A l'encontre de tout ce qui a été écrit sur le Tibet après avoir lu 120 livres, y être allé 4 fois je veux parler de ses relations avec la Chine, de l'asservissement des populations par une théocratie des plus répressives fondée sur le servage, de la vérité sur la violence, sur la révolution culturelle et sur les émeutes monastiques de 2008. C'est un livre à contre-courant qui n'épargne personne. Je veux dire la vérité sur les aspirations actuelles du peuple tibétain, des femmes courageuses sous tutelle de la religion et du machisme ambiant, et qui doivent s'en libérer désormais. L'avenir du Tibet c'est une religion maîtrisée, séparée définitivement de l'Etat dans le cadre d'une Chine apaisée.
Antoine, trentenaire accompli voit un jour sa vie basculer quand on lui apprend qu'il va devoir subir une greffe de coeur s'il veut rester en vie... Vaste sujet que celui du don d'organes qui a permis en 2015 à 5746 personnes de poursuivre leur vie. Une ode à la vie, au partage... La problématique de mon écrit est de savoir comment on peut vivre avec un morceau de quelqu'un d'autre à l'intérieur de soi ? A la moitié de l'écrit, le récit laisse place à une mise en abyme dans laquelle Antoine va discuter avec Amandine, qui écrit un roman sur le don d'organes et qui recueille son témoignage. Les autres nouvelles traitent du couple comme « Ailleurs », « Les âmes soeurs », « L'autostoppeuse », de l'amitié, « Vingt ans après », de la maladie, « Parallèle 23º 26' 14 de latitude nord », de sa ville natale Béziers, si chère à son coeur avec « Le retour aux sources ». Bref, de tout ce qui a un étroit lien avec le Coeur !
Pourquoi, ces brèves, sans doute parce qu'il faut savoir faire court et que les histoires les plus courtes sont souvent les meilleures et ne dit-on pas de l'avocat qu'il est un bavard. Le baveux a encore frappé ! Et pourquoi le juge a-t-il une chaussure trouée ? Et la Justice est-elle dans le même état ? L'avocat passe plus de temps à attendre son tour dans les salles d'audience des tribunaux, qu'à faire du droit. C'est un peu vrai, mais sur le terrain il est comme le médecin de campagne. Il court de ville en village, par tous moyens et même en vélo à la recherche du tribunal, sa robe roulée sous le bras, le cartable en bandoulière. Il lui faut de bonnes jambes et une bonne faculté de patience et d'abnégation. Il en voit des gens et entend la misère et avant de parler il écoute, tout ce qui se dit du bout du comptoir pour en faire et écrire des mémoires de prétoire. On dit le Français plaideur, râleur et un peu révolutionnaire. Une dispute ou un procès et à la barre tout s'arrange parait-il, et c'est comme en sport il y a un vainqueur, un perdant et un mécontent. Pendant plus de quarante ans j'ai parcouru la France de Palais en Palais pour, « Les Défendre tous ». Maitre Albert Naud
L'espace d'une journée, la nouvelle s'était répandue comme une trainée de poudre. L'ile de Marie-Galante, était devenue depuis le 2 novembre 1962, le centre d'intérêt de journalistes d'investigation venus du monde entier : Un homme mort et enterré, avait réapparu parmi les vivants et se baladait dans les rues. Quelques jours plus tard, deux enquêteurs renommés arrivèrent sur l'ile pour faire la lumière sur cet événement. Visiblement, ces fins limiers faisaient partie d'une race d'enquêteurs à qui on ne faisait pas prendre des vessies pour des lanternes. Mais comment prouver qu'un mort n'est pas ressuscité quand il se présente devant vous ? Dans une atmosphère ou prédominent la double influence des sorciers et autres quimboiseurs, et de la religion, l'auteur nous décrit une enquête singulière menée dans un village insulaire, au milieu du 20ème siècle.
Dan, 13 ans, un adolescent d'origine judéo-espagnole vivant à Paris, a une étrange passion pour son âge. Les objets anciens le fascinent. Sa famille se demande pourquoi ? Nous le suivrons jusqu'à ses 20 ans. Son enthousiasme le conduira à entreprendre des études pour devenir antiquaire. Mais quelle force le pousse vraiment ? Un jour, ce sera clair pour lui.
Il découvrira que les objets s'expriment si nous savons les écouter. Les questionner deviendra sa quête.
Ce récit initiatique chargé d'histoire raconte des exils forcés, l'existence d'êtres confrontés à la nostalgie du pays perdu. Pour la première génération, il s'agit de s'adapter à la nouvelle terre, tout en restant fidèle à ses racines, sa culture, aux objets reçus en héritage. Mais qu'en est-il après plusieurs générations ?
De 15 à 95 ans.
« La bohémienne saisit alors délicatement la première rune entre le pouce et l'index, puis annonce :
- Naudiz !
Landry est fasciné. Frédégonde ne dit rien et observe.Tous les deux attendent la suite avec impatience. La vieille continue à marmonner :
- Naudiz : servitude, tourment, nécessité, détresse...
Intrigués, ils l'observent qui se saisit alors d'un second osselet. Elle le montre en souriant à Frédégonde, qui murmure :
- Nunjo...
- Oui ! Bravo! Nunjo !... Confort, délices...
Frédégonde sourit. Landry est interloqué. Puis c'est au tour du troisième :
- Fehu !... Argent, richesses.
Frédégonde est à nouveau tout sourire. La bohémienne enchaîne alors, au fur et à mesure des tirages :
- Jowito !... Chaleur, lumière, fertilité.
Perplexe, Landry passe la main dans ses longs cheveux bruns :
- Ingwaz !... Dieu, déesse, reine.
Frédégonde est aux anges :
- Vous avez dit vrai ! Ma nourrice me l'avait prédit aussi !
Les runes ne mentent jamais. Tu le sais bien. Mais voyons ce que nous dit la dernière.
La diseuse de bonne aventure s'en saisit prestement, puis la dissimule dans sa main, et y jette un rapide coup d'oeil avant de la remettre dans la bourse. Pourtant, Frédégonde a vu le signe gravé dessus et reconnut la rune :
- Thurisaz...
L'émotion la fige. Elle connaît désormais son destin... » Vols, assassinats, amours barbares... Ce roman, véritable polar, nous plonge au coeur d'intrigues palpitantes où la réalité dépasse souvent la fiction la plus incroyable.
Lucien Laporte est un poilu, il ne se destinait pas à cela bien entendu.
Mais la guerre est là, et il n'a pas eu le choix. Défendre la patrie, il en est un peu fier quand même.
Y aller, couper les ponts avec sa famille, avec Giselle...
Il ne le souhaitait pas non plus, mais les lettres se font attendre.
Heureusement, il y a une femme qui lui écrit, de belles choses parfois...
Il en rêve et cela le fait avancer dans les atrocités de son quotidien.
Jusqu'au jour où il se retrouve le seul survivant de son escadron. Le seul, mais pas pour longtemps...
Ce troisième roman, «Bonjour forfaiture !» est né d'une volonté de mettre en exergue les relations particulières que certains poilus de la guerre de 14 pouvaient entretenir avec leurs marraines de guerre, un fil essentiel pour se sentir moins seul et ne pas tomber dans la folie et la schizophrénie de la vie au quotidien avec les horreurs du front.
Lucien résistera-t-il mentalement ?
Enfant non désiré, condamné à mort suite à une opération de l'appendicite (avec péritonite) à l'âge de trois ans et demi : le Bon Dieu n'a pas voulu de moi. Après des premiers pas dans la douleur d'une enfance sans amour ni tendresse, des mots durs, des coups de noirs sarments de vigne, des vilaines cicatrices, 71 ans après, je suis toujours là, bien vivant, fort d'expériences qui confirment que ma Foi en l'Homme et l'Espérance sont source de Renouveau. Ces valeurs acquises grâce à de précieuses rencontres font l'homme que je suis. Je suis un homme épris de liberté et de justice. Le hasard n'existe pas et mon parcours est jalonné de rencontres essentielles pour mon chemin de vie que j'ai tracé à la force de mon poignet, de ma persévérance pour atteindre la lumière, mon but ultime : Être un homme libre. Il m'a fallu du courage, de l'abnégation. Il m'a fallu analyser, ravaler mes larmes et retrousser mes manches. Ce récit, très certainement complété demain, est authentique. Il raconte ma vie mais aussi une période de notre histoire, de ses moeurs et de ses traditions pour certaines disparues.
Il raconte aussi l'espérance et des bonheurs gravés. Ma devise : «Point n'est besoin d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer ».
Une petite fille découvre qu'elle peut émettre un cri qui ne laisse personne indifférent. Les adultes ont un mouvement de perplexité puis deviennent plus attentifs envers elle, les animaux s'immobilisent. Sa vie ne ressemble pas à celle des enfants de son âge. Elle est très isolée, ne va pas en maternelle, n'a aucun camarade de jeu mais elle se crée ses petits bonheurs en explorant le jardin qui entoure sa maison à l'insu de sa famille.
Des événements vont perturber cet équilibre. Sa mère disparait sans qu'elle comprenne ce qui s'est passé. Un face à face dramatique avec sa grand-mère lui enlève son pouvoir, elle ne peut plus émettre son cri. Elle se sent différente, comme si elle était en latence, et reste souvent en retrait. La vie continue, elle grandit. La scolarisation devient inévitable, elle fait connaissance avec le milieu extérieur et s'y adapte facilement. Mais un jour un groupe d'enfants tente de l'agresser, elle retrouve son cri et son identité. Elle peut alors à nouveau se sentir libre d'être elle-même. Sa place dans la famille avait toujours été ambigüe, avec beaucoup de non-dits qu'elle ressentait confusément. Les mystères s'éclairciront par étapes, de l'adolescence à l'âge adulte où elle aura sa revanche.
L'île de la Réunion au début des années 1900. Petit caillou dans l'océan indien, l'île est en clin aux meurtres. Entre les méfaits de l'équipe Sitarane, Fontaine et Saint- Ange, célèbres sorciers et bandits redoutables, ainsi que les apparitions troublantes de « l'homme coq », la jeune Jeanne découvre le corps mutilé d'une femme de couleur dans les marais, lieu qui deviendra la ville de L'étang Salé. Mysticisme ou légende, il semblerait que le Diable ne soit pas bien loin, c'est en tout cas ce que tout le monde pense lorsque un deuxième corps est découvert... La tranquillité quotidienne de ces lieux bascule alors peu à peu dans l'horreur... Un thriller haletant où le lecteur se retrouvera happé jusqu'au vertige par cet engrenage diabolique.
Seul le hasard d'une profession particulière, l'information médicale, m'a amené à occuper mes temps d'attente de la manière la plus agréable. La littérature et ses petites phrases sont des mains tendues qui aident non seulement à vivre mais qu'il est bon de transmettre. L'autodidactie mène à un questionnement permanent, d'où une liberté d'expression qui autorise à se démarquer des mythes, des tabous sociétaux, ou de la ligne de mire du système scolaire dont certains auteurs peuvent être imprégnés à vie. Faisant fi des béni-oui-oui, de l'idéologie des conformistes de la bien-pensance, de l'opinion publique, du courroux des pisse-froid et de tous ceux qui disent, avec raison, en revenant des fins fonds d'un pays d'Amérique du Sud ou d'Afrique : « C'est quand même une chance d'habiter en France ! » Le ton polémiste et transgressif de ce livre de plage, exprimé dans un vocabulaire propre à la France d'en bas, pour dénoncer les travers de notre temps, doit être, parfois, pris au second degré. Il est vrai que le mot chance peut rimer effectivement avec France. Tout étant relatif, cette prose, envers et contre tous, n'a aucune outrecuidance supposée, si ce n'est pour se marrer et tenter, par l'humour, de faire du positif avec du négatif, y compris érotiques, sans s'autocensurer, pour le meilleur et pour le rire. Un grand merci aux lecteurs qui voudront bien le considérer ainsi.
On sait aussi que les mensonges ne peuvent pas durer bien longtemps, et que la vérité finit toujours par percer... Même si tu fais semblant de ne pas le croire, que tu penses naïvement que personne n'est au courant de ton problème . Et tu joues la comédie de temps en temps (de moins en moins souvent, et surtout de moins en moins bien) pour donner le change : ben, elle est bien aujourd'hui . Tu essaies de simuler un état normal, de garder une contenance, mais c'est encore pire. Tout te contredit : ton regard, halluciné, tes paroles incohérentes, ton équilibre instable, tes gestes manqués, ta cigarette allumée à l'envers, la bouteille, bien que tenue à deux mains pour mieux viser, vidée à côté du verre. Tu ne trompes personne, mais tu n'en t'en rends même plus compte. L'alcool est un problème grave. Tout le monde le sait, et chacun peut en parler savamment, ou le croit. Il est aussi possible, hélas, de le vivre de très près si l'on est témoin proche de cette addiction. Ce livre est un témoignage, poignant, d'une lente descente au plus bas dans l'alcool. Pas de leçon. Pas de remède miracle. Un témoignage sincère, tout simplement.
Mêlant les événements historiques entre la Commune (1870) et la mort du Général de Gaulle (1970) aux parcours personnels des personnages, le roman « Comme l'hirondelle » témoigne, s'il le fallait, de la force de vie qui irradie certains êtres, pourtant apparemment communs. Leur histoire entre dans cette grande roue du temps et fait d'eux des modèles de force et de solidité, de foi et d'espérance qui absorbent les souffrances, les désillusions et donne l'envie de leur ressembler. Pauline et Paul sont les porteurs de ce refus constant de baisser la tête face à l'irrémédiable tragique de notre condition et aux aléas de l'Histoire humaine. Ils nous entraînent sur le chemin de ces devenirs humains que rien ne peut abattre et qui se révèlent en constante reconstruction.
La seconde guerre mondiale se déploie avec ses horreurs sur l'Europe et l'Afrique. Paul et Pauline, chacun sur leur chemin de vie, traversent la folie des hommes et savent trouver la force de croire encore en demain, dans des combats constants pour leur inaliénable liberté de vivre. De nouveaux personnages inattendus font leur apparition et accompagnent Paul et Pauline jusqu'aux années 1970 qui achèvent, avec la mort du Général de Gaulle, cette saga familiale.
Ce roman reflète le caractère atypique des corses. Il relate des faits qui perdurent depuis la nuit des temps. La violence prend trop souvent le masque de la vengeance. Mais cette honorable vengeance ne servirait-elle pas de prétexte pour couvrir un tempérament irascible ? Le but ultime de ce livre est de faire entendre le cri de douleur des parents et amis des victimes. Leur seul souhait se résume en quatre mots : que cela cesse, enfin ! Espérons qu'un jour nos descendants pourront eux-mêmes rapporter ces faits et gestes en commençant par ces mots : Il était une fois...il y a de cela bien longtemps !
Tout le monde se plaint du capitalisme et de ses dérives mais, depuis que nous sommes enfin débarrassés du marxisme, il n'existe plus d'alternative à cette idéologie. Les partis de gauche se sont rangés sous la bannière de la social-démocratie et parlent surtout de la défense des salariés. Or, s'il faut les défendre contre les capitalistes, c'est que la gauche se résigne à l'existence du capitalisme. Et s'il existait une alternative ? Un système économique opposé à la fois au capitalisme (dans lequel l'économie appartient aux possesseurs du capital) et à tous les collectivismes (l'économie appartient à une collectivité sans visage). Le présent ouvrage propose un système dans lequel l'économie appartient aux personnes qui travaillent. Pour cette raison, ce système est appelé travaillisme , sans que ce terme implique un rapport quelconque avec le Labour Party anglais. L'ouvrage explique comment permettre aux travailleurs d'acquérir leur entreprise, quelle que soit la taille de celle-ci, et donc d'empocher la totalité des bénéfices produits par leur travail au sein de la coopérative ainsi formée. Il décrit ensuite les conséquences du travaillisme sur la fiscalité, la transmission du patrimoine, le mode de gouvernement et l'éducation des citoyens. Il montre que, contrairement aux apparences, le travaillisme est moins utopique que les systèmes concurrents, que ce soit le capitalisme et sa confiance aveugle dans les lois du marché ou le communiste et sa croyance en la bonté intrinsèque de l'être humain, deux principes constamment démentis par les faits.
Nous, jeunes et pleins d'espoirs, du haut de nos vingt-six ans, embrassant la carrière , forts de nos idéaux de service public, de démocratie, restions en retrait, quelque peu surpris par l'attitude de nos aînés. Après tout il n'y avait pas eu de putsch ni de guerre civile. Juste une alternance démocratique. Pourquoi toutes ces craintes ? Et puis, c'est toujours mieux d'écrire une page blanche, surtout quand on débute sa vie professionnelle que de se mettre dans les pantoufles des autres. C'est alors qu'intervint, quelques jours après ces évènements une décision qui a marqué le cours de l'organisation administrative et politique de notre pays. Pierre RICHARD, ancien trésorier de la campagne de Valéry GISCARD d'ESTAING en 1974, était alors directeur général des collectivités locales. Avant de bifurquer plus tard vers la caisse des dépôts et consignations, puis vers le crédit local de France et enfin la fameuse banque aux emprunts toxiques , Dexia.
Adrien vit une existence morne et sans relief. Il a appris à laisser passer l'orage. Il subit les éléments, se croyant à l'abri d'une nouvelle averse, et survit en compagnie de fantômes qui ne lui laissent que peu de répit. La rencontre et l'amour qu'il construit avec Sarah vont-ils lui permettre de les chasser définitivement ?
Il y a la Venise visitée en 1900, et la Venise idéalisée de La Recherche . Dans ce livre donnant la parole à Venezia, apparaissent les mille et un visages de la ville qui ne cesse de fasciner les visiteurs, tant par son architecture que par son mystère. Ville de la séduction, Venise a inspiré l'écriture de nombreux auteurs. Pour avoir connu d'aussi grandes étoiles que le musicien Vivaldi ou Léonard de Vinci, Venise se souvient. Mais comment sauver Venise ? Derrière la carte postale, le rêve se fissure. Ses palais tremblent face à la dégradation biologique de sa lagune. Si Venise prend la parole en offrant aux lecteurs ses Confidences vénitiennes, c'est parce que la parole la fait vivre, elle qui n'est qu'une mémoire d'écrits, d'émotions et de vies traversées par le temps.
La Méconnaissance est la première cause de souffrance dans la culture ayurvédique, la civilisation la plus ancienne qui dans la Connaissance de la Vie ou Ayurveda tente d'expliquer à travers la philosophie et la religion le processus de la matière et de l'énergie par la théorie des cinq éléments où l'on se réfère plus aux comportements (doshas) qu'aux tempéraments. Une autre approche est faite ici par André Girard, notre naturopathe le plus ancien et le plus éclairé de nous tous dans les enseignements qu'il nous a donnés à Lyon durant sa carrière de scientifique et de formateur très spécialisé dans la phytothérapie et la naturopathie. Avec raison il va tenter de nous séduire dans la « recherche du bonheur » en nous dictant que le bien-être passe par le savoir et permet de nous unir pour la même cause. L'évolution de la Chimie va de l'énergie des photons aux molécules de synthèse en passant par l'intelligence des êtres vivants en l'occurrence des plantes que l'on enseigne par la Biochimie et la Biologie à partir de la matière vivante jusqu'à la Physique quantique pour tenter d'expliquer l'Energie.
La barbarie du paradoxe est celle pratiquée au nom d'une Foi en un Dieu d'Amour, de Justice ou de Miséricorde. Comment l'Homme ordinaire que nous sommes peut-il devenir bourreau au nom de Dieu ? S'appuyant sur l'évocation de pages d'Histoire plus ou moins connues, l'auteur développe les racines de ce clivage moral sous l'effet de la servitude aux idéologies religieuses. Comment la légitim-e religiosité face aux questionnement existentiel devint Religion sous ses différents aspects dogmatiques, non dans le cadre d'une Histoire des Religions mais sur l'évolution du sentiment religieux ? L'Humanité peut-elle espérer un avenir moins barbare ? Spinoza peut-il nous y aider ? Un humanisme raisonné n'est-il pas notre seul avenir possible ?
Marc et Sophie s'aiment passionnément mais un malentendu, la jalousie des uns ainsi que leur propre orgueil vont les séparer. Ils se retrouvent plus de trente ans après. Pourront-ils recommencer leur histoire ? Elle est là devant lui. Malgré toutes ces années passées, il l'a reconnu au premier regard. D'une magnifique jeune fille, elle est devenue une femme superbe. Elle a cette beauté sereine et radieuse, que confère le temps à certaines femmes. Il en est stupéfait. Il a si souvent rêvé de ces retrouvailles, les a même fantasmées, et pourtant, il reste là sans bouger, incapable d'articuler le moindre mot. Brusquement, tous ses souvenirs surgissent du plus profond de son être, lui qui les a si jalousement et secrètement gardé dans son jardin secret. Il lui est bien arrivé, de temps à autre, de les convoquer les jours de nostalgie mais c'est toujours lui qui l'a voulu et il en gardait la maitrise. Alors que, cette fois ci, il ne contrôle rien. C'est un bouillonnement intense, comme un volcan en éruption après des siècles de sommeil. Il sent la lave couler dans ses veines. La sueur perle à son front et pourtant il est parcouru de frissons. Il est pris d'un vertige, ne sachant plus si ce qu'il vit, est réel ou si c'est son imagination qui lui joue un mauvais tour. Il n'a jamais connu une telle émotion. Il est comme hors du temps, hors de lui.
Moshé, un homme accablé par le sort, dira-t-on ? Mais, ceux qui le connaissent, savent qu'il ne s'associe pas avec le sort. Il est, pour sur, lié à la providence. Quoi qu'il puisse lui arriver, il ne jettera pas de pierres vers le ciel. Sa foi envers le Créateur est inébranlable. Il s'inspire des paroles d'un grand Sage'' juif, à savoir : « Tout ce qui nous arrive est pour notre bien ». Cette foi vouée au Tout-Puissant, il s'en nourrissait, elle lui permit de mieux appréhender les obstacles de tous moments. Moshé, enfant, avait survécu à la Shoah, arrivé sur la terre de ses ancêtres, il épousa Ilana, assassinée par des terroristes égyptiens, le jour du départ pour de leur voyage de noces. Travaillant pour les services secrets israéliens, il avait eu pour mission de traquer les anciens S.S. qui se cachent en Pologne (communiste). Pendant cette mission, il en profitera pour se lancer à la recherche de ses parents et d'autres familiers. Les premières recherches ayant été infructueuses, il se promit de reprendre chaque année ses investigations. De retour sur le sol israélien, il devra comme la plupart de ses compatriotes revêtir son habit de guerre. Officier supérieur, il sera au milieu des guerres. Poussé par son entourage, Moshé se mariera avec Sarah, sa cadette de quatorze ans. Des hauts et des bas dans la vie du couple. Un enfant leur naîtra, après un temps de calme, Sarah fera tout pour mettre à fleur de peau, la foi de Moshé à l'épreuve. L'harmonie reprend le dessus pour un temps, jusqu'au jour, où... !
Cet ouvrage fait suite aux deux précédents que l'auteur annick DEBRAY a écrits : « Passion, amour et vérité » et « Le bonheur est au bout du chemin... » C'est l'aboutissement normal et logique de mon évolution qui se concrétise par la découverte de l'amour avec un grand A. Ce triptyque est le condensé d'une histoire vécue romance, mais authentique qui conduit à l'équilibre, qui n'a rien d'austère d'ennuyeux et de morne, Ce sont trois ouvrages remplis de poésies, pleins de vivacité et de fantaisie. Ce sont de vrais petits bijoux que chacun devrait aimer posséder dans sa chaumière.