1932. Dans la salle de bain d'un hôtel bruxellois, un espion français photographie les premiers documents décrivant une nouvelle machine à coder a priori inviolable : Enigma. Une machine que s'apprêtent à adopter les services secrets allemands. Quelques mois plus tard, avec l'aide des Français, un groupe de mathématiciens polonais entreprend de percer à jour le fonctionnement complexe de la machine. 1940. Malgré la défaite française face aux nazis, les Français et les Polonais transmettent leurs trouvailles aux Britanniques. À Bletchley Park se déploie alors une gigantesque entreprise de décodage. 1942. Sous le nez des Allemands, dans la France de Vichy, Français et Polonais continuent leurs efforts de déchiffrement. La Gestapo est à leurs trousses et le MI-6 a pour priorité absolue de les exfiltrer. Pendant ce temps, les U-Boote allemands mènent une traque dévastatrice contre les navires alliés qui ravitaillent la Grande-Bretagne. Si les messages de la Marine allemande ne sont pas rapidement décodés, le Royaume-Uni ne tiendra pas. À Bletchley Park, l'un des cerveaux les plus brillants de l'histoire scientifique, Alan Turing, va apporter une contribution décisive...
Il fallait sans doute le recul des ans, et celui de l'observateur étranger, fin connaisseur de la France, pour obtenir tant d'informations inédites et produire une biographie de François Mitterrand qui fasse à ce point référence. Correspondant de la BBC à Paris pendant les années Mitterrand, Philip Short brosse le portrait d'un homme aux talents et aux défauts exceptionnels, d'un esthète machiavélien qui pendant ses deux mandats a conduit la France dans la modernité. Homme de contradictions, François Mitterrand fut à la fois le dirigeant d'un mouvement de résistance décoré par Vichy, un jeune parlementaire conservateur et l'artisan de l'Union de la gauche. Imposant les communistes au gouvernement, il fut le fossoyeur du Parti communiste français. Féroce opposant à de Gaulle et à la Constitution de la Ve République, il sut cependant user à merveille du système constitutionnel et s'inscrire dans une forme d'héritage gaullien. Tout cela en ayant une vie privée extraordinairement compliquée... Biographe réputé, toujours à bonne distance de son sujet, Philip Short apporte de nombreux détails inédits sur les «deux familles» de Mitterrand, ses maîtresses, son rapport ambigu à l'argent et à ses riches amis. Grâce aux archives américaines, britanniques et françaises, il dévoile également de nombreux épisodes jusqu'ici inédits de ses relations avec Reagan, Thatcher, Kohl, Gorbatchev... Cette biographie menée d'une plume alerte a été saluée par la presse anglo-saxonne.
Ancien correspondant de la BBC à Paris, Philip Short est l'auteur de biographies de Mao Tsé-toung (Fayard, 2005) et de Pol Pot (Denoël, 2007).
Dans l'ombre de Staline, Beria fut pendant quinze ans le chef de la police secrète soviétique et d'un réseau d'espionnage à l'échelle mondiale. Commandant en chef du tentaculaire NKVD, censeur de la presse et de la culture, ministre de l'Intérieur, administrateur des camps du goulag, maréchal de l'URSS, vice-président du conseil des ministres, Beria fut le véritable numéro 2 du régime, redouté même par ses pairs. Lors de la conférence de Yalta, Staline le présenta au président Roosevelt par cette boutade : «C'est notre Himmler !» Originaire de Géorgie, il intègre au début des années 1920 la Tcheka, première police politique d'Union soviétique. En 1926, il dirige la répression du mouvement nationaliste géorgien, s'attirant ses premières distinctions. Dans les années 1930, il prend le contrôle du Parti communiste géorgien, et ne l'abandonnera plus. C'est déjà l'homme de confiance de Staline et l'organisateur des purges d'avant-guerre. À partir de 1938, il prend la direction du NKVD, la police politique préfigurant le KGB, et il y fait régner la terreur. Il est responsable des arrestations et de l'élimination des opposants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Beria est l'instigateur des massacres de Katyn, et de déportations massives. Grâce aux renseignements glanés par ses services en Occident à partir de 1942, il initie le programme nucléaire soviétique et sera le «père» de la bombe russe. Haï par ses collègues qui le jugent dangereux, Beria est arrêté peu après la mort de Staline sur ordre de Khrouchtchev. Accusé de complot et d'espionnage, selon une méthode qu'il a lui-même beaucoup pratiquée, il est exécuté dans des circonstances troubles.
Historien américain d'origine polonaise et spécialiste du système soviétique, Thaddeus Wittlin est le premier biographe du sulfureux Beria. Son oeuvre est le résultat de plus de six années de recherche de part et d'autre du rideau de fer.
Historien américain d'origine polonaise et spécialiste du système soviétique, Thaddeus Wittlin est le premier biographe du sulfureux Beria. Son oeuvre est le résultat de plus de six années de recherche de part et d'autre du rideau de fer.
Issu d'une famille modeste, l'Italien Albino Luciani n'était pas un pape comme les autres. Les cardinaux qui l'élurent pensaient trouver en lui un pape de transition, qui se montrerait accommodant avec les diverses tendances de l'Église romaine. Au lieu de quoi ils héritèrent d'un chef travailleur insatiable, curieux de tout et insensible aux pressions, par ailleurs peu soucieux des conventions, et bien décidé à remettre de l'ordre dans les affaires de l'Église.Dans les années 1970, le Vatican était devenu le centre de toutes les combinazioni de la Mafia qui y blanchissait son argent et de la loge maçonnique P2 qui y déployait ses filets. Le banquier Roberto Calvi, que l'on retrouvera «suicidé» en juin 1982 à Londres, le politicien véreux Licio Gelli, bientôt emprisonné en Suisse avant de s'évader, Mgr Marcinkus, le trouble ministre des Finances du Vatican, tous avaient beaucoup à perdre si le pape décidait d'exposer leurs turpitudes.La mort d'Albino Luciani fut-elle naturelle ? Certainement pas, affirme le journaliste David Yallop. Autopsie refusée par le cardinal Villot concluant à un arrêt du coeur, embaumeurs convoqués avant la découverte du corps, archives et effets personnels du pape escamotés, et bien d'autres révélations troublantes viennent contredire les thèses officielles. Les successeurs de Jean-Paul Ier ont-ils tiré les leçons du scandale que le pape s'apprêtait à dévoiler ? Ou le système a-t-il perduré ?Trente ans après, David Yallop poursuit son enquête qui se lit comme un roman policier, mais dans laquelle tout est hélas vérifié.David Yallop est un journaliste d'investigation mondialement réputé. Les différentes versions de ce best-seller, In God's Name, se sont vendues à plus de 6 millions d'exemplaires à ce jour.Traduit de l'anglais par Claude Gilbert, et Caroline Le Bris, pour la mise à jour.
Dans les années 1970, Walter Kempowski a posé dans son entourage une question simple et factuelle : «Avez-vous vu Hitler ?» Son enquête s'est animée d'une vie propre et il l'a poursuivie, jusqu'à interroger plusieurs centaines de personnes au gré de ses rencontres. Elle déboucha sur ce livre, qui connut de nombreuses éditions et fut un best-seller en Allemagne.
Voici donc les réponses d'Allemands et d'Allemandes anonymes de toutes origines, tous âges, toutes appartenances sociales, qui, en quelques phrases, racontent où et comment ils ont vu Hitler, entre le début des années 1920 et 1945.
On y saisit des bribes fortuites de ses débuts obscurs, on le voit devenir l'homme politique omniprésent des campagnes électorales incessantes sous la république de Weimar, et enfin un dictateur triomphant jusqu'à la guerre.
On y découvre comment les Allemands ont vécu cette époque et comment ils vivent avec son souvenir dans les années 1970. En donnant leur réponse, sans en avoir l'air, ils en disent long sur eux-mêmes.
Walter Kempowski (1929-2007), écrivain allemand, né à Rostock, fut arrêté en 1948 par les services soviétiques pour espionnage au profit des Américains. Libéré en 1956, il revint à Hambourg et s'engagea dans une carrière d'écrivain. On lui doit une quarantaine de romans. Il est célèbre pour avoir recueilli et publié une monumentale collection (plus de 3 000 pages) de témoignages sur l'époque nazie, Echolot (en français «sonar»), faite de centaines d'écrits personnels (lettres, pages de journaux intimes...).
Présenté par Johann Chapoutot, historien de l'Allemagne contemporaine, spécialiste du nazisme, maître de conférences à Grenoble 2 et membre de l'Institut universitaire de France.
Walter Kempowski (1929-2007), écrivain allemand, né à Rostock, fut arrêté en 1948 par les services soviétiques pour espionnage au profit des Américains. Libéré en 1956, il revint à Hambourg et s'engagea dans une carrière d'écrivain. On lui doit une quarantaine de romans. Il est célèbre pour avoir recueilli et publié une monumentale collection (plus de 3000 pages) de témoignages sur l'époque nazie, Echolot (en français sonar), faite de centaines d'écrits personnels (lettres, pages de journaux intimes...).
Passé sous silence dans la plupart des ouvrages sur l'histoire du renseignement, l'espionnage maritime des années 1940 aux années 1990 est pourtant à soi seul une véritable épopée. Histoire secrète du renseignement naval en offre la première histoire digne de ce nom. Basée sur de nombreux entretiens avec des officiers de l'est comme de l'ouest, le dépouillement des archives russes et américaines, cette histoire au rythme nerveux fourmille d'anecdotes inédites et parfois terrifiantes, montrant qu'un Tom Clancy dans ses premiers romans n'a rien inventé - ou si peu. On y découvre comment un inventeur allemand est devenu le père des systèmes de missiles guidés de la US Navy, comment les services soviétiques ont obtenu d'un général français des informations cruciales pour l'URSS pendant la crise des missiles de Cuba. On apprend la vérité sur des affaires comme le golfe du Tonkin, la capture des navires Liberty et Pueblo par les Nord-Coréens.
De nombreuses affaires sont ici dévoilées pour la première fois, comme la course des Américains et des Russes pour récupérer les sous-marins nazis, les pénétrations clandestines de commandos de marine en territoire ennemi, des incursions soviétiques en Suède, ou encore la découverte d'objets extra-terrestres par les marines américaine et soviétique.
« Un livre riche en informations inédites, révélations sensationnelles et nouveaux jugements qui passionnera à la fois les spécialistes de combat naval et le grand public curieux d'histoire » ; Amiral Pierre Lacoste, ancien directeur de la DGSE (1982-85)
Par leur formation les forces spéciales sont entraînées pour résister à toutes les situations dangereuses sur tous terrains et par tous les temps. Ce guide pratique illustré deviendra rapidement indispensable aux amateurs de randonnée extrême, montagnards, campeurs, et baroudeurs de tous poils. On y apprend à s'orienter avec les étoiles, prévoir la météo, faire du feu, se construire un abri de fortune, survivre aux climats extrêmes, porter les premiers secours, etc.
Ce livre met à la portée de tous les enseignements essentiels dispensés dans le cadre de la formation des forces d'élite, censées pouvoir faire face aux situations les plus extrêmes.
Cet ouvrage dévoile enfin l'histoire des services secrets allemands (BND) de 1945 à nos jours.
On y découvre la trajectoire de Gehlen, officier de renseignement nazi qui, avec l'appui de la CIA, fonde le BND, refuge de nombreux anciens nazis jusqu'au début des années 1960.
On y apprend que fin 1950, pour s'attirer les faveurs des pays du Proche-Orient, la RFA envoie le BND former les armées, les polices et les services secrets de l'Egypte, de la Syrie et du Soudan tout en jouant un double jeu avec Israël et le Mossad.
Plus encore, l'ambiguïté du BND atteint des sommets pendant la guerre d'Algérie, celui-ci aidant à la fois les rebelles du FLN, le gouvernement français et l'OAS !
Dans leurs rapports avec leurs homologues américains, c'est après la chute du mur que les services secrets allemands sont entraînés dans des affaires douteuses. Ils connaissent également des échecs de stratégie, en particulier quand ils tentent de «négocier» avec des talibans modérés, ou quand, via un faux transfuge irakien, ils prétendent apporter les preuves de l'existence d'armes de destruction massive en Irak.
Erich Schmidt-Eenboom est journaliste et spécialiste des services secrets d'Europe, d'Amérique du Nord et du Moyen-Orient. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur ce thème, notamment Undercover, et il dirige l'Institut de recherches pour une politique de paix à Weilheim en Haute-Bavière.
Michael Mueller est journaliste à Cologne. Il a réalisé de nombreux reportages pour In télévision et publié les ouvrages suivants : Die RAF-Stasi-Connection, Rowohlt, 1992, avec A. Kanonenberg, et Belfast Blues, Rowohlt, 1999.
Traduit de l'allemand par Marie Bouquet, Nadège Marguerite et Lucie Roignant.
«Le krach de 1929 à Wall Street est très certainement la plus grande catastrophe financière de tous les temps. Nous en subissons aujourd'hui encore les contrecoups.
Peu d'événements sociaux, en dehors des guerres, ont engendré autant de souffrances.
Et la crainte est toujours là qu'ils ne se reproduisent.
Il est possible que la seule protection efficace contre ce genre de dangers consiste à comprendre non seulement pourquoi c'est arrivé mais aussi quelle était la situation lorsque c'est arrivé.
Tout commençait si bien, jusqu'au jour où...» Livre-documentaire de référence sur le krach de 1929, Wall Street déroule de façon magistrale le récit effroyable et passionnant de la plus grande crise financière de tous les temps. Des archives monumentales et pas moins de 400 entretiens avec les acteurs et les témoins du drame auront été nécessaires pour reconstituer cette page unique de l'histoire.
Gordon Thomas est l'auteur de plus de quarante livres traduits dans le monde entier, spécialiste du renseignement avec des best-sellers comme Histoire secrète du Mossad, Mossad -Les nouveaux défis et Les Armes secrètes de la CIA publiés chez Nouveau Monde éditions.
Max Morgan-Witts est producteur, réalisateur et auteur anglais d'origine canadienne. Il a co-écrit plusieurs ouvrages avec Gordon Thomas, dont Les Dernières Heures de Guernica, publié chez Nouveau Monde éditions.
Économiste et juriste d'origine belge, Georges Ugeux est l'ancien vice-président de la bourse de New York.
Quand on parle des femmes agents secrets, les noms de Mata Hari ou de Christine Keeler viennent à l'esprit. Pourtant ces dernières n'ont pas été de vraies espionnes : elles ont seulement servi d'appât sexuel dans de grandes affaires d'espionnage. La réalité des «agents secrètes» est tout autre.
Dominique Prieur de la DGSE, Stella Rimington, la chef du MIS britannique, ou Marita Lorenz, l'espionne de Fidel Castro, ont toutes mené des carrières plus discrètes, mais aussi plus passionnantes.
Durant des années, Wilhelm Dietl, l'un des experts allemands du renseignement, a rencontré d'anciennes espionnes, parfois encore actives, et leur a demandé de raconter leur vie. Ces différents témoignages convergent sur un point : que ce soit par instinct, par ruse ou par connaissance du terrain, les nouvelles Jane Bond remportent souvent plus de succès que leurs collègues masculins.
L'auteur nous ouvre les portes du monde caché de ces femmes travaillant au sein de la DGSE, de la CIA, du MIS, du KGB, du Mossad ou de la Stasi. Il nous révèle leurs victoires mais aussi leurs échecs, leurs histoires d'amour teintées d'amertume et les odieuses trahisons dont elles sont parfois victimes. Le voile de mystère qui flottait sur ces mythes féminins est désormais levé.
Traduit de l'allemand par Nadège Marguerite.
Journaliste réputé, l'auteur a travaillé dans les plus grands hebdomadaires allemands : Stern, Spiegel et Focus. Il a aussi occupé des fonctions importantes au sein de l'Institut d'Essen pour la recherche sur le terrorisme et la politique sécuritaire.