« Le carnaval, disait Goethe en parcourant les rues de Rome, est une fête que le peuple se donne à lui-même. » Un peu partout, en Europe et ailleurs, la montée des populismes se présente sous la forme d'une danse effrénée qui renverse toutes les règles établies et les transforme en leur contraire.
Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les fake news, qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser.
Dans le monde de Donald Trump, de Boris Johnson et de Matteo Salvini, chaque jour porte sa gaffe, sa polémique, son coup d'éclat. Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de dizaines de spin-doctors, d'idéologues et, de plus en plus souvent, de scientifiques et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir.
Ce sont ces ingénieurs du chaos, dont Giuliano da Empoli brosse le portrait. Du récit incroyable de la petite entreprise de web-marketing devenue le premier parti italien, en passant par les physiciens qui ont assuré la victoire du Brexit et par les communicants qui ont changé le visage de l'Europe de l'Est, jusqu'aux théoriciens de la droite américaine qui ont propulsé Donald Trump à la Maison Blanche, cette enquête passionnante et inédite dévoile les coulisses du mouvement populiste global. Il en résulte une galerie de personnages hauts en couleur, presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.
Lors de l'habituelle promenade dominicale, une jeune fille fausse compagnie à ses parents et ses soeurs pour s'enfoncer dans la forêt.
Happée par la pénombre, incapable de retrouver son chemin, la voici seule. Des souvenirs ressurgissent, aussi angoissants que la peur de se perdre. Jusqu'au moment où la jeune fille rencontre un renard avec lequel elle tente de communiquer.
C'est un rituel de passage que raconte Pauline Harmange dans ce conte moderne, saisissant magnifiquement la fin de l'enfance et le début de l'âge adulte. La maturité ne viendra pas ici du monde humain, mais d'une rencontre avec un animal aussi intelligent qu'énigmatique.
Être parent, c'est mouvementé !
Les auteures éclairent les raisons cachées des comportements exaspérants des enfants.
Vous pourrez éliminer intimidation et punitions au profit de techniques bien plus efficaces sur le court et le long terme. Vous apprendrez à vous connecter à votre enfant même dans les moments les plus difficiles.
Vous saurez comment interposer des limites qui vous rapprocheront, découvrirez la force de l'écoute des émotions et expérimenterez vous-même ce pouvoir d'être entendu pour éviter les craquages.
Cinq outils pour déstresser et instaurer un nouveau climat à la maison.
Traduit de l'anglais par Isabelle Crouzet
Elle s'appelait Marie-Justine Pesnel, dite Madame Cent-Kilos. Entremetteuse, espionne, fausse marquise et vraie prostituée, elle a pesé son poids dans la pègre de la Belle Époque.
Elle monta une géniale arnaque d'agence matrimoniale, fut mariée trois fois sans divorcer, poursuivie pour polyandrie. Mais c'est pour une tentative d'assassinat qu'elle atterrit en prison, en 1907. Et qu'elle commença à écrire ses Mémoires...
Ce manuscrit, intact, a été retrouvé par l'historien Bruno Fuligni. D'une plume vive et maline, Madame Cent-Kilos y raconte sa vie : un témoignage d'une valeur documentaire exceptionnelle. Femme puissante avant l'heure, cet Arsène Lupin à chignon donne, enfin, « un féminin au mot escroc ».
« Viva Frida n'est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l'esprit est celle d'une suite de « tableaux vivants ». Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l'intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacan. On l'accompagne à New York, à Paris.
On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina Modotti, quand elle fustige Breton et les surréalistes. On souffre et on rit à ses côtés. On l'entend jurer, chanter, inventer des mots. Elle nous parle de sa peinture, de ses doutes, nous entraîne dans son immense joie de vivre. Sur le ton de la confidence, elle nous dit ce que représentent pour elle la révolution mexicaine, le sang, l'hôpital, la religion, la mort, nous ouvrant toutes grandes les portes de la « beauté terrible » de son univers.
Au terme de ce livre-voyage, aucun des aspects de la vie de Frida et de sa peinture n'aura été ignoré. C'est le coeur même de ce livre : Frida Kahlo ne peint que ce qu'elle vit. » Gérard de Cortanze « Je vous recommande de lire cette bio qui n'a rien de classique ! C'est très vivant ! » CNEWS « L'écrivain Gérard de Cortanze est un amoureux fou de Frida Kahlo et pour lui le style de Frida ce n'est pas qu'un look. » France Inter « Le beau portrait d'une femme délicatement plurielle, follement inspirante. » Le Quotidien du Luxembourg
Marc Dugain habite dans une maison posée sur une falaise, en Bretagne. Il vit entouré d'animaux : un lapin géant, des poules, un chat, et... deux brebis « Soay », une espèce rare.
Aux habitants qui lui demandent régulièrement d'acheter son terrain, il répond : « Et pourquoi mes moutons ne pourraient pas avoir une vue mer ? » Il a donc adopté leur regard pour écrire son autoportrait. Ce point de vue ovin l'oblige à ne rien s'épargner, ni la férocité, ni la mise à nu. Avec ce texte inattendu, à la fois exploit littéraire et manifeste pour la nature, c'est le règne animal tout entier qui prend sa revanche sur les hommes.
Marc Dugain raconté par ses moutons : sauvagement audacieux.
Partir à l'école la boule au ventre, la tête baissée, endurer les remarques et les moqueries sur son physique, sur sa tenue. Se taire. Entendre que l'on est bizarre. Trouver refuge dans sa chambre, y subir le harcèlement sur les réseaux sociaux. Pleurer, ne pas fermer l'oeil de la nuit et retourner en cours. Frôler les murs. Voilà le quotidien de Tessa pendant toute sa scolarité.
Et puis un jour, elle a été incapable de franchir les portes de son lycée. Personne n'a compris. Ni les professeurs, ni l'administration, ni ses parents. Jusqu'à ce que le corps médical pose enfin des mots sur sa souffrance.
Dans ce livre poignant et engagé, Tessæ fait exploser le tabou de la santé mentale chez les jeunes, pour briser le silence, la honte et l'isolement. Ce témoignage, qui s'adresse aussi aux parents et au personnel éducatif, est un formidable récit de résilience grâce à l'écriture et à la musique.
Comment peut-on être réunionnaise et se sentir 100% française ? Fille d'un Musulman et d'une catholique et se sentir libre ? Avoir maintenu son rêve d'absolu au nom de la France en dépit d'énormes obstacles et de drames ? Métis, entourée de frères et soeurs marié à des hommes et des femmes de toutes les couleurs, Mémona Hintermann a longtemps eu le sentiment d'entendre les autres parler à sa place : sociologues, experts, leaders d'opinion, accusateurs de l'histoire française... Aujourd'hui, elle a décidé de raconter son combat, et de s'exprimer sans complexes sur des questions qui minent la France aujourd'hui : immigration, racisme, passé colonial. Dans ce récit simple et vivant, fascinant et souvent poignant, les anecdotes savoureuses illustrent un modèle d'intégration aux antipodes des discours « différentialistes », à l'heure où le débat se radicalise. Mais surtout, Memona Hintermann veut délivrer un grand message d'espoir : Elle n'a jamais baissé la tête.
François Hollande avait annoncé que la France n'interviendrait pas au Mali. L'objectif était seulement d'appuyer une éventuelle opération de paix des Nations-Unis pour rétablir l'ordre à Bamako où des mutins avaient pris le pouvoir. Un mois plus tard l'armée française intervient.
L'auteur, chercheur, spécialiste des questions africaines et du djihadisme, écoute les partisans de l'opération Serval, les discours, les déclarations d'intention qui balaient toute critique, tout scepticisme. Or pour Marc-Antoine de Montclos il y a tout de suite un risque de retour aux grandes heures de la Françafrique, un risque d'enlisement, un danger extrême pour une ancienne puissance coloniale à se substituer à l'Etat et à l'armée maliens. Il suit tout le déroulement de l'opération depuis 2013 : l'intervention aurait dû être courte, elle s'éternise et avec des effets dévastateurs.
Les fondements de l'intervention au Mali font débat. Le récit officiel veut que, le 7 janvier 2013, des pickups chargés de djihadistes se soient ébranlés en direction de Konna. On sait que les combattants viennent du Nord du Mali où ils se sont emparés de Tombouctou, Gao et Kidal quelques mois plus tôt. Il faut agir, dit-on, sinon Bamako pourrait tomber et puis Niamey, Ouagadougou, Nouakchott... Tout le « Sahélistan » serait aux mains des fous de Dieu. La France est la seule à intervenir. Pour quel bilan ? Les mouvances djihadistes ont proliféré et étendu leurs actions, les violences intercommunautaires se sont multipliées, le banditisme. Que doit faire l'armée française ? Rester en vain sans améliorer la situation ? Se retirer pour se dédouaner de toute responsabilité dans les événements en cours ?
« Voici un ouvrage qui a le mérite de ne pas y aller par quatre chemins. » Le Monde « Un diagnostic implacable sur sept ans d'intervention française dans cet immense territoire désertique. » Libération « Marc-Antoine Pérouse de Montclos n'est pas un analyste de cabinet mais un homme de terrain. » Livres Hebdo « On ne saurait être plus actuel. » Paris Match
À 16 ans, Edith Eger est déportée à Auschwitz avec sa famille. Repérée par Joseph Mengele, elle est choisie pour rejoindre la troupe de danseuse du camp. Elle survivra et réussira avec le temps à transformer le choc de l'horreur en formidable énergie de vie au service des traumatisés de l'existence : soldats en plein chaos, femmes battues ou violées, enfants en profonde souffrance.
La vie du Dr Eger est une succession de choix pour s'échapper de son passé. Elle s'installe aux États-Unis en 1947, suit des études de psychologie pour comprendre le moteur de sa survie et celui des monstres qu'elle a fréquentés, choisit de donner la vie alors que les médecins le lui interdisent, s'occupe de grands blessés de la vie pour leur insuffler l'extraordinaire énergie et volonté qu'elle s'est forgée.
Comment aider ses patients à faire le choix de la vie, de la reconstruction, c'est tout l'enjeu de la mission que le Dr Eger s'est donnée et qu'elle restitue dans cet ouvrage à partir de nombreux témoignages profondément émouvants de patients qu'elle a soignés et pour certains sauvés.
Traduit de l'anglais par Johan-Frédérik Hel Guedj « Le Choix est une extraordinaire chronique de l'héroïsme et de la guérison, de la résilience et de la compassion, de la survie dans la dignité, de force mentale et de courage moral. Nous avons tous quelque chose à apprendre des cas exemplaires traités par le Dr Eger et de son histoire personnelle si bouleversante. Chacun pourra y puiser une source de guérison dans sa propre existence. » Pr Philip Zimbardo, Université de Stanford
Décoder enfin le langage caché des bébésGrâce à ses capacités hors normes, oreille absolue, mémoire des sons, l'auteure a pu décrypter la signification des pleurs des nourrissons. C'est une révolution pour les parents qui comprennent tout à coup ce que leur bébé leur dit ! Priscilla Dunstan a confirmé sa première découverte par de nombreuses recherches menées autour du monde. Quelle que soit leur nationalité ou ethnie, les nouveau-nés humains s'expriment dans une langue universelle reposant sur des réflexes physiologiques. La classification Dunstan des pleurs des nourrissons permet d'écouter son bébé pour que, dès sa naissance, les parents sachent reconnaître les causes de ses pleurs. A-t-il faim, sommeil, froid, besoin de faire un rot, mal aux dents ou au ventre ? Répondre à ses besoins pour le calmer devient si facile !
Quand ils n'arrivent pas à trouver la cause des pleurs de leur bébé, les parents se sentent impuissants, coupables et découragés, la classification Dunstan change leur vie. Fini les tentatives infructueuses et l'approche essai-erreur. Les sons sont décryptés, la route directe vers la satisfaction du besoin du bébé est tracée. Dans plus de trente pays, des infirmières, des pédiatres et d'autres professionnels de la santé enseignent cette classification des sons. Un million de bébés en ont déjà bénéficié.
Dans cet ouvrage, le lecteur découvrira dix mots, dont trois prononcés dès la naissance. Les sons à repérer dans les pleurs sont décrits puis l'auteure explique comment les bébés les produisent, avant de proposer diverses techniques d'apaisement.
Après avoir écouté les pleurs des nourrissons avec Priscilla, j'ai repris le couloir de la maternité, mais alors que je n'y avais entendu que des pleurs auparavant, cette fois, j'entendais nèh, èh et aoh. C'était dingue ! Comme si quelqu'un m'avait débouché les oreilles, comme si je pouvais comprendre ce que ces bébés disaient ! STEVE
On croit que seuls les élèves ont la boule au ventre lors de la rentrée des classes.
Mais, pendant trois ans, Isabelle Le Foll-Remoué, professeure de philosophie investie, a subi la brutalité d'un système qui obéit aux règles « classiques » du harcèlement. Il suffit d'une personne malveillante, ici le proviseur, pour fabriquer un étau. Bientôt, les parents d'élèves, puis les élèves eux-mêmes, participent au calvaire.
D'une écriture sèche, elle raconte ce harcèlement au sein d'un lycée qui, pourtant, promeut les valeurs républicaines d'égalité et de tolérance. Les alertes lancées, sans retour, auprès des institutions. L'indifférence des collègues. Et la solitude dans laquelle l'Éducation nationale peut laisser parfois ses meilleurs représentants.
Un témoignage choc, pour une éducation qui élève.
Le médecin de Lampedusa L'histoire de Pietro Bartolo se mêle aux destins désespérés et bouleversants de nombreux migrants qui, fuyant la guerre ou la faim, ont survécu à un terrible voyage à travers le désert malgré les agressions et les brutalités, puis ont vu mourir leurs proches en mer, mais ne se résignent pas et aspirent avec détermination à recommencer une nouvelle vie en Europe. Il y a aussi ceux qui arrivent dans des sacs verts.
Et parmi ceux-ci des enfants... Voici les histoires d'Hassan et de son frère paralysé, de Sama et de son chat, de Mustafa et de la petite Favour et de tant d'autres héros... Autant d'histoires poignantes qui se plantent irrémédiablement dans nos coeurs. La souffrance du médecin Pietro Bartolo, son sentiment d'impuissance parfois, sa rage toujours, son effarement, son désarroi deviennent les nôtres, tout comme sa joie et sa stupeur devant la force invincible de la vie
Aspirez-vous à être entendu et respecté ? Souhaitez-vous susciter l'intérêt et transmettre vos idées ? Bien sûr que oui. Or, cette affirmation au monde et cette volonté de faire passer votre message est une affaire de voix.
Trop souvent, cette voix pousse dans les aigus et la parole précipitée mange les mots. Jean Sommer, spécialiste de la voix, vous apprend à maîtriser cet outil méconnu dont la puissance reste inutilisée.
Il s'appuie sur la voix de personnalités (Fabrice Luchini, Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon...), et imagine même celle de la Joconde, pour nous révéler les secrets de ce pouvoir en nous : la Voix.
2016, année noire pour l'Église catholique française, confrontée aux plus grands scandales de pédophilie de son histoire.
Les auteurs ont enquêté pendant un an. De Lyon, où leur travail commence autour de l'affaire Barbarin, à la Guinée, en passant par Montauban, le Canada, Paris et Rome, ils révèlent de multiples affaires de prêtres pédophiles dissimulées par l'institution catholique.
Ils ont écouté de nombreuses victimes, interrogé des lanceurs d'alerte au sein de l'Église, rencontré des prêtres auteurs d'abus sexuels, interviewé des hiérarques ecclésiastiques et eu accès à des documents confidentiels.
Ils dessinent une stupéfiante machine à fabriquer du silence pour couvrir les crimes. Le livre raconte le système d'exfiltration mis en place par l'Église de France pour écarter les prêtres abuseurs... non pas des enfants mais des juges : mise au vert, mise en congé sabbatique, placement en abbayes ou mutation à l'étranger.
Comment l'institution s'est-elle protégée en couvrant ses prêtres, sans jamais les dénoncer à la justice ? Et si le scandale était, au-delà des faits eux-mêmes, ce système organisé pour l'étouffer ?
Un document essentiel pour comprendre l'engrenage du silence auquel ont été assignées des centaines de victimes.
Une enquête sur les milieux conspirationnistes, qui résultent d'un système de pensée clos prétendant reconstruire un réel en permanence dissimulé par les puissants.
Dans cette ample fresque, qui est aussi un itinéraire spirituel, nous est restituée la vie de la communauté juive en Alsace, pendant l'entre- deux-guerre. Alors resurgissant dans un présent éternel les fêtes foraines, cirques et théatres ambulants, la bonhomie de la vie religieuse juive, les drames de l'amour fou, les conflits cocasses des langues frontalières à "l'école des mutiques", le travail obscur des artisans, la découverte du cinéma muet, les aventures des collégiens à l'approche de l'adolescence, et même les boulversements du Front populaire.
Après la cueillette du dernier houblon en septembre 1937, cette saga, qui s'ouvre par l'évocation de l'agonie des parents et se clôt par les obsèques du grand-père Léopold, un des héros principaux du récit, annonce l'arrachement au lieu natal, l'errance sans fin et la perte du royaume de l'enfance.
A travers la diversité des scènes individuelles, la singularité tragique des situations et des personnages hauts en couleur, c'est l'univer- salité de l'humaine condition qui est évoquée dans ce livre.
Ecrivain, poète, universitaire, Claude Vigée vit aujourd'hui entre Paris et Jérusalem. Originaire d'Alsace, il a ensuite émigré aux Etats-Unis et en Israël. Son oeuvre considérable l'a établi comme l'un des plus grand écrivains de l'après-guerre.
"Il y a dans ce texte foisonnant de santé, une sagesse, je ne sais quelle saveur antique et burlesque, qui éclaire et qui sauve. Personne ne m'a fait autant rire depuis Pierre Desproges." Frédéric Ferney, Le Figaro.
Ironique et sensible, Fellag raconte une histoire : l'Algérie des dinosaures à nos jours. Ecartelé par le drame, il fait rire aux éclats pour n'en pas mourir.
Au fil de ce brillant monologue où l'humour flirte sans cesse avec l'émotion, Fellag revisite avec poésie et un sens aigu de l'autodérision les angoisses, les folies, et l'humanité du peuple algérien.
Mohamed Fellag est né en 1950 à Azeffoun, en Algérie. Il a obtenu pour Djurdjurassique Bled le Grand Prix de la Critique théâtrale et musicale 1997-1998, révélation théâtrale de l'année.
Grandir dans la guerre civile... Prendre les armes à vingt ans... Tirer sur le général de l'Armée du Liban Sud... Survivre à dix ans de cachot dans l'enfer de Khiam... Voici la bouleversante autobiographie d'une femme qui n'a jamais renoncé...Les Libanais ont aussi leur Jeanne d'Arc. Pour eux, Souha Béchara est le symbole vivant de la Résistance.
En 1988, à la sortie de l'adolescence, elle tente d'éliminer Antoine Lahad, le chef de l'ALS, la milice supplétive qui tient le sud pour le compte de l'occupant israélien. Arrêtée, jamais jugée, torturée, Souha sera incarcérée à Khiam, camp, prison et mouroir inlassablement dénoncé par les organisations humanitaires.
Refusant de collaborer, elle y passera dix ans, dont six en isolement total.
Son pays labouré par l'horreur, son cheminement intérieur, son engagement sans retour, la flamme qui lui a permis de survivre à la barbarie :
C'est tout cela que raconte ici, de manière vibrante, Souha Béchara. Un témoignage unique, une leçon d'existence qui nous rappelle que l'on a toujours raison de résister et que pour être libre, il faut se dépasser.
Libérée en 1998 après une intense campagne internationale au Proche-Orient, en Europe, mais aussi en Israël, Souha Béchara est aujourd'hui étudiante à Paris où
Elle essaie de rattraper le temps perdu. Gilles Paris, journaliste au Monde, l'a accompagnée dans la rédaction de son livre.
Voici l'histoire extraordinaire d'un homme né à Madagascar, aventurier dans l'âme, qui a quitté le monde du pétrole pour partir, dans les espaces les plus hostiles, à la recherche de l'eau - notamment dans les zones de conflits en Afrique et au Moyen-Orient.
Apres avoir été ingénieur chez Elf, chercheur de minerais et de pierre, Alain Gachet a mis au point une nouvelle technique - le Hubble souterrain - qui lui a permis de découvrir d'immenses réserves d'eau dans les zones arides de la planète ; au Turkana au Kenya, au Soudan dans la région du Darfour, en Somalie, en Ethiopie, en Syrie, en Irak, ay Togo.
Une véritable révolution aux enjeux et aux obstacles colossaux : politiques, économiques, militaires. un nouvel accès à l'eau peut changer tous les équilibres d'une région. Tous les pouvoirs s'affrontent autour de ces nouvelles ressources. Et quelles entreprises ou gouvernements vont payer forages et puits pour accéder à l'élément qui peut sauver des millions de vies mais qui ne rapportera rien. Car l'eau est ce qu'il y a de plus précieux dans ces régions peuplées d'hommes aux revenus insuffisants pour la payer !
Le défi que lance Alain Gachet est titanesque. Les réserves d'eau potable souterraines sont deux cents fois plus importantes que celles qui coulent sur la surface de notre planète.
Lorsque Natasha Fennell apprend que sa mère souffre d'une maladie à laquelle elle est condamnée, elle entame un processus de réflexion sur ses rapports avec elle. S'est-elle montrée une fille à la hauteur ? Aurait-elle pu faire plus pour sa mère ? Et auront-elles encore le temps de voyager ensemble ? Quand Natasha en parle autour d'elle, elle se rend compte que nombreuses sont les femmes qui partagent ces interrogations.
Elle s'associe alors avec Róisín Ingle, chroniqueuse à The Irish Times, qui publie un appel à toutes les filles désireuses de parler de leurs relations avec leur mère. Des centaines de femmes se manifestent. C'est ainsi que naît le Club des Filles. Neuf femmes se réunissent et chacune raconte son histoire. Les crises de larmes suivent les fous rires, les récits incroyables s'enchaînent et le soutien s'organise quand, sur six mois, chaque fille s'engage à accomplir des devoirs filiaux, dans l'espoir d'améliorer les relations avec sa mère.
9 femmes et leur mère est le récit drôle et touchant de cette expérience qui saura faire vibrer une corde sensible chez les filles (et leurs mères) du monde entier.
Le 24 septembre 1995, un adolescent, Éric Borel, tue 12 personnes dans les rues de Cuers, un village du Var, avant de se suicider. Onze heures plus tôt, à 8 kilomètres de là, il avait assassiné sa mère, son beau-père et son demi-frère.
Cuers a les traits que les sonorités métalliques de son nom laissent présager : un village dur, une campagne encaissée, humide. En 2009, la municipalité a érigé une stèle en hommage aux victimes : « Passant, sache que rien ne justifie la mort d'innocents. N'oublions jamais le 24 septembre 1995 ». Chaque année, une vingtaine de personnes s'y retrouve. Tous les autres ont oublié ou se taisent.
Bruno Masi décrit l'engrenage qui a poussé un adolescent à verser dans la folie, sa tristesse et sa colère insondables qui font écho à cette terre rouge, à ce vent qui embrase le ciel, à ces hommes qui ont le goût du sang.
Pour la première fois, un moine, un grand maître zen, raconte, d'une manière merveilleuse et profondément émouvante, l'histoire de l'amour qui l'a lié à une jeune religieuse au viêt-nam.
Thich Nhat Hanh en profite pour parler de l'amour infini, des grands soutras du boudhisme mahayana, de la présence sensuelle au monde, du détachement des notions et des dogmes, du vide, du soi et du non-soi, de l'interconnexion profonde qui régit toutes choses.
Ce texte libre, poétique et inspiré donne une image vibrante du bouddhisme. Beaucoup le considèrent comme le plus beau des livres de Thich Nhat Hanh.
Son action, son courage, l'amour de son peuple ont fait que Martin Luther King a proposé le véritable Thich Nhat Hanh pour le prix Nobel de la paix en 1967. Réfugié politique en France depuis 1972, il anime chaque été, au Village des Pruniers, en Dordogne, des séminaires qui réunissent des centaines de participants venus du monde entier. Les ouvrages de Thich Nhat Hanh connaissent aujourd'hui un succès mondial.
Depuis la sortie de leur premier livre en 2004, Laurent Edel et Chine Lanzmann ont continué à repérer dans le monde des entrepreneurs qui ont « inventé » de nouveaux métiers ou développé un nouvel art de travailler. Parmi les 400 idées recensées, ils en ont gardé et présenté 200 : nouvelles entreprises, associations, métiers, produits à importer...Leur point commun, elles marchent à l´étranger, dégagent souvent des bénéfices, sont sur des secteurs porteurs, ont un potentiel en France. Pour les projets sociaux, pas de chiffre d´affaires ou de bénéfices mais un impact conséquent. Du bar à vin self-service au conseiller au changement de fournisseur de services, de la carte de fidélité pour financer les études aux tentes écologiques, du fast food de céréales aux murs de tennis électronique...
Tous ces projets sont décrits avec précision : entretien avec l´entrepreneur, historique, contraintes pratiques et financières, marché, avis d´experts...En distinguant ceux qui privilégient la réussite financière de ceux qui laissent la priorité à l´harmonie personnelle ou familiale.
Un livre-guide original, très positif qui donne à chacun, grâce à des exemples, la force de croire que l´on peut fabriquer son futur et même devenir son propre entrepreneur.