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Zulma
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Alba rentre d'un colloque de linguistes à l'étranger. Passionnée par les langues minoritaires et par la puissance évocatrice des mots, elle est aussi relectrice-correctrice, et le manuscrit d'un jeune poète l'attend, un ancien étudiant avec lequel elle a eu une aventure. En atterrissant à Reykjavík, elle s'interroge sur tous ses voyages dans les coins les plus reculés du monde. Combien d'arbres lui faudrait-il planter chaque année pour compenser son empreinte carbone ? Des langues sont en voie d'extinction, mais en Islande les arbres ont déjà disparu.
Sur un coup de tête, elle achète un terrain de sable noir et de lave, au fin fond de l'Islande aride et désertique, avec une maison délabrée. Rien n'est censé pousser là, mais Alba décide de passer à l'action. Elle change de vie, quitte la ville et les cercles littéraires pour planter des bouleaux, cultiver un potager. Elle se lie aux villageois et accueille Danyel, un jeune réfugié.
Ode à la langue islandaise et au retour à la nature, Éden est un roman plein de fraîcheur, tout en simplicité et en délicatesse. -
En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d'Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.
« Un humour baroque et léger irradie tout au long de cette histoire où rien décidément ne se passe comme il faut, ni comme on s'y attend. » - Anne Crignon, Le Nouvel Observateur.
« Tant de délicatesse à chaque page confine au miracle de cette Rosa candida, qu'on effeuille en croyant rêver, mais non. Ce livre existe, Auður Ava Ólafsdóttir l'a écrit et il faut le lire. » - Valérie Marin La Meslée, Le Point.
Roman traduit de l'islandais par Catherine Eyjólfsson
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Dans le vacarme d'un réveillon de nouvel an, María n'entend pas ce que son mari lui annonce : il la quitte pour son collègue, spécialiste comme lui de la théorie du chaos. La voilà confrontée au grand vertige de la séparation. Heureusement, Perla est là, charitable voisine d'à peine un mètre vingt. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment pour secourir la jeune femme sidérée, dont les mésaventures inspirent étrangement le traité sur le bonheur qu'elle est en train d'écrire.
Avec L'Exception, on s'amuse des moeurs de la société islandaise à travers des personnages bousculés par le sort qui se jouent de toutes les drôleries de l'inconstance humaine. -
Islande, 1963. Hekla, vingt et un ans, quitte la ferme de ses parents et prend le car pour Reykjavík. Il est temps d'accomplir son destin : elle sera écrivain. Sauf qu'à la capitale, on la verrait plutôt briguer le titre de Miss Islande.
Avec son prénom de volcan, Hekla bouillonne d'énergie créatrice, entraînant avec elle Ísey, l'amie d'enfance qui s'évade par les mots - ceux qu'on dit et ceux qu'on ne dit pas -, et son cher Jón John, qui rêve de stylisme entre deux campagnes de pêche...
Miss Islande est le roman, féministe et insolent, de ces pionniers qui ne tiennent pas dans les cases. Un magnifique roman sur la liberté, la création et l'accomplissement. -
Rédactrice en chef d'un célèbre magazine musical, Sunny S. Shelton tient un scoop : la reformation des mythiques Opal & Nev, séparés en 1970 après la mort de leur batteur lors d'une émeute raciale. Elle retrace leur histoire dans une incroyable enquête.
Fascinante immersion dans l'Amérique de la lutte pour les droits civiques, Le Dernier Revival d'Opal & Nev bouscule l'histoire du rock, écrite par les Blancs, en inventant une icône afro-punk avant l'heure.
Farouchement indépendante, à contre-courant du système, et plus vraie que nature : vous seriez son plus grand fan si elle existait vraiment. -
Contre-atlas de l'intelligence artificielle
Kate Crawford
- Zulma
- Essai Z/a
- 5 Octobre 2023
- 9791038702370
Où et comment l'intelligence artificielle est-elle fabriquée ? Qui la finance et qui sert-elle ? À travers une série d'enquêtes approfondies, Kate Crawford déploie une cartographie exhaustive de l'IA : ses coûts et ses impacts environnementaux, sociaux et politiques.
L'IA n'a en fait pas grand-chose d'« artificiel ». C'est une industrie vorace en ressources naturelles, matérielles, logistiques et humaines. Et on peut se demander si elle est vraiment « intelligente » : elle conserve les stigmates indélébiles des premières bases de données qui l'ont alimentée, et perpétue irrémédiablement toutes sortes de biais discriminatoires.
Développée et conçue sans contrôle ni évaluation, sans critères de justice ni d'éthique, l'IA renforce la toute-puissance des géants de la tech et des institutions qui l'adoptent. Elle est le reflet du pouvoir, l'expression d'un nouveau colonialisme. Kate Crawford nous le démontre avec brio ! -
La gestion de la pandémie et l'attentisme climatique ont révélé l'irrationalité des solutions néolibérales face à la crise globale. En dix-neuf chroniques thématiques, David Harvey nous montre comment le système capitaliste, « trop gros pour faire faillite, mais trop monstrueux pour survivre », tente aujourd'hui d'éviter l'effondrement en mobilisant les banques centrales, en s'appropriant la richesse collective par la dette, ou en s'alliant aux forces réactionnaires et aux nationalistes.
Tout en renouvelant les outils et les concepts de Marx - le syndrome de la croissance, les valeurs d'usage et d'échange, le consumérisme ou l'aliénation -, David Harvey s'empare des questions politiques et sociales les plus urgentes et envisage les voies concrètes de transformation de la société. Il dégage des alternatives face à l'explosion des inégalités sociales et au réchauffement climatique : réorienter l'État, les flux du capital, la force de travail et les nouvelles technologies serait ainsi le premier impératif progressiste de notre temps. -
Ils sont sur l'autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu'on se raconte - la vie d'aujourd'hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d'alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l'écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, interdit bancaire en route pour Disneyland avec son fils... Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser.
Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l'humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes.
Et qui vise juste - une colère salutaire, comme un direct au coeur. -
Comme chaque année depuis vingt-sept ans, début décembre, Benedikt part avec ses deux fidèles compagnons (son chien et son bélier), pour ramener les moutons égarés avant que l'hiver ne s'abatte pour de bon sur les terres d'Islande.
Le berger, Roc le bélier et Leo le chien se mettent en chemin, toujours plus loin, de refuge en abri de fortune, dans la neige et la nuit, sur des chemins de montagne, dans ce royaume de neige où la terre et le ciel se confondent, avec pour seuls guides quelques rochers et le ciel étoilé. En égaux ils partagent la couche et les vivres.
Mais cette année, le blizzard furieux les prend en embuscade, lui qui vous aveugle, vous lacère et vous coupe le souffle. Ce qui compte avant tout pour ces trois arpenteurs d'Islande au coeur simple, ce sont les brebis égarées qu'il faut ramener au bercail...
Le Berger de l'Avent est une histoire simple et belle qui nous parle de l'Islande, de sa rudesse somptueuse et de ceux qui y vivent. Elle nous parle aussi magnifiquement de détermination et de solidarité. C'est un trésor de la littérature universelle.
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« Mon neveu Marteinn est venu me chercher à la maison de retraite. Je vais passer le plus clair de l'été dans une chambre avec vue plongeante sur la ferme que vous habitiez jadis, Hallgrímur et toi. » Ainsi commence la réponse - combien tardive - de Bjarni Gíslason de Kolkustadir à sa chère Helga, la seule femme qu'il aima, aussi brièvement qu'ardemment, d'un amour impossible.
Et c'est tout un monde qui se ravive : entre son élevage de moutons, les pêches solitaires et sa charge de contrôleur du fourrage, on découvre l'âpre existence qui fut la sienne tout au long d'un monologue saisissant de vigueur. Car Bjarni Gíslason de Kolkustadir est un homme simple, taillé dans la lave, pétri de poésie et d'attention émerveillée à la nature sauvage.
Ce beau et puissant roman se lit d'une traite, tant on est troublé par l'étrange confession amoureuse d'un éleveur de brebis islandais, d'un homme qui s'est lui-même spolié de l'amour de sa vie.
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Loin à l'intérieur des terres de Bahia, dans le nord-est du Brésil, deux soeurs, Bibiana et Belonísia, tombent sur un trésor en fouillant la valise poussiéreuse cachée sous le lit de grand-mère. Un mystérieux couteau au manche d'ivoire incrusté de nacre et à la lame étincelante. Son magnétisme est irrésistible et elles ne peuvent s'empêcher d'y goûter. Leur vie en sera bouleversée à jamais : Bibiana se blesse légèrement, Belonísia se coupe la langue. Sa soeur sera désormais sa voix.
Leur père est un chamane réputé, on vient de loin invoquer à travers lui les divinités du culte du Jarê. Bienfaitrices ou vengeresses, elles sont aussi les gardiennes de tous les secrets...
Dans cette communauté afro-brésilienne, on vit de peu sur les terres marécageuses, dans des maisons d'argile et de paille, à la merci des propriétaires terriens. C'est à ce monde archaïque, celui de l'esclavage d'aujourd'hui, que les deux soeurs vont s'opposer, luttant contre les inégalités ethniques et l'oppression des femmes.
D'une oralité saisissante, Charrue tordue est un roman magnifiquement engagé. Émouvant et envoûtant, métaphysique et sensuel, son réalisme se teinte de surnaturel pour créer une évocation d'un Brésil en pleine mutation. -
« Elle » fait bon vivre en Égalie. La présidente Rut Brame travaille nuit et jour à la bonne marche de l'État, quand son époux Kristoffer veille avec amour sur leur foyer. Il y règne d'ailleurs une effervescence toute particulière : à quinze ans, leur fils Pétronius s'apprête à faire son entrée dans le monde. Car voici enfin venu le bal des débutants.
Mais l'adolescent, grand et maigre, loin des critères de beauté, s'insurge contre sa condition d'homme-objet. Dans l'impossibilité de prendre son indépendance, il crée presque malgré lui un mouvement qui s'apprête à renverser le pouvoir matriarcal en place. L'avenir de la cité radieuse est amené à changer...
Pour le meilleur et pour le pire.
Avec Les Filles d'Égalie, Gerd Brantenberg signe une utopie féministe et résolument provocatrice. Elle renverse littéralement les codes de la société patriarcale : les femmes ont tous les pouvoirs, et la langue s'en ressent. Le féminin, omniprésent, l'emporte systématiquement sur le masculin, faisant apparaître de nouveaux mots qui soulignent avec une ironie mordante l'oppression invisible qui règne sur les femmes d'aujourd'hui. Brûlant d'actualité et débordant d'humour, Les Filles d'Égalie, le grand roman féministe norvégien du XXe siècle. -
Comment faire l'amour avec un Nègre sans se fatiguer
Dany Laferrière
- Zulma
- Litterature Z/a
- 2 Février 2023
- 9791038701670
Deux jeunes hommes dans la moiteur d'une chambre poisseuse de Montréal. Torse nu sur son divan, l'un écoute du jazz en philosophant. L'autre rêve de devenir écrivain. Il lit Baldwin, Hemingway, Miller ou Bukowski, et s'extasie devant l'appétit sexuel des jeunes filles sérieuses. Ensemble ils dissertent sur la beauté et l'origine du désir, sur la Blanche et le Nègre. Et ça fait des étincelles.
Machine à écrire, ruban neuf, papier immaculé : la vieille Remington 22 dégotée chez le brocanteur est riche de promesses... L'écrivain est en route !
Hautement incisif, terriblement insolent, irrésistiblement drôle, le premier roman de Dany Laferrière n'a pas pris une ride. Un hymne à la littérature en mouvement. -
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Jónas Ebeneser, quarante-neuf ans, divorcé, n'a qu'une passion : restaurer, retaper, réparer. Mais le bricoleur connaît une crise profonde. Sans plus de réconfort à attendre des trois Guðrún de sa vie - son ex-femme, sa fille, et sa propre mère -, il décide de se mettre en route à destination d'un pays abîmé par la guerre, avec sa perceuse en bandoulière et sa caisse à outils pour tout bagage...
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Il n'a pas de nom. Il ne parle pas. Le garçon est un être quasi sauvage, né dans une contrée aride du sud de la France. Du monde, il ne connaît que sa mère et les alentours de leur cabane. Nous sommes en 1908 quand il se met en chemin - d'instinct.
Alors commence la rencontre avec les hommes : les habitants d'un hameau perdu, Brabek l'ogre des Carpates, philosophe et lutteur de foire, l'amour combien charnel avec Emma, mélomane lumineuse, à la fois soeur, amante, mère. « C'est un temps où le garçon commence à entrevoir de quoi pourrait bien être, hélas, constituée l'existence : nombre de ravages et quelques ravissements. » Puis la guerre, l'effroyable carnage, paroxysme de la folie des hommes et de ce que l'on nomme la civilisation.
Itinéraire d'une âme neuve qui s'éveille à la conscience au gré du hasard et de quelques nécessités, ponctué des petits et grands soubresauts de l'Histoire, le Garçon est à sa façon singulière, radicale, drôle, grave, l'immense roman de l'épreuve du monde.
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Chaque peintre a sa modernité. Des prémices de la Renaissance à nos jours, Giotto, Titien, Artemisia Gentileschi, Munch, Frida Kahlo, Marcel Duchamp ou Maria Helena Vieira da Silva ont été les témoins et acteurs des mouvements de conscience qui interrogent notre présent.
Bien plus qu'une histoire générale de l'art occidental, L'art et son miroir est une histoire des peintres et des statuaires, un miroir à l'intérieur des formes et de leurs traductions picturales ou plastiques. C'est celle de la prodigieuse diversité des créateurs - comme Michel-Ange, Caravage, Klimt ou Courbet -, mais aussi des constellations plus discrètes, du côté de l'art pré-renaissant, des maniérismes, des symbolismes, ou de l'expressionnisme devant les convulsions de l'Histoire...
À travers cette quête essentielle des mutations et des métamorphoses dans l'espace vivant des formes et des couleurs, L'art et son miroir offre un festival de points de vue et de croisements analogiques qui échappent avec une inventive jubilation à toutes les classifications. Un regard créatif et fécond sur la vie et l'oeuvre de plus de 100 maîtres incontournables ou méconnus. -
Certains disent qu'il ne se passe jamais rien dans ce petit village des Pyrénées espagnoles. Et pourtant... À la veille de la guerre civile, Ramón et Alba tombent follement amoureux. Un amour impossible, interdit : jamais le plus pauvre des bergers n'obtiendra la main de l'héritière de la plus riche famille.
Mais Ramón jure de rassembler le montant de la dot, et se fait contrebandier. Il devient Desesperado, l'homme du peuple qui se dresse contre les puissants. Bientôt, des deux côtés de la montagne résonne l'écho de ses exploits. Puis de sa soif de vengeance.
Conte populaire et fable politique, Du givre sur les épaules est une épopée brute comme un sentier scintillant dans la nuit, un petit chef-d'oeuvre de suspense. -
Il faut une révolution politique, poétique et philosophique
Aurélien Barrau
- Zulma
- Les Apuleennes
- 5 Mai 2022
- 9791038701298
« Il ne s'agit plus de commenter ou de comprendre le réel : il s'agit de produire du réel. Ce qui tue aujourd'hui et avant tout, c'est notre manque d'imagination. L'art, la littérature, la poésie sont des armes de précision. Il va falloir les dégainer. Et n'avoir pas peur de ceux qui crieront au scandale et à la trahison. » En répondant aux questions brûlantes d'actualité de Carole Guilbaud, Aurélien Barrau remet le politique et le social au coeur de l'écologie.
Il nous aiguillonne vers un renouveau démocratique où la liberté la plus fondamentale est d'abord celle du pouvoir vivre.
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Mots croisés Tome 16 : 50 grandes grilles
Michel Laclos
- Zulma
- Mots Croises
- 9 Novembre 2023
- 9791038702387
Si on vous dit :
« L'air du large » en 12 lettres, « Apprécié à la barre » en 8 lettres, « Mordu de la pêche » en 7 lettres, vous répondez...* Il y a les mots croisés... et les mots croisés de Michel Laclos.
50 grilles INÉDITES du génial verbicuciste, inégalées et totalement addictives, dans leur tout nouvel écrin designé par David Pearson.
Solutions en fin de volume.
Plaisir garanti à tous les étages !
* MAGNIFICENCE, CHOCOLAT, ASTICOT -
Le temps s'est arrêté pour Makepeace. Sans âme qui vive sur qui veiller, elle arpente les rues désertes de sa ville-fantôme. Les derniers pionniers venus coloniser ce coin de Sibérie ont disparu avec le cataclysme. Makepeace est seule. Pour survivre, il lui faut un cheval, un fusil, de quoi fondre des balles, quelques graines à semer lorsque le sol aura dégelé, un oeil vif pour repérer les livres à sauver des décombres - et une bonne dose de ruse.
Mais quand Ping émerge de la taïga, trahissant une peur sans nom dans une langue inconnue, et qu'un avion déchire le ciel, Makepeace prend la route, l'espoir chevillé au corps.
Roman d'aventures ou dystopie, voici LE western du Grand Nord. Un roman déjà culte. -
À quarante-quatre ans, Katja se sent comme perdue au milieu d'un grand lac : son fils envolé, un mari malade, une carrière d'écrivaine qui bat de l'aile... Elle se lance dans une formation de pédicure, puis s'installe dans la banlieue de Berlin-Est, à Marzahn, où les habitants de la plus grande cité de l'ex-RDA viennent lui confier leurs pieds, usés par la vie. Tous ont besoin d'être rafistolés. Leurs pieds cabossés racontent l'histoire de petites gens, de celles qu'on n'entend jamais, des histoires miraculeuses, universelles.
Avec gaieté, humanité, Katja Oskamp cisèle des portraits authentiques, mêlant à son écriture sobre et sincère un humour subtil. -
La mobilisation et l'engagement des femmes pour l'abolition de l'esclavage, la fin de la ségrégation ou les droits civiques - et la part qu'y ont prise les femmes noires - ont été déterminants. Au coeur de cette histoire transparaissent des contradictions encore à l'oeuvre aujourd'hui. Du XIXe siècle à nos jours aux États-Unis, Angela Davis décortique les intérêts conflictuels et convergents des grands mouvements de libération et d'émancipation. Elle montre comment le patriarcat, le racisme et le capitalisme ont divisé des causes qui auraient pu être communes. Preuve que c'est en surmontant les clivages de genre, de race, de classe, et en brisant les fausses mythologies que les femmes pourront le mieux se libérer des oppressions.
Femmes, race et classe est un essai fondateur, indispensable pour comprendre la portée des mobilisations féministes passées et à venir, et les conditions de leur réussite.