Sylvia ; une vie au coeur du Mossad
Ram Oren, Moti Kfir
- Nouveau Monde
- Histoire
- 24 Septembre 2015
- 9782369422181
Pour la première fois, un cadre du Mossad raconte les opérations les plus secrètes d'un service mythique, en rédigeant la biographie d'une femme qui a marqué tous ceux qui ont travaillé avec elle : Sylvia Rafael.
Née en Afrique du Sud d'un père juif et d'une mère chrétienne, aussi belle qu'indépendante d'esprit, la jeune Sylvia rejette un avenir tout tracé de femme au foyer pour émigrer en Israël. Fervente sioniste, elle est repérée et recrutée par le Mossad, où elle montre des qualités exceptionnelles.
Formée aux opérations spéciales, volontaire pour les missions les plus périlleuses, elle est envoyée à Paris dans les années 1960 en tant que photographe. Après le massacre des athlètes israéliens aux jeux Olympiques de Munich en 1972, elle participe à la traque des membres de Septembre noir et de leur cerveau, Ali Hassan Salameh, et à l'épisode tragique de Lillehammer au cours duquel l'équipe du Mossad abat un jeune Marocain.
Arrêtée par la police norvégienne, Sylvia est jugée et passe deux ans et demi en prison. Elle y tombe amoureuse de son avocat, Annæus Schj dt, un ténor du barreau norvégien qui mobilise les plus hautes instances du pays pour obtenir sa libération.
Récit à suspense, témoignage inédit sur les rouages du Mossad, destin incroyable d'une des plus grandes espionnes du siècle, Sylvia est aussi l'hommage d'un maître espion à la plus douée de ses élèves.
Né en 1937, Moti Kfir, ancien directeur de l'école d'entraînement des Opérations spéciales de l'Unité 188 (renseignements de l'armée israélienne), fut pendant plusieurs décennies un pilier du Mossad. Il fut, dans les années 1970, le supérieur de Sylvia Rafael en Europe et participa activement à la formation des nouvelles recrues.
Né en 1936, Ram Oren est un journaliste et un romancier parmi les plus connus en Israël. Ancien avocat, auteur de vingt-cinq ouvrages, il a été surnommé le « John Grisham israélien ». -
Un an après le début de la guerre d'Espagne, le 26 avril 1937, les avions de la Légion Condor décollent. Le chef d'état-major allemand décide de bombarder Guernica, une petite ville basque de 7 000 habitants, jugée d'importance stratégique. Ordre est donné de mitrailler et de lâcher les bombes, sans égard pour la population civile. Les bombardiers et les chasseurs attaquent la ville un jour de marché, de 16h30 à 18h00, en utilisant pour la première fois des bombes incendiaires. Les deux tiers des maisons, la plupart en bois, sont détruites. A la faveur de ce bombardement, les nazis mettent au point une stratégie de la terreur qu'ils réemploieront pendant la Seconde Guerre mondiale : le sinistre sifflement des stukas. Après deux ans d'enquête, les auteurs ont reconstitué, minute après minute, les dernières heures de Guernica. Grâce à leurs talents d'historien et d'écrivain, le lecteur se retrouve lui aussi sur les lieux : deux religieuses sont en observation sur le toit du couvent des carmélites, dans lequel un hôpital de fortune fonctionne jour et nuit, des enfants jouent sur la place du marché quand, à l'horizon, apparaît l'escadrille des Heinkel-111, puis celle des Junker-52.
Gordon Thomas est auteur de nombreux best-sellers. Il a publié 37 livrestraduits dans le monde entier, dont la majorité traite des services secrets. -
En 1942, la 6e armée allemande atteint les faubourgs de Stalingrad où commence une bataille de cinq mois, parmi les plus dures de l'Histoire. L'armée Rouge oppose une résistance tenace aux troupes du Führer, au prix de souffrances extrêmes de part et d'autre. Tout bascule lorsque le maréchal Paulus, face à l'inéluctabilité de la défaite, décide de cesser le combat. Ce revers est un véritable tournant psychologique et militaire, largement exploité par la propagande soviétique. Le IIIe Reich perd sa meilleure armée et doit renoncer à tous ses objectifs stratégiques dans le Caucase. Moins de 10 000 soldats allemands reverront leur pays. Associé pour toujours à ce désastre, et seul maréchal allemand à avoir été capturé par l'ennemi, Friedrich Paulus est une personnalité controversée. Retrouvés et publiés après sa mort, ses carnets constituent une source inégalable sur la conduite de la guerre et sur son action personnelle face aux ordres de Hitler. Ils offrent un point de vue unique sur l'invasion de l'URSS et la terrible bataille de Stalingrad : le regard lucide et factuel d'un des généraux allemands les plus méconnus, reflet exact de sa pensée stratégique et de ses décisions tactiques lors de cet épisode majeur de la Seconde Guerre mondiale.
Journaliste et historien, Boris Laurent est spécialiste du conflit germano-soviétique et des relations internationales durant l'entre-deux-guerres et la Seconde guerre mondiale. Il est également membre de la Commission française d'histoire militaire. -
Réédités pour la première fois depuis leur parution en 1958, ces Mémoires du maréchal Montgomery racontent l'ensemble de sa carrière militaire, depuis ses débuts dans l'armée coloniale en Inde jusqu'à la victoire contre le nazisme et l'entrée dans la guerre froide. C'est pendant la retraite de Dunkerque que son génie militaire se révèle dans toute sa dimension, avant que ses campagnes victorieuses en Afrique du Nord puis en Italie ne lui assurent la postérité. La fin de sa carrière fut plus contrastée, « Monty » ne parvenant pas à s'imposer dans les méandres politiques d'après-guerre.
D'une franchise confinant parfois à la brutalité, ce récit dévoile un officier orgueilleux, plus proche de ses hommes que des hautes sphères politiques et militaires. Il valut à son auteur de se brouiller avec Eisenhower, accusé d'avoir inutilement prolongé la guerre d'une année. C'est aussi dans ces Mémoires que le maréchal Montgomery a exposé sa conception du leadership, texte aujourd'hui encore lu et enseigné dans les écoles militaires du monde entier.
Le field marshal Bernard Montgomery fut officier d'infanterie britannique lors de la Première Guerre mondiale et devint général après sa victoire contre les Allemands à El-Alamein, tournant de la guerre en Afrique du Nord. Il prend part à l'opération Overlord et c'est comme maréchal qu'il participe à la conquête de l'Allemagne. Après la guerre, il devient chef d'état-major impérial puis adjoint au commandant suprême des forces atlantiques, avant de prendre sa retraite en 1958.
Paul Villatoux est docteur en histoire. Il a publié plusieurs centaines d'articles sur l'histoire militaire et une dizaine d'ouvrages parmi lesquels La guerre psychologique, des origines à nos jours. Il a notamment présenté la réédition de Croisade en Europe de Dwight Eisenhower et Hitler parle à ses généraux chez Nouveau Monde éditions. -
Georges Pompidou ; 1911-1974
Abadie Corcelette, Frédéric Abadie
- Nouveau Monde
- Histoire
- 5 Décembre 2014
- 9782369420972
Qui était vraiment Georges Pompidou ? Directeur de cabinet, Premier ministre, il fut le collaborateur du général de Gaulle pendant plus de vingt ans, parfois son confident ou son émissaire personnel. Normalien, banquier, Pompidou l'Auvergnat est aussi un personnage romanesque. Son destin est celui d'un homme ambitieux, contrarié dans son désir. Lui, le non-résistant, ne fut jamais accepté par la "famille".
Fut-il d'ailleurs gaulliste ? Ou ce qu'il est convenu d'appeler un homme politique ? Populaire, amateur de boeuf-carottes, passionné de poésie et d'art moderne, mort tragiquement avant d'avoir achevé son mandat, l'homme de l'industrialisation française et du nucléaire fut-il simplement l'héritier du Général, ou l'un des derniers humanistes passionnés par le service de l'Etat ?
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Hitler parle à ses généraux ; conférences militaires au QG du Führer
Paul Villatoux
- Nouveau Monde
- Histoire
- 19 Mars 2015
- 9782369421030
A partir de 1942, Hitler décida de faire consigner les débats qu'il avait depuis 1940 avec ses chefs militaires sur les opérations de guerre. Lors de la débâcle de 1945, ces archives furent incinérées, mais une cinquantaine de rapports échappèrent à la destruction. La sélection des moments les plus significatifs aboutit à cet ouvrage étonnant par lequel on entre de plain-pied dans la machinerie nazie. On y découvre les méthodes de commandement de Hitler, l'atmosphère de son QG, l'attitude de son entourage et certains projets, comme celui, à l'approche de la défaite italienne, d'occuper le Vatican et de faire prisonnier le pape. Sans cette source inégalable, il serait impossible de distinguer les responsabilités de Hitler de celles de ses principaux généraux dans la poursuite de la guerre. Ces comptes rendus sont d'autant plus importants qu'on n'a longtemps décrit Hitler en tant que chef de guerre qu'à travers leurs récits. Or on découvre ici un certain coup d'oeil et un instinct de la manoeuvre, une maîtrise de la littérature et de la théorie militaires. Au passif, on mesure l'étendue de son ignorance des règles d'un état-major, sa défiance envers ses propres généraux, qui finit par empêcher tout débat. Aux erreurs de manoeuvre s'ajoutent aussi des ingérences tactiques de plus en plus fréquentes, basées sur des souvenirs de la Première Guerre mondiale, d'où des dialogues parfois absurdes.
Spécialiste en histoire militaire, docteur en histoire, Paul Villatoux est notamment l'auteur de La République et son armée face au «péril subversif» (2005) et La guerre psychologique, des origines à nos jours (2008). -
Ce livre est unique : il est non seulement la biographie d'un criminel, mais aussi le récit d'une descente aux enfers dans le camp de concentration de Sachsenhausen-Oranienburg où Edouard Calic, journaliste, a été déporté pendant trois ans. Il y décrit l'univers carcéral et les pratiques des tortionnaires nazis. C'est dans ce camp que Himmler installa son état-major, quartier général de tous les camps de concentration d'Allemagne et des pays occupés. C'est là que sous son contrôle, l'inspection centrale des SS mit au point les différentes méthodes d'utilisation des instruments de destruction massive (chambres à gaz et fours crématoires) avant de les mettre en application dans les autres camps. C'est là qu'on internait essentiellement des prisonniers dits politiques - dont Léon Blum -, souvent exécutés avec toute leur famille, et qu'un atelier de fausse monnaie fut installé, produisant environ quinze millions de livres sterling, qui devaient s'ajouter à l'argent soustrait aux prisonniers, pour soutenir l'effort de guerre allemand. Centre de formation des SS - où l'on enseignait l'espionnage, la subversion et l'assassinat - Sachsenhausen fut aussi le lieu d'expérimentation d'armes secrètes sur les prisonniers-cobayes. En décrivant le fonctionnement de ce camp et l'empire de Himmler, Calic y fait le portrait de ce l dirigeant nazi, maître de la SS et chef des polices allemandes, organisateur du combat contre l'ennemi et de la solution finale du problème juif. Edouard Calic ne manque pas d'y décrire avec précision les réseaux de résistance au sein du camp, les sabotages et les plans de rébellion, dans lesquels il joua un rôle clé.
Lorsque éclate la Seconde Guerre mondiale, Edouard Calic est étudiant à Berlin et correspondant d'un journal yougoslave. Il a ainsi l'occasion d'approcher des théoriciens du nazisme et des personnalités politiques telles que Heinrich Himmler et ses deux principaux adjoints, Heydrich et Müller, avant d'être déporté pour faits de résistance. -
Voici les Mémoires d'un des espions les plus surprenants de l'Histoire. Fils d'une Allemande et d'un Egyptien, Hussein Gaafar (alias John Eppler), illustre à merveille les liaisons sulfureuses entre nationalistes arabes et nazis pendant la Seconde Mondiale. Recruté 1937 par l'Abwehr, il parcourt la Turquie, l'Iran, L'Afghanistan et l'Egypte et devient l'agent de Berlin pour le Moyen-Orient. Il infiltre les services secrets britanniques sous l'uniforme anglais, accompagne le grand mufti de Jérusalem auprès de Hitler, et travaille avec un jeune officier du nom d'Anouar el-Sadate. Son principal fait d'armes est son ultime mission d'espionnage pour le compte de Rommel, sous le nom de code Condor . Au printemps 1942, l'Afrika Korps semble en mesure de battre la 8e armée britannique et de s'emparer du Caire. Gaafar, muni d'un émetteur-radio, s'installe dans la capitale égyptienne et informe Rommel des mouvements de l'armée anglaise. Mais une monumentale erreur de l'Abwehr met en péril sa mission...
Yvonnick Denoël est historien et éditeur, spécialiste du renseignement. Il a publié en collaboration avec Gordon Thomas Le livre noir de la CIA (Nouveau Monde éditions, 2007), bientôt traduit en plusieurs langues, et vient de publier 1979, guerres secrètes au Moyen-Orient (Nouveau Monde éditions). -
Titus Flaminius ; la route de la soie
Jean-françois Nahmias
- Nouveau Monde
- Toute Une Histoire
- 15 Octobre 2009
- 9782847364743
Mars 54 av. J.-C. Titus Flaminius, le célèbre avocat romain, se lance dans la politique sur les instances de César qui veut en faire son gendre. Il a l'intention pour cela d'adopter Simplicia, la fille d'un de ses officiers mort héroïquement, et de l'offrir en mariage à Titus. C'est à la réception de Crassus, l'homme le plus riche de Rome, que la jeune femme lui est présentée. Intimidée, cette dernière s'isole, et Titus la voit s'entretenir avec le maître des lieux. Quand il la retrouve, elle est très inquiète, mais refuse d'en donner la raison. Hélas, arrivée au domicile de Titus, Simplicia est assassinée. Titus trouve auprès d'elle une étoffe inconnue, d'une douceur insolite... Quelque temps après, il est lui-même victime d'une agression. Persuadé que les deux affaires sont liées, Titus mène une double enquête. Pour cela, il rejoint, en Mésopotamie, les troupes romaines en lutte contre les Parthes, le seul peuple qui semble connaître la route secrète de la soie...Jean-François Nahmias a écrit avec Pierre Bellemare de nombreuses émissions pour la radio et la télévision, dont ont été tirés une trentaine d'ouvrages. Il est l'auteur de romans historiques L'Enfant de la Toussaint, La Nuit mérovingienne et L'Illusion cathare (prix Jean d'Heurs du roman historique 1997), ainsi que d'une biographie en deux volumes de l'empereur Titus.
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Le sang des cordeliers
Adeline Paulian-pavageau
- Nouveau Monde
- Toute Une Histoire
- 23 Avril 2010
- 9782847365108
Le Berry, 1220. Maître Simon, drapier, est assassiné.
Le jeune frère Hugues, 16 ans, qui vient de quitter le monastère des Bénédictins - dirigé par l'odieux Rémi d'Aillac - pour rejoindre l'ordre des Cordeliers, est chargé de l'enquête par Guillaume de Chauvigny, son seigneur. De retour d'une croisade en terre sainte, ce dernier a ramené deux moines de l'ordre des Cordeliers, suscitant la colère de Rémi d'Aillac. Entre les deux hommes, une guerre, déjà sourde, éclate au grand jour, Rémi d'Aillac accusant Chauvigny de faire de la concurrence à son monastère en invitant les Cordeliers à construire le leur. Très vite, en effet, les habitants se détournent des Bénédictins pour offrir leurs dons et leur aide aux Franciscains. Simon, le riche drapier, est l'un d'entre eux : offrant jusque-là ses dons à l'abbaye bénédictine, il décide d'en faire bénéficier les Cordeliers. À qui profite le crime ? À Rémi d'Aillac, furieux de se voir ôter de généreux subsides ? Au neveu de Simon qui en est l'héritier ? Ou à maîtresse Alice, la bonne amie de Simon ?
Frère Hugues, aussi sagace et vif qu'il est chétif et bossu, ne tarde pas à découvrir que les assassins potentiels sont nombreux, d'autant qu'un autre meurtre, double cette fois-ci, est commis à l'abbaye.
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Juillet 1870. Dans le quartier de la Bastille, Sébastien Blanchard apprend la menuiserie aux côtés de son père. Un jour, un certain Monsieur Schmidt lui confie fébrilement la réparation de deux tiroirs. Mais pourquoi cet individu menaçant tient-il tant à les récupérer dès le lendemain ? Quel secret cherche-t-il à cacher ? Le jeune garçon se retrouve bientôt plongé au c?ur de la pègre parisienne. La guerre contre la Prusse fait rage et Bastien assiste à la déroute de l'armée française : Paris est envahi, des barricades s'élèvent et la république du peuple est proclamée. Un souffle d'espoir envahit les rues et les complices de Monsieur Schmidt profitent de l'agitation pour multiplier les assauts contre l'atelier de la rue Saint-Antoine. Bastien doit faire face à une série d'agressions et de filatures tandis que ses proches entrent en résistance. Un siège interminable commence alors, et l'enthousiasme populaire se transforme en colère. De nouveaux idéaux résonnent sur les pavés et Bastien participe avec bonheur à la Commune. La capitale est en liesse et la misère fait place à une atmosphère de fête. Mais de nouveaux dangers se profilent...
Bertrand Solet a publié une soixantaine d'ouvrages pour la jeunesse, en particulier des romans historiques. Il a reçu de nombreuses récompenses : le prix Jean Macé de la Ligue de l'enseignement, le prix Jeunesse Saint-Dié-des-Vosges, le prix de l'Eté du livre de Metz... Chez Nouveau Monde éditions, il a publié En Egypte avec Bonaparte (Grand Prix des jeunes lecteurs - PEEP). -
Histoire des polices en France : De l'Ancien Régime à nos jours
René Lévy, Jean-marc Berlière
- Nouveau Monde
- Histoire
- 20 Juin 2013
- 9782365833790
Combinant histoire longue et histoire immédiate, ce livre propose la première synthèse globale des polices sur trois siècles, couvrant leurs principales missions : l'ordre public, la police criminelle et la police politique. De la création de la lieutenance de police par Colbert et Louis XIV en 1667 au récent rattachement de la gendarmerie nationale au ministère de l'intérieur, en passant par la création de la Police Nationale par Vichy au printemps 1941 et le rattachement de la préfecture de police à la Police Nationale par de Gaulle en 1966..., tout montre l'attention extrême de tous les régimes pour un instrument qui semble inséparable du politique. Malgré l'image courante d'une institution purement étatique et centralisée, l'ouvrage s'attache à décrire un monde pluriel, traversé de concurrences séculaires entre le privé et le public, le local et le national (voire l'international), le civil et le militaire, les amateurs et les professionnels. C'est l'histoire de toutes ces polices, de leurs rapports délicats avec le - pouvoir, de leurs réformes et de leurs missions, des fantasmes et des sentiments contradictoires qu'elles suscitent qui constitue l'objet de cet ouvrage sans précédent.
Jean - Marc Berlière, historien, professeur émérite à l'université de Bourgogne, et René Levy, sociologue et directeur de recherche au CNRS, tous deux chercheurs au centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales (CESDIP) étudient l'objet police depuis trente ans et lui ont consacré de nombreux ouvrages et articles. -
Histoire des Etats Unis ; des origines à nos jours
Albert Desbiens
- Nouveau Monde
- Histoire
- 14 Juin 2012
- 9782365833134
Au début du XVIIe siècle, une poignée d'Anglais s'établissent en Virginie et, en Nouvelle-Angleterre. Comment, de quelques colonies misérables, la nation américaine va-t-elle jaillir ? Pourquoi des dizaines de millions d'hommes et de femmes traversent-ils l'Atlantique pour immigrer en Amérique ? L'industrialisation du XIXe siècle cache-t-elle, derrière de formidables réussites, des, réalités plus sombres, voire dramatiques ? Quel rôle décisif les Américains joueront-ils dans les deux guerres mondiales du XXe siècle ? Autant de questions que soulève l'historien québécois Albert Desbiens, avant de décrire les Etats-Unis d'après 1945, s'engageant dans la guerre froide contre l'Union soviétique et proposant au monde entier un modèle de démocratie et de prospérité. L'auteur poursuit sa mise en perspective en montrant que cette domination ne va pas sans incertitudes : en effet, la guerre du Viêt Nam, les conflits raciaux, la contre-culture et le bouleversement des moeurs divisent et inquiètent l'opinion américaine, et l'affaire du Watergate porte un rude coup aux institutions politiques. Enfin, à la fin des années 1980, l'effondrement de l'Union soviétique semble faire des Etats-Unis la seule superpuissance de la planète. Mais les attentats du 11 septembre 2001 et la crise mettent un terme à la prospérité : désormais le terrorisme international menace la sécurité des Etats-Unis.
Albert Desbiens enseigne depuis plus de trente ans l'histoire des Etats-Unis à l'Université de Québec à Montréal. Il préside l'Association québécoise d'études américaines. -
1943 : Albert a 23 ans. Adolescent, il s'est lié d'amitié avec Jordi, un jeune Catalan. Mais depuis le début de la guerre civile espagnole, il ignore ce qu'est devenu son camarade. Seul un courrier de 1939 lui apprend qu'il est en fuite.
Autre sujet d'inquiétude : un matin, son collègue du même âge reçoit sa convocation au Service du travail obligatoire imposé par l'occupant allemand.
Pour Albert, pas question de travailler pour l'ennemi. Avant même de recevoir la lettre, il décide de mettre en oeuvre son plan d'évasion pour fuir les autorités. Il quittera Paris en train, direction Perpignan, et de là, avec l'aide de ses proches, il rejoindra l'Espagne.
Commence alors un périple semé d'embûches, de peurs et de trahisons... Mais grâce au soutien de ses compagnons d'infortune, Albert gardera l'espoir de revoir son ami Jordi, opposant au régime de Franco.
Guillemette Resplandy a publié plusieurs ouvrages pour la jeunesse dont Thomas l'Aristoloche et l'empoisonneur fou (Le Pommier, 2006) et Thomas l'Aristoloche et le secret du basilic (Le Pommier, 2007), ainsi que des recueils de nouvelles pour adultes. Elle signe ici son premier roman historique. -
Le jour de ses noces, Azalaïs apprend la vérité sur son futur époux. Loin d'être Corrado di Ferragosto, favori de la reine Jeanne, le napolitain Vittorio Farnèse n'est que son représentant ! Il est envoyé auprès d'Azalaïs pour contracter un mariage par procuration, chose commune au Moyen Âge. Mais Azalaïs aime le jeune homme, lui aussi éperdument amoureux d'elle. Sur les conseils avisés d'une Gitane, Marie des Atlantes, ils se rendent auprès de la reine, accompagnés des hommes du village. d'Azalaïs suppliera la souveraine d'annuler l'ordre royal la condamnant au malheur auprès du cruel et ténébreux duc di Ferragosto. La sensible et fragile reine, alors prisonnière des notables d'Aix-en-Provence et qui ne jouit plus de son autorité, réussira-t-elle à aider les jeunes gens ? C'est sans compter avec les pouvoirs de Ferragosto... et ceux plus méconnus du père d'Azalaïs.
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Napoléon, héritier de la Révolution Française ? C'est en tout cas la thèse de Georges Lefebvre pour qui la dictature imposée à la France était nécessaire à la préservation de l'oeuvre révolutionnaire après l'échec de la Terreur. L'auteur est sensible à la complexité du personnage de l'Empereur : Napoléon est à la fois un général qui s'appuie sur l'armée et prend le pouvoir grâce à elle, un fin politique qui assoit son régime sur le soutien des notables qu'il privilégie tout en les contrôlant, et un homme de loi qui ne remet jamais en cause le principe d'égalité civile, grande conquête de la révolution. Page essentielle dans l'histoire du Consulat et de l'Empire, le Napoléon de Georges Lefebvre reste un classique tant pour l'importance des données factuelles qu'il propose sur le monde au début du XIXe siècle que pour les analyses qu'il fournit sur la nature du régime napoléonien et le caractère inéluctable des guerres qu'il a conduites.
Georges Lefebvre (décédé en 1959), professeur à la Sorbonne, fut un des plus grands historiens de la Révolution-française, le premier à insister sur ses causes sociales dans le prolongement de ses études pionnières sur la paysannerie française au XVIIIe siècle. Cette nouvelle ; édition est présentée par Jacques-Olivier Boudon, président de l'Institut Napoléon, professeur à l'Université de Paris IV, où il succède à Jean Tulard.