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Sciences humaines & sociales
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Les guerres secrètes du Mossad
Yvonnick Denoël
- Nouveau Monde
- Histoire Du Renseignement
- 23 Mai 2012
- 9782847366587
Explosions en série dans les centres atomiques iraniens, assassinats au coeur du Hamas et du Hezbollah, virus informatique, lutte contre les trafiquants d'armes en haute mer : les services secrets israéliens ne cessent de faire parler d'eux. Cette nouvelle grande enquête dévoile les succès et les revers du Mossad au cours de ces dernières années, comme l'élimination du chef militaire du Hezbollah en plein coeur de Damas ou comme le «Dubaigate», meurtre d'un cadre du Hamas qui tourna à la déconfiture.Pour la première fois, sont ici détaillés les liens étroits du Mossad avec les services de renseignement français et leur rôle conjoint dans certaines opérations. L'ouvrage retrace aussi les relations complexes entre le Mossad et d'autres grands services occidentaux (CIA. MI6, BND), entre coopération technique, échange d'informations et espionnage mutuel...L'auteur révèle les étonnants réseaux du Mossad dans les milieux d'affaires internationaux. On découvre la double vie d'un grand producteur hollywoodien, mais aussi celles de financiers et de marchands d'armes ou de technologie, secrètement au service d'Israël. Les coups tordus se pratiquent désormais dans les milieux feutrés de la finance : détournement de fonds occultes, guerre de fausses monnaies, hold-up...Enfin, l'enquête revient sur le rôle du Mossad dans les bouleversements en cours au Moyen-Orient tels que la crise diplomatique avec la Turquie et les révolutions arabes, qui ont emporté certains informateurs précieux au sein des régimes renversés. Un livre de référence pour tout savoir sur les guerres secrètes d'aujourd'hui.Yvonnick Denoël est historien, spécialiste du renseignement. Chez Nouveau Monde éditions, il a publié Le livre noir de la CIA (avec Gordon Thomas), Histoire secrète du XXe siècle, 1979 - Guerres secrètes au Moyen-Orient et Sexus economicus.
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Histoire secrète des SAS : L'élite des forces spéciales britanniques
Jean-Jacques Cécile
- Nouveau Monde
- Histoire Du Renseignement
- 24 Septembre 2009
- 9782847364705
Pour beaucoup, le Special Air Service britannique fait partie des mythes. Formidable machine de guerre dont les membres tutoient les sommets de l'art militaire, il demeure l'une des plus éminentes références en matière de forces spéciales. Qui ose gagne , Ici on mène, on suit ou on dégage ou encore Ils osent surpasser les autres sont ses devises. Dès sa création dans les sables du désert nord-africain par David Stirling en 1941, l'unité a réalisé les opérations clandestines les plus pointues et les plus dangereuses. Tragédie de Munich, conflit en Irlande, guerre en Irak... Aux quatre coins du monde, les hommes du SAS ont su s'adapter à toutes les menaces et être à la pointe du combat contre-terroriste. Pour autant, l'ombre du mystère plane obstinément sur les opérations qu'ils ont menées... Dans le secret de leur antre, quelles tactiques, quelles ruses ces hommes exceptionnels ont-ils mis au point pour accomplir leurs missions? De quels moyens disposent-ils pour surprendre l'ennemi? Et surtout, jusqu'où les hommes en noir de Hereford sont-ils prêts à aller pour remporter la victoire ? A la fois documentaire passionnant et livre de référencé sur les forces spéciales britanniques, cet ouvrage retrace les plus grandes opérations du SAS et dévoile la face la plus secrète de l'establishment militaire britannique.Ancien membre d'une unité spéciale et des services de renseignement militaires, Jean-Jacques Cécile est spécialiste de l'espionnage et des unités d'élite. Il est l'auteur de Chiens de guerre - Enquête au coeur des sociétés militaires privées ainsi que d'Espions et terroristes - Les liaisons dangereuses, publiés chez Nouveau Monde éditions.
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L'assassinat de Marx Dormoy : Enquête sur la "Cagoule"
Gayle K. Brunelle, Annette Finley-Croswhite
- Nouveau Monde
- Histoire
- 22 Mai 2024
- 9782380945188
Dans la nuit du 25 juillet 1941, une bombe à retardement est placé dans le lit de l'ancien ministre français de l'Intérieur Marx Dormoy, défenseur négligé mais essentiel de la Troisième République française. En 1937, Dormoy avait mené une enquête sur la Cagoule, organisation terroriste d'extrême droite, qui cherchait à se venger.
L'explosion de la bombe, le 26 juillet à 1h50 du matin, tuant Dormoy, a déclenché une enquête policière longue de deux ans qui a permis de remonter le fil du complot visant à assassiner Dormoy jusqu'aux plus hautes sphères du régime de Vichy.
Basé sur l'examen méticuleux de milliers de documents, cet ouvrage raconte l'histoire de l'assassinat de Dormoy et l'enquête menée par le commissaire de police Charles Chenevier, qui a insisté pour traquer les assassins de Dormoy malgré l'opposition du régime de Vichy et des collaborationnistes pro-nazis à Paris.
En évoquant les divisions politiques profondes de la France, les choix faits pendant la guerre et la mémoire de l'après-guerre, les auteures analysent l'impact de l'extrémisme fasciste sur l'histoire de la France et explique pourquoi, après la guerre, aucun des assassins de Dormoy n'a été puni pour le meurtre de ce dernier.
Attentif au cadre de la justice en temps de guerre, ce livre combine une enquête de premier ordre et des portraits magistraux de ses protagonistes - de Marx Dormoy lui-même à ses assassins, en passant par les fonctionnaires qui les ont traqués - avec une analyse fine du contexte historique. Un travail essentiel, qui manquait en France - et qui au-delà des amateurs d'histoire et d'affaires judiciaires, intéressera tous ceux qui s'inquiètent des menaces que l'extrême droite fait peser sur la démocratie.
Gayle K. Brunelle est professeur émérite à la California State University, Fullerton.
Annette Finley-Croswhite est professeur d'histoire et directrice du Center for Faculty Development à l'Old Dominion University. -
Dans l'ombre de Bob Denard ; les mercenaires français de 1960 à 1989
Walter Bruyère-Ostells
- Nouveau Monde
- Histoire
- 22 Avril 2016
- 9782369423904
Début des années 1960 : en pleine décolonisation du Congo belge, la sécession du Katanga provoque un afflux de combattants étrangers. Parmi ces « Affreux » (comme les surnomme la presse), les Français sont les plus actifs. Ils entament une sorte d'âge d'or fait de coups de main et de coups d'État qui s'étendent sur tout le continent. Ils leur permettront de prendre entre autres le contrôle des Comores de 1978 à 1989.
Jusqu'à la fin de la guerre froide, ces « chiens de guerre » servent clandestinement les intérêts d'anciennes puissances coloniales désireuses de conserver une forte influence en Afrique. Le chef des mercenaires français, Bob Denard, fait l'objet d'une intense médiatisation.
Pour la première fois, cet ouvrage analyse l'action de ces combattants de l'ombre mais aussi le rapport à l'argent et à l'aventure, ainsi que les hiérarchies internes de ce groupe. En croisant les archives françaises et étrangères, les archives privées de Bob Denard -inédites à ce jour - et de nombreux témoignages de première main, l'auteur nous plonge, loin des clichés, dans la vie quotidienne de ces hommes qui vont de conflit en conflit. Certains sont jeunes et politisés, d'autres des guerriers expérimentés. Plusieurs cultures et générations s'entrecroisent : les baroudeurs, les « corsaires de la République », les « gangsters ».
Fers de lance de la lutte anticommuniste, relais des réseaux occultes de la Françafrique avant d'être désavoués par Paris, alternant fortune, gloire et défaites, ces « Affreux » ne trouvent plus leur place dans le monde post-guerre froide : leur modèle sera bientôt remplacé par celui des sociétés militaires privées de type anglo-saxon.
Maître de conférences à Sciences Po Aix, Walter Bruyère-Ostells est notamment l'auteur de Histoire des mercenaires, de 1789 à nos jours (Tallandier, 2011). -
Une histoire du camouflage militaire : XIXe-XXIe siècles
Ivan Cadeau
- Nouveau Monde
- Histoire
- 18 Septembre 2024
- 9782380945379
Si le camouflage était pratiqué par les chasseurs néandertaliens et si l'on en trouve trace aux époques médiévale et moderne, l'utilisation de la dissimulation à des fins militaires apparaît très tardivement en Occident. La mise au point par l'ingénieur Paul Vieille d'une poudre sans fumée en 1884-1885 constitue un jalon décisif : les soldats ont désormais besoin non plus d'être repérés, mais d'être les moins visibles possibles.
La Grande Guerre est le moment fondateur du camouflage employé comme une arme à part entière. Il vise ni à neutraliser ni à détruire, mais bien à tromper. Chars et camions, avions, navires, lieux de production : tout au long du XXe siècle et jusqu'à nos jours, en Europe comme au Viêt Nam ou en Irak, il s'agit de dissimuler et de confondre.
S'appuyant sur les acquis de la recherche, sur une riche iconographie et sur nombre de citations et d'exemples, telle la fameuse construction d'un faux Paris, Ivan Cadeau propose une histoire très accessible du camouflage, et au-delà. En effet, s'intéresser au camouflage revient aussi à rendre compte des changements dans les manières de faire la guerre ou encore à se plonger dans les techniques de défense à son encontre : technologies infrarouges, radars, capteurs... Reste que de nos jours encore, les armées font usage des procédés les plus simples.
Officier supérieur et docteur en histoire, Ivan Cadeau est chef du bureau doctrine, opérations et renseignement au Service historique de la Défense. Il enseigne notamment aux cadres de l'armée de terre. Spécialiste des guerres d'Indochine et de Corée, il est l'auteur de nombreux articles et livres. Son dernier ouvrage est consacré à la bataille d'Okinawa (Perrin, 2023). -
Histoire de la première armée française
Jean de Lattre de tassigny
- Nouveau Monde
- Histoire
- 3 Septembre 2015
- 9782369420385
Publiée en 1949, une histoire de la Première armée française par son commandant en chef, centrée sur les hommes et enrichie par ses souvenirs et ses archives personnelles. Créée en 1943, elle résulte de la fusion d'unités débarquées d'Afrique et d'Italie et de 130.000 membres des Forces françaises de l'intérieur et contribuera à la libération de la France, sauvant notamment la ville de Strasbourg.
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Feu grégeois, bombes à scorpions & cochons enflammés : La guerre non conventionnelle dans l'Antiquité
Adrienne Mayor
- Nouveau Monde
- Histoire
- 17 Janvier 2024
- 9782380944808
Miel toxique, flèches enduites de venin de serpent, plantes mortelles, catapultage de ruches, de pots d'argile remplis de scorpions vivants, cochons enflammés lâchés contre des éléphants de guerre, empoisonnement des puits, diffusion volontaire de la peste, création de nuages de poussière caustique, propulsion de flammes inextinguibles... Les armes de guerre non conventionnelles sont loin d'être des inventions modernes. Fruit d'une recherche d'une ampleur inédite, cet ouvrage nous fait découvrir la créativité sans limites des belligérants dans l'Antiquité. Les textes antiques abondent en références aux armes biologiques ou chimiques, et entre les lignes transparaissent déjà les dilemmes moraux liés à leur usage.Établissant des liens entre les mythes d'Hercule et de la guerre de Troie, les récits historiques d'Hérodote et de Thucydide, les traces archéologiques et les techniques contemporaines de guerre et de terrorisme, Adrienne Mayor catapulte les lecteurs dans le monde obscur et fascinant de la guerre antique. Adrienne Mayor est chercheuse en histoire des sciences et en lettres classiques à l'université Stanford. Elle est notamment l'auteure de Les Amazones. Quand les femmes étaient les égales des hommes (La Découverte, 2017).
Coédité avec le Ministère des Armées -
La grande conspiration de l'an XII
Jean-Claude Demory
- Nouveau Monde
- Histoire
- 7 Février 2024
- 9782380944846
En 1802, Georges Cadoudal, l'un des plus éminents chefs de la chouannerie bretonne, n'a pas renoncé à rétablir les Bourbons sur le trône de France et projette de faire disparaître le général Bonaparte, alors Premier consul, en l'enlevant lors d'un de ses déplacements. Dans ce but, il entraîne un groupe de royalistes émigrés en Angleterre et persuade le frère du roi Louis XVIII, le comte d'Artois, de revenir en France dès qu'aura été exécuté ce qu'il appelle « le coup essentiel », afin de préparer le retour du roi. Le prince l'assure de son soutien, et promet sa présence en France le moment venu.
Dans le même temps, le général Pichegru débarque en Angleterre après une spectaculaire évasion de la Guyane où il avait été déporté par le Directoire. Cadoudal le rencontre et parvient à l'intéresser au complot. Toutefois, Pichegru souhaite s'assurer de la participation du général Moreau dont il connaît les sympathies royalistes et son opposition à Bonaparte. La liaison entre Londres et Paris, où réside Moreau, se fait par des intermédiaires peu fiables qui rapportent néanmoins une réponse favorable du général.
Une nuit d'août 1803, un navire anglais débarque clandestinement près de Dieppe. Cadoudal et un groupe de conjurés gagnent Paris où ils se cachent. Le 16 janvier 1804, c'est au tour de Pichegru. Vive déception de Cadoudal qui attendait le comte d'Artois, lequel ne semble plus être aussi enclin à l'action... Bientôt, la méfiance et la discorde s'installent parmi les conjurés.
Fouché et sa police veillent. Plusieurs d'entre eux sont arrêtés sur dénonciation. On sait que Cadoudal, alias Georges, est à Paris. On connaît aussi la présence de Pichegru et ses rencontres avec Moreau. Celui-ci est arrêté sur ordre de Bonaparte et incarcéré à la prison du Temple. Puis, c'est au tour de Pichegru. On le retrouve un matin étranglé dans sa cellule. Officiellement, c'est un suicide.
Reste « Georges ». Il est finalement arrêté après une chasse à l'homme à travers Paris, au cours de laquelle il tue un policier.
Cadoudal, Moreau et 45 autres accusés sont jugés le 28 mai 1804. Moreau est condamné à l'exil, Cadoudal à la peine de mort avec 12 de ses complices. Ils sont guillotinés le 25 juin 1804 en place de Grève.
Ancien rédacteur en chef-adjoint chez Bayard-Presse, Jean-Claude Demory a été directeur de collections historiques aux éditions Hachette-Collections de 1998 à 2018. Auteur de nombreux romans, essais, biographies et récits historiques, il a notamment publié La mort du lieutenant Charles Péguy (Le Félin, 2023), Claude-François Malet, ou l'obsession du complot (Le Félin, 2021), Le Régiment de sapeurs-pompiers de Paris 1939-1945 (ETAI, 2019), ou encore le roman Le Rendez-vous du Palais-Royal (Plon, 2019). -
Une histoire sportive de la guerre froide
Sylvain Dufraisse
- Nouveau Monde
- Histoire
- 31 Mai 2023
- 9782380943894
Pendant presque cinquante ans, la guerre froide a fait du sport international un théâtre spectaculaire de la rivalité Est-Ouest. Sur ce nouveau champ de bataille de la guerre d'influence entre les blocs, victoires et médailles étaient synonymes de rayonnement, mais aussi de déstabilisation de l'adversaire. Tandis que les États clamaient leur attachement aux valeurs universelles du sport, gouvernements et diplomates, parfois même services secrets, s'affairaient en coulisses pour exploiter l'image des athlètes. À Moscou, on craignait de voir « l'impérialisme » manipuler le monde du sport. À Washington, on dénonçait l'amateurisme de façade des athlètes « rouges ». Scandales, coups tordus, opérations secrètes : dans cette histoire, le fair-play fut très souvent laissé sur la touche. On n'hésitait pas à accuser le camp d'en face de tricherie. Quand les Soviétiques dénonçaient la ségrégation des athlètes afro-américains, les États-Unis favorisaient des défections de champions de l'Est.
L'ouvrage revient sur les vies de sportifs impliqués, souvent malgré eux, dans les rivalités de la guerre froide : Emil Zatopek, Wilma Rudolph, Tamara Press, Abebe Bikila, Bobby Fischer, Nadia Comaneci, Mohamed Ali, ou encore Martina Navratilova. Il raconte les grandes compétitions qui ont jalonné ces cinq décennies, en premier lieu les Jeux olympiques, mais aussi les rencontres et tournois internationaux en football, en athlétisme, en basket-ball et dans bien d'autres disciplines. Une histoire de performance et de compétition, d'affrontements aux allures de guerre psychologique devant les masses ou souterrains. Un récit surprenant et insolite d'un conflit qui a durablement marqué les sociétés partout dans le monde.
Sylvain Dufraisse est agrégé d'histoire et docteur en histoire contemporaine de l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il est actuellement maître de conférences à Nantes Université. -
Le livre noir de la CIA
Yvonnick Denoël
- Nouveau Monde
- Histoire Du Renseignement
- 26 Octobre 2007
- 9782847362862
«Toutes ces histoires ne sont que la partie visible de l'iceberg.Si elles sortent, le sang va couler.»Henry Kissinger, 4 janvier 1975Assassinats de dirigeants étrangers, coups d'État, trafic d'armes et de drogue, soutien à des groupes terroristes ou à d'anciens nazis, détentions abusives et tortures, expérimentations d'armes chimiques...Depuis sa création, la CIA n'a cessé de multiplier les infractions à la loi. Elle déclassifie une partie de ses archives allant jusqu'en 1973, arguant que les dérapages de la guerre froide sont aujourd'hui révolus. Ce livre montre qu'il n'en est rien.Pour la première fois, cet ouvrage dresse un bilan aussi exhaustif que possible des méthodes douteuses de l'Agence, des origines à nos jours. Il reproduit les archives permettant d'approcher la vérité : témoignages d'acteurs directs, mémos confidentiels, rapports de commissions d'enquête.On trouve ici de nombreuses anecdotes inédites sur des épisodes que l'on croit connaître (comme l'assassinat d'Allende au Chili ou les tentatives de meurtre contre Fidel Castro), mais aussi des révélations sur les activités plus ou moins adroites de la CIA en France. On apprendra enfin le rôle exact de l'Agence dans les trafics de drogue, la finance internationale ou l'essor d'Al-Qaïda. Au total, plus de vingt dossiers explosifs forment l'image la plus complète de cette sombre histoire.Gordon Thomas est un spécialiste du renseignement, mondialement connu. Il a notamment publié, chez Nouveau Monde éditions, Histoire secrète du Mossad et Les Armes secrètes de la CIA, tortures, manipulations et armes chimiques, dont les conclusions ont été récemment confirmées par certaines archives déclassifiées de la CIA.Yvonnick Denoël est historien et éditeur.
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L'art de négocier sous Louis XIV
François de Callières
- Nouveau Monde
- Histoire
- 25 Juin 2015
- 9782369422242
Paru en 1716, le traité de François de Callières (1645-1717) est un classique de l'art de négocier, à l'origine de théories contemporaines de la diplomatie et de la négociation. L'auteur propose sa conception sur le désordre du monde et le remède que la négociation peut lui apporter. Il décrit les qualités que doit posséder le négociateur.
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Mes missions secrètes ; mémoires du plus audacieux des commandos d'Hitler
Otto Skorzeny
- Nouveau Monde
- Histoire Militaire
- 20 Octobre 2016
- 9782369424376
Surnommé par ses biographes « l'homme le plus dangereux d'Europe », Otto Skorzeny fut un des hommes de main favoris d'Hitler et l'officier commando allemand le plus médaillé de la Seconde Guerre mondiale, pour ses actions d'éclat audacieuses. À son actif, le rapt de Mussolini détenu par les insurgés royalistes en 1943, ou encore son coup de main contre le régent hongrois Horthy qui s'apprêtait en 1944 à signer une paix séparée avec Staline. Il s'illustre également lors de la bataille des Ardennes avec un commando déguisé en soldats américains qui s'infiltre dans les rangs alliés et vole des tanks Sherman : la rumeur se répand d'un projet d'assassinat contre Eisenhower obligeant ce dernier à rester confiné dans ses quartiers pendant des semaines.Jouissant d'un grand prestige auprès des officiers alliés, il est rapidement libéré après la guerre, sans doute parce qu'il accepte de coopérer avec la CIA. Il s'installe en Espagne où on lui prête de nombreuses activités : aide à l'évasion d'anciens nazis en Amérique du Sud, trafics en tous genres.Autre fait d'armes, non des moins stupéfiants, Skorzeny accepta en 1963 de se mettre au service du Mossad et de tuer des scientifiques allemands travaillant pour l'Égypte à un projet de missiles contre l'État hébreu.Indisponibles depuis plusieurs décennies, voici enfin réédités les Mémoires de guerre de ce personnage hors norme.
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Les drogues et la guerre ; de l'Antiquité à nos jours
Lukasz Kamienski
- Nouveau Monde
- Histoire
- 18 Mai 2017
- 9782369424840
Des champignons hallucinogènes au LSD, du coca à la cocaïne, des amphétamines à l'ecstasy, cet ouvrage raconte une autre histoire des guerres, depuis Homère jusqu'aux conflits actuels au Moyen-Orient. Il démontre que les soldats de toutes époques et de toutes civilisations ont souvent eu recours aux drogues et alcools, de leur propre initiative, ou grâce à leurs hiérarchies.Si l'usage de drogues par les GI's américains au Vietnam ou les nazis pendant le second conflit mondial était déjà documenté, Kamie ski élargit de façon spectaculaire le tableau en dévoilant une pratique quasi universelle, des Vikings aux armées high-tech du futur. On y apprend comment le haschich a conquis les Européens pendant la campagne d'Égypte de Napoléon, comment l'opium s'est imposé pendant la guerre civile américaine, avant que la Première Guerre mondiale ne crée un marché de la drogue en Amérique du nord, ou encore comment on enrôle les enfants soldats de l'Afrique actuelle.Le but de ces pratiques universelles ? Vaincre la peur, doper les guerriers au combat, supporter le manque de sommeil, surmonter la dépression.Aujourd'hui, en toute légalité, des laboratoires (y compris français) préparent les drogues du futur qui permettront de réguler le sommeil, supprimer les syndromes post-traumatiques, mais aussi droguer l'ennemi à son insu pour l'amener à renoncer au combat. Des perspectives bien réelles qui ouvrent de nombreuses questions éthiques et philosophiques.Une histoire vraie qui ressemble parfois aux romans déjantés de Tom Wolfe ou de Hunter S. Thompson. ukasz Kamie ski est professeur associé à la faculté d'études internationales et politiques de l'université Jagiellonian de Cracovie en Pologne. Ses recherches portent sur les technologies militaires, les biotechnologies, l'art de la guerre et la stratégie. Un ouvrage en cours de traduction dans une dizaine de langues, salué par la critique internationale.
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« C'est un milieu singulièrement compliqué que nous présentent les villes naissantes. Entre les deux populations qui s'y juxtaposent sans se confondre, se révèle l'opposition de deux mondes distincts. L'ancienne organisation domaniale avec toutes les traditions, toutes les idées, tous les sentiments, qui, sans doute, ne sont pas nés d'elle, mais à qui elle communique leur nuance particulière se trouve aux prises avec des besoins et des aspirations qui la surprennent, qui la heurtent, auxquels elle n'est point adaptée et contre lesquels tout d'abord, elle se raidit. » Premier ouvrage majeur du médiéviste belge Henri Pirenne, Les villes du Moyen Âge demeure un classique de l'histoire européenne. Le rôle des agglomérations urbaines dans la renaissance du commerce international à partir du xe siècle, dont elles sont tout à la fois tributaires et parties prenantes, est étudié dans une perspective globale embrassant les structures et les dynamiques sociales, économiques et politiques de l'Occident médiéval. L'émergence d'une élite citadine bourgeoise, et avec elle de nouvelles normes juridiques, fiscales et institutionnelles, est le prélude d'un changement de paradigme dans l'histoire des idées qui adviendra à la Renaissance.
Inspirateur de l'École des Annales, Henri Pirenne (1862-1935) suivit une carrière universitaire en Belgique et résista, durant la Première Guerre mondiale, à l'occupation allemande, avant de devenir un historien de premier plan. Il est notamment l'auteur d'une Histoire de la Belgique en sept volumes. -
Homosexuel(les) en Europe ; pendant la seconde guerre mondiale
Collectif
- Nouveau Monde
- Histoire
- 15 Juin 2017
- 9782369425564
La Seconde Guerre mondiale a été marquée par une répression accrue des homosexuel.le.s dans de nombreux pays d'Europe. On sait moins que dans le même temps, certains États européens ont dépénalisé l'homosexualité, voire engagé des politiques permettant de comprendre pourquoi ce continent fait office de précurseur dans la lutte contre les discriminations.En allant au-delà de la question des persécutions des homosexuels dont on connaît le rôle central joué par l'Allemagne nazie entre 1939 et 1945, cet ouvrage interroge pour la première fois le quotidien des femmes et des hommes homosexuels en temps de guerre. En faisant appel à des spécialistes européens de cette question, ce livre ouvre sur une autre histoire, marquée certes par la répression, mais teintée aussi d'engagement dans les armées en guerre, de résistance dans des réseaux clandestins, sans pour autant faire l'impasse sur la collaboration.Il s'agit d'une première étude à l'échelle du continent européen qui nous permet de mieux comprendre, chapitre après chapitre, pourquoi la Seconde Guerre mondiale constitue une période charnière pour les homosexuel.le.s en Europe.
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Désobéir ; des policiers et des gendarmes sous l'occupation
Limore Yagil
- Nouveau Monde
- Histoire
- 13 Septembre 2018
- 9782369426554
Engagées en première ligne dans la politique de contrôle et d'exclusion du gouvernement de Vichy entre 1940 et 1944, la gendarmerie et la police françaises ont, plus que toute autre institution, dû affronter le dilemme : « servir face à l'ennemi ou servir l'ennemi ». Car désobéir à ses supérieurs, pour un gendarme ou un policier, c'est aller à l'encontre de l'essence même de sa formation.
Mais si une partie d'entre eux ont appliqué les ordres par discipline, par antisémitisme, par peur ou par intérêt, nombreux sont ceux qui ont aidé à faire passer la ligne de démarcation ou la frontière à des Juifs, à cacher des résistants, à dissimuler des armes... Même s'ils n'ont pas rejoint un réseau ou un mouvement de résistance, leur action a permis de sauver de nombreuses vies. Or cette histoire-là est totalement ignorée.
Face à un discours traditionnel qui met en avant l'activité des policiers ou des gendarmes ayant appliqué avec zèle les lois et les ordonnances en vigueur pendant l'Occupation, cette fresque sans concession ni faux-semblant, basée sur de nombreux documents d'archives étudiés par l'auteure depuis une dizaine d'années, met à mal nombre d'idées reçues et montre que, même au coeur du système vichyssois, il était possible de contrevenir aux ordres.
Limore Yagil est professeure habilitée à diriger des recherches d'histoire contemporaine et chercheuse à la Sorbonne. Spécialiste de l'histoire culturelle et politique de la France sous l'Occupation, elle a publié une dizaine d'ouvrages, parmi lesquels Chrétiens et Juifs sous Vichy (Cerf 2005) et Au nom de l'art 1933-1945 (Fayard, 2015). -
Ecrit sous la dictée et publié à titre posthume, cet ouvrage est le fruit des dernières réflexions de l'empereur Napoléon Bonaparte en exil à Sainte-Hélène, une analyse avertie d'un chef de guerre par un autre chef de guerre. Entouré de ses derniers fidèles, Napoléon aborde un sujet qu'il connaît depuis l'enfance et maîtrise à la perfection, s'attachant à restituer les combats décisifs de la guerre des Gaules puis de la guerre civile et à les commenter en stratégie éclairé. L'étude comparée des conflits antiques et modernes fait apparaitre l'influence durable du génie césarien auant que les boulversements tactiques liés à l'émergence de l'artillerie, dans une fresque vivante et synthétique de l'art de la guerre romaine.
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Hitler est-il devenu la créature incontrôlée de sociétés secrètes ? Ce livre dévoile un aspect fondamental de sa personnalité : sa fascination pour l'occulte et le paranormal. Jeune artiste à Vienne, Hitler est membre de l'ordre du Nouveau Temple qui prêche la violence, la haine de l'Eglise et des Juifs. Après la guerre de 14-18, ancien combattant, il rencontre Dietrich Eckart qui deviendra son mentor et un théoricien du national-socialisme. Il découvre la mystérieuse Société de Thulé, païenne et raciste, qui prône un régime autoritaire et prétend pouvoir dominer le monde par la connaissance des grands secrets de l'histoire. Poussé par un cercle d'illuminés, nourri de magie et d'astrologie, Hitler devient une figure publique à travers le parti nazi. Entouré de mages, galvanisé par les drogues qu'il ne cesse de s'administrer, il électrise les foules allemandes et échappe peu à peu à ceux qui l'ont conduit au sommet de l'Etat. Une fois au pouvoir, il se débarrasse de ses anciens maîtres, interdisant même les sociétés secrètes en 1937. Toutefois, il continue à consulter des astrologues réputés dont les prévisions influencent largement ses décisions.
Philippe Valode a publié une quarantaine de livres d'histoire parmi lesquels Les Enigmes des grandes civilisations (First, 2006), Cinq siècles d'Inquisition (Trajectoire, 2007) et Les Présidents des Etats-Unis (L'Archipel, 2008). Il est également ancien directeur de publication de la revue « Actualités de l'Histoire » et a dirigé une maison d'édition spécialisée dans l'ésotérisme. -
Stratagèmes ; duperies, tromperies, intoxications pendant la Seconde guerre mondiale
Jean Deuve
- Nouveau Monde
- Histoire
- 23 Mai 2013
- 9782365833721
Récit historique des tromperies mises en oeuvre par les deux camps dans quelques-uns des épisodes de la Seconde Guerre mondiale révélant les recettes et la minutie des hommes ayant conçu ces opérations.
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Les opérations commandos de la Seconde Guerre mondiale
Dominique Lormier
- Nouveau Monde
- Histoire
- 24 Mars 2016
- 9782369423829
La Seconde Guerre mondiale a été marquée par le développement des forces spéciales et des actions commandos chez tous les acteurs du conflit : cette guerre non conventionnelle faite de « coups de main » à l'intérieur des lignes ennemies a souvent joué un rôle crucial, jusqu'à renverser des rapports de force qui semblaient inéluctables.
Pour la première fois, un ouvrage francophone offre un point de vue d'ensemble sur cette « guerre dans la guerre » à travers trente des plus spectaculaires opérations commandos conduites sur tous les fronts, analysant succès et échecs.
Tous les groupes sont ici présentés, des plus fameux (SAS britanniques, FFI français, Spetsnatz soviétiques, hommes torpilles du prince Borghese, commando Otto Skorzeny.) aux plus méconnus (commandos skieurs finlandais, norvégiens, résistants grecs, commandos japonais, Chindits.).
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Enigma ; ou comment les Alliés ont réussi à casser le code nazi
Dermot Turing
- Nouveau Monde
- Histoire
- 26 Septembre 2019
- 9782369428220
1932. Dans la salle de bain d'un hôtel bruxellois, un espion français photographie les premiers documents décrivant une nouvelle machine à coder a priori inviolable : Enigma. Une machine que s'apprêtent à adopter les services secrets allemands. Quelques mois plus tard, avec l'aide des Français, un groupe de mathématiciens polonais entreprend de percer à jour le fonctionnement complexe de la machine. 1940. Malgré la défaite française face aux nazis, les Français et les Polonais transmettent leurs trouvailles aux Britanniques. À Bletchley Park se déploie alors une gigantesque entreprise de décodage. 1942. Sous le nez des Allemands, dans la France de Vichy, Français et Polonais continuent leurs efforts de déchiffrement. La Gestapo est à leurs trousses et le MI-6 a pour priorité absolue de les exfiltrer. Pendant ce temps, les U-Boote allemands mènent une traque dévastatrice contre les navires alliés qui ravitaillent la Grande-Bretagne. Si les messages de la Marine allemande ne sont pas rapidement décodés, le Royaume-Uni ne tiendra pas. À Bletchley Park, l'un des cerveaux les plus brillants de l'histoire scientifique, Alan Turing, va apporter une contribution décisive...
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Szkolnikoff, le plus grand trafiquant de l'Occupation
Pierre Abramovici
- Nouveau Monde
- Histoire
- 23 Janvier 2014
- 9782365838658
Le 10 juin 1945, un corps calciné est découvert à proximité de Madrid. L'homme est identifié sous le nom de Mendel Szkolnikoff, un Juif d'origine russe, curieusement détenteur d'un passeport allemand. Il s'agit sans doute du plus gros trafiquant de l'Occupation, plus important que le célèbre Joanovici. Arrêté avant guerre pour diverses escroqueries, il est, depuis 1941, un agent financier des Allemands, notamment de la SS. Mais l'affaire Szkolnikoff, c'est surtout le plus grand séquestre de la Libération : 2 milliards de francs de l'époque accompagnés de 2 autres milliards d'amende. Car Szkolnikoff a bâti en très peu de temps, pour le compte de l'occupant, un immense empire immobilier et hôtelier : il détient des rues entières de l'Ouest parisien et des dizaines de palaces, essentiellement sur la Côte d'Azur. Tous ces biens étant mis sous séquestre à la Libération, l'affaire Szkolnikoff se prolonge jusqu'à nos jours. Cet ouvrage révèle que les autorités françaises poursuivent en effet les descendants de l'affairiste au nom d'une condamnation prononcée après sa mort, ce qui est illégal ! L'hôtel Martinez à Cannes, dont les procédures sont encore en cours, soixante-dix ans après les faits, est au coeur de ce rocambolesque dossier qui n'a pas livré tous ses secrets. Pour qui Szkolnikoff travaillait-il vraiment et d'où tirait-il ses protections ? De Himmler, de Goering l'affairiste, ou de plusieurs dignitaires nazis à la fois ? Quelles sommes, apparemment énormes, a-t-il mis à l'abri dans les banques monégasques, espagnoles ou suisses avant de mourir, et que sont-elles devenues ? D'où venait le mystérieux commando qui a capturé et tué Szkolnikoff en Espagne en 1945, après l'avoir délesté des 600 millions de francs en bijoux qu'il emportait dans sa fuite ? Szkolnikoff est-il même mort en 1945 ? Personnage à tiroirs, connu jusqu'ici des seuls spécialistes, Szkolnikoff n'avait jamais fait l'objet d'une recherche fouillée. Cette enquête, menée dans plus de 6000 cartons d'archives provenant de cinq pays différents, apporte enfin des réponses étayées aux multiples fantasmes autour de cette affaire.
Ancien grand reporter et journaliste d'investigation à TF1, auteur de nombreux documentaires, Pierre Abramovici, est aujourd'hui historien. -
La France et la menace nazie, 1933-1939
Peter Jackson
- Nouveau Monde
- Histoire
- 12 Octobre 2017
- 9782369425953
Comment la France a-t-elle perçu la montée du péril nazi dans les années 1933-1939 ? Cette question a longtemps été négligée par l'historiographie. Les responsables français avaient-ils une perception claire des intentions d'Hitler et de ses capacités militaires ? Ont-ils fait bon usage des rapports de leurs services secrets ? L'historien britannique Peter Jackson a entrepris, le premier, de répondre à cette question-clé dans cet ouvrage qui a fait date dès sa première parution en anglais. Il raconte les missions d'espionnage français en territoire allemand et reconstitue la façon dont les services français ont évalué les forces et les menaces allemandes. Il démontre que le travail de ces services était très efficace, avec une évaluation exacte des plans allemands dès avant l'Anschluss ; mais leurs rapports furent le plus souvent négligés par les politiques et les diplomates qui jugeaient Hitler dans la continuité de ses prédécesseurs. Ce n'est qu'après Munich que la menace nazie les préoccupa réellement.
Peter Jackson est professeur d'Histoire à l'université de Glasgow, chercheur associé au centre d'Histoire de Sciences po Paris et dirige la revue Intelligence and National Security. -
Cinq ans ont été nécessaires à l'élaboration de cet ouvrage qui prend sa source dans la tragédie qu'a vécue Isaac Levendel. Sa mère Sarah, juive d'origine polonaise, est arrêtée le 6 juin 1944, et déportée.
Plus de 65 ans après, le besoin de savoir est toujours vivace. Après avoir, avec Bernard Weisz, identifié tous les Juifs déportés du Vaucluse, les deux auteurs ont tenté une reconstitution du mécanisme de la Shoah en Provence, et plus précisément dans le département du Vaucluse et de la ville d'Avignon.
Pendant la première phase du régime de Vichy, de juin 1940 à novembre 1942, avant l'occupation allemande de la zone libre, la contribution à la politique d'extermination nazie se traduit par des décrets et des mesures discriminatoires exécutés par des administrateurs locaux. La persécution des juifs dans la zone libre culmine avec la déportation des juifs étrangers en août 1942.
Un changement important prend place peu de temps après l'invasion de la zone sud par les Allemands, le 11 novembre 1942. Tout d'abord, le gouvernement de Vichy commence à « traîner la patte ». De leur côté, les Allemands doivent faire face à deux difficultés : leur méconnaissance du terrain et celle de la langue. En outre, la police allemande est accaparée par les problèmes d'ordre militaire, laissant de ce fait peu d'effectifs disponibles pour la « chasse » aux juifs. Les Allemands choisissent alors de faire appel à des membres de la pègre locale pour le dépistage et l'arrestation des juifs. C'est une aubaine que ces hommes sans scrupule ne laisseront pas passer.
Les détails de la politique antisémite des Nazis et de Vichy ainsi que les mécanismes de la collaboration avec les éléments du crime organisé n'ont jamais été aussi précisément décrits. De nombreuses hypothèses devront être révisées après la publication de ce livre qui deviendra sans doute une référence majeure pour les historiens comme pour le grand public.
Isaac Levendel : Né à Avignon en 1936, Isaac Levendel fut cadre dans les télécommunications, puis historien. Il a publié Un Hiver en Provence avec une préface de Robert O. Paxton (éd. De l'Aube, 1996), ouvrage pour lequel il a reçu le Prix franco-européen. Il a exercé divers métiers manuels. Puis, dans les années 1960, il s'est occupé d'un groupe d'enfants handicapés, avant d'organiser l'émigration de juifs du Maroc (1965-1967). Isaac Levendel a reçu un diplôme d'ingénieur du Technion ' Israël (1971), une maitrise de Weitzmann Institute of Science - Israël (1973), et un PhD de University of Southern California (1976). Il vit à Chicago, dans l'Illinois.
Bernard Weisz. Né à Marseille en 1946, il fut enseignant puis journaliste à Paris, de 1971 à 1990. De retour en Provence, de 1991 à 2004, il a travaillé avec des jeunes en difficulté, écrit des reportages sur la vie des séniors et conduit des enquêtes sur les groupes minoritaires (juifs, gitans, pieds-noirs). Il a participé à plusieurs documentaires sur les paysans du Vaucluse. Il a publié trois livres : Avignon, Festival de la Mémoire ; 5761 en Avignon, un ouvrage sur la présence juive actuelle dans la ville, et Une Voix Communiste, récit d'un engagement jusqu'à la rupture. La famille de Bernard Weisz a de profondes racines dans la région d'Avignon (Les juifs du Pape) et un lien très personnel à la Shoah sa famille comptant plusieurs victimes. Bernard Weisz a une maîtrise de l'Université d'Aix-en-Provence. Il vit à Avignon.