Dans le monde de Donald Trump, Jair Bolsonaro et Matteo Salvini, chaque jour porte sa maladresse, sa polémique, son coup d'éclat. Aux yeux de leurs électeurs, les défauts des leaders populistes se muent en qualités. Leur inexpérience est la preuve qu'ils n'appartiennent pas au cercle corrompu des élites et leur incompétence, le gage de leur authenticité. Les tensions qu'ils produisent au niveau international sont l'illustration de leur indépendance et les théories du complot qui jalonnent leur propagande, la marque de leur liberté de penser.Pourtant, derrière les apparences débridées du carnaval populiste, se cache le travail acharné de spin-doctors, d'idéologues et d'experts du Big Data, sans lesquels ces leaders populistes ne seraient jamais parvenus au pouvoir. Dans ce livre, Giuliano da Empoli brosse le portrait de personnages presque tous inconnus du grand public, et qui sont pourtant en train de changer les règles du jeu politique et le visage de nos sociétés.
Qu'êtes-vous prêts à sacrifier pour la vérité ?
Depuis des décennies, Maria Ressa fait face au pouvoir philippin. Son travail sur les mensonges du gouvernement l'a placée dans la ligne de mire de l'homme le plus puissant du pays : le président. Traquée, elle risque plus de cent ans de prison pour avoir raconté la vérité.
Éprise de justice, la journaliste livre un récit puissant sur la démocratie qui meurt de mille entailles sur Internet. Une véritable bombe atomique invisible y a explosé, assassinant nos libertés. Grâce aux reportages de Maria Ressa, tout un réseau de désinformation est mis au jour, qui va de la guerre contre la drogue de Duterte aux Philippines à l'assaut du Capitole à Washington, du Brexit à l'invasion de l'Ukraine par la Russie, de la cyberguerre en Chine à Facebook et à la Silicon Valley.
Voici l'appel de Maria Ressa à résister et à lutter pour notre avenir.
« Une de mes héroïnes personnelles...
Et une figure d'alerte importante pour nous tous. » Hillary Clinton Maria Ressa est lauréate du prix Nobel de la paix 2021 pour son travail de défense de la liberté d'expression et de la démocratie. Elle est journaliste, cofondatrice et présidente de Rappler, le premier média en ligne des Philippines. Elle a remporté le Prix pour la liberté de la presse de l'Unesco en 2021, a été élue personnalité de l'année par le Time en 2018 et l'une des 100 Femmes du siècle en 2020.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Odile Demange
Être parent, c'est mouvementé !
Les auteures éclairent les raisons cachées des comportements exaspérants des enfants.
Vous pourrez éliminer intimidation et punitions au profit de techniques bien plus efficaces sur le court et le long terme. Vous apprendrez à vous connecter à votre enfant même dans les moments les plus difficiles.
Vous saurez comment interposer des limites qui vous rapprocheront, découvrirez la force de l'écoute des émotions et expérimenterez vous-même ce pouvoir d'être entendu pour éviter les craquages.
Cinq outils pour déstresser et instaurer un nouveau climat à la maison.
Traduit de l'anglais par Isabelle Crouzet
Les « nouvelles droites » sont à l'offensive un peu partout dans le monde, adoptant un langage, des références et des modes d'action inédits qui fabriquent une contre-culture violente et tapageuse. Elles combinent désormais nationalisme et humeurs antiétatiques, racisme et sexisme et clins d'oeil à la communauté LGBTQ, climatoscepticisme et préoccupations écologistes... Leurs avatars les plus surprenants - l'anarcho-capitalisme, le libertarianisme transhumaniste, le masculinisme gay, le fémonationalisme, l'écofascisme... - sont dotés d'une capacité notable de passer rapidement de la marginalité à la viralité.
Cet essai vif et documenté nous montre pourquoi il est grand temps de les prendre au sérieux. Et permet de comprendre comment leurs leaders charismatiques et leurs constantes provocations parviennent à capter l'adhésion de couches sociales et d'individus qui se sentent maltraités par les évolutions des sociétés contemporaines.
Plutôt que de s'indigner et de condamner abstraitement, Pablo Stefanoni a choisi d'analyser et de cartographier ce complexe culturel néoréactionnaire. Ce faisant, il essaie de suggérer comment la gauche pourrait récupérer l'étendard de la révolte, habilement arraché de ses mains par une extrême droite cool bien décidée à ne plus végéter dans les marges.
Cet essai au ton optimiste et novateur se propose de montrer en quoi et comment les idées utopiques d'hier et d'aujourd'hui constituent des alternatives réalisables dès demain.
Ouvrir grand les frontières, établir une semaine de travail de quinze heures ou le revenu universel de base. Des idées naïves et dépassées ou bien la force de l'utopie renouvelée ? Résolument anti-décliniste, Utopies réalistes tombe à pic et nous explique comment construire un monde idéal aujourd'hui et ne pas désespérer ! D'une ville canadienne qui a totalement éradiqué la pauvreté à l'histoire d'un revenu de base pour des millions d'Américains sous Richard Nixon, Bregman nous emmène dans un voyage à travers l'histoire et défend des idées qui s'imposent par la force même de l'exemple et le sérieux de la démarche historique.
À la fois pédagogique et percutant, à contre-courant du pessimisme ambiant, cet essai brillant a rencontré un formidable succès mondial.
Dans cet ouvrage, le journaliste américain démontre qu'en dépit des luttes pour les droits civiques, de la production d'une culture avec ses icônes (Frederick Douglass, Billie Holliday, Martin Luther King) et de l'élection d'un président noir, les violences contre les Noirs n'ont jamais cessé aux Etats-Unis.
Cinquante ans après sa mort, on peut encore apprendre de Marilyn Monroe. C'est ce que nous révèle ce livre rassemblant poèmes, extraits de carnets intimes et lettres, presque tous inédits. Marilyn Monroe s'y montre fragile, solitaire et désespérément lucide, bien loin de son image d'icône hollywoodienne.
Le 8 mars 1421, la plus grande flotte que le monde avait jamais vu quitta les côtes chinoises.
Ces immenses vaisseaux étaient commandés par les fidèles amiraux eunuques de l'empereur zhu di. ils avaient ordre de naviguer jusqu'aux confins de la terre. ces voyages allaient durer deux ans. avant le retour de la flotte, la chine allait entrer dans un grand isolement appelé à durer plusieurs siècles. de ce fait, personne ne célébra ces exploits. on laissa dépérir les vaisseaux et détruire les archives de ces extraordinaires expéditions.
On oublia ainsi que les chinois avaient fait le tour du monde un siècle avant magellan, découvert l'amérique 70 ans avant colomb et l'australie 350 ans avant cook. les révélations de gavin menzies tout au long de 1421 sont à couper le souffle. pas à pas, il reconstitue l'histoire des cartes maritimes, des planisphères et de la navigation dans une enquête au long cours qui l'amène à des conclusions absolument édifiantes : contrairement à des idées reçues vieilles de plus d'un demi-millénaire, les grands " découvreurs " n'ont sans doute rien découvert du tout !
Kharkiv. Marioupol. Lougansk. Tchernihiv. Boutcha...
« Je prie mes lecteurs, tous ceux qui sont auprès de nous par la pensée en ce moment, de graver dans leur mémoire ces noms de villes ukrainiennes. Ces lieux nous appartiennent à nous tous. La responsabilité de leur sécurité incombe au monde entier. ».
Dès le début de la guerre en Ukraine, le 24 février 2022, l'écrivaine et photographe Evgenia Belorusets a entrepris de tenir un journal, dans lequel elle raconte le quotidien des habitants de Kiev : le sifflement des bombes, le silence des rues dévastées, la sidération, l'effroi, l'incertitude. Mais la vie, aussi, qui continue vaille que vaille à travers les gestes les plus anodins - échanger quelques mots avec un voisin, s'asseoir un moment sur un banc dans un parc, attraper au vol le miracle d'un sourire, d'un rayon de soleil, d'une minute de répit.
Avec ce document exceptionnel, dans lequel dialoguent textes et photographies, Evgenia Belorusets fait acte de résistance à sa manière intime, tentant, par les seules armes de l'art et de la littérature, de nous faire prendre la mesure exacte, à hauteur d'humanité, du drame qui se joue aujourd'hui à nos portes.
« Se plonger dans les histoires de drogue est l'unique point de vue qui m'ait permis de comprendre vraiment les choses. Observer les faiblesses humaines, la physiologie du pouvoir, la fragilité des relations, l'inconsistance des liens, la force colossale de l'argent et de la férocité. L'impuissance absolue de tous les enseignements mettant en valeur la beauté et la justice, ceux dont je me suis nourri. La coke était l'axe autour duquel tout tournait. La carte du monde était certes dessinée par le pétrole, le noir, celui dont nous sommes habitués à parler, mais aussi par le pétrole blanc, comme l'appellent les parrains nigérians. Le pétrole est le carburant des moteurs, la coke celui des corps ».
Après Gomorra, Roberto Saviano poursuit son travail d'enquête et de réflexion sur le crime organisé à l'échelle mondiale. D'où le crime tire-t-il sa force? Comment l'économie mondiale a-t-elle surmonté la crise financière de 2008? Une seule et même réponse : grâce à l'argent de la cocaïne.
Extra pure nous convie à un voyage du Mexique à la Russie, de la Colombie au Nigeria, en passant par les États-Unis, l'Espagne, la France et l'Italie de la 'ndrangheta calabraise. Au fil de cette exploration, l'auteur raconte avec une puissance épique inégalée ce que sont les clans criminels partout dans le monde. Et il démonte impitoyablement tout le fonctionnement de l'économie.
En 1906, une épidémie de fièvre typhoïde se déclare dans une famille de l'État de New York . Chargé d'en découvrir la source, George A. Soper enquête. En examinant les antécédents de Mary Mallon, la nouvelle cuisinière, il découvre que sept des huit familles pour lesquelles elle a travaillé ont été frappées par la maladie.
La voici désormais identifiée comme la première porteuse saine de la fièvre typhoïde. Elle se voit confinée pour trois années sur l'île North Brother. Finalement, en 1910, Mary Mallon est libre à condition de changer de métier. Elle reprend néanmoins du service sous divers pseudonymes. Démasquée, la voici de nouveau en quarantaine à compter de 1915, où elle restera confinée jusqu'à la fin de ses jours, en 1938.
Déployant une joyeuse fureur et une élégante ironie, l'illustre correspondante de guerre américaine Martha Gellhorn raconte ses cinq pires épopées autour du monde. On se réjouit de la suivre dans ses tribulations, tout en se félicitant - souvent - de ne pas être de l'aventure.
« Je ne sais pas si vous allez me croire... » (Bill Bryson).
« Les Américains ont produit plus de prix Nobel que le reste du monde réuni. Et pourtant, selon un sondage, 13 % des Américaines sont incapables de dire si elles portent leur slip sous ou sur leurs collants. » De retour aux États-Unis après avoir vécu vingt ans en Angleterre, Bill Bryson va d'étonnement en étonnement. Rien n'échappe à son irrésistible sens de l'humour et de l'observation, mais pas non plus à son manque de sens pratique : l'administration, les supermarchés, la publicité, les séries télé, l'informatique, le jardinage, les créatures de la forêt, son coiffeur, et jusqu'à Mrs. B., sa propre femme, une Britannique (un peu trop) vite devenue une parfaite Américaine...
Le 28 août 1963, devant la foule réunie à l'occasion de la Marche sur Washington, Martin Luther King prononce son un discours qui marquera l'histoire des États-Unis et du monde entier. « I have a dream »... La formule est connue de tous, mais que cachent les mots martelés par le grand pourfendeur de la ségrégation ?
Gary Younge retrace ce rêve depuis ses origines jusqu'à ses résonances contemporaines, dépeint le contexte politique de l'époque et dévoile des détails méconnus sur la rédaction de l'allocution ou les subterfuges des services de sécurité américains. De l'estrade jusqu'à la foule, du bureau de Kennedy jusqu'aux réunions du FBI, il nous conduit au plus près de l'événement en explorant toutes les facettes de ce discours devenu mythique.
Un formidable récit, aussi documenté que vivant, qui parvient à nous faire revivre l'émotion suscitée par les mots de Martin Luther King tout en confrontant, sans concession, son rêve à notre réalité.
Omar, un jeune chauffeur et interprète afghan, décide de prendre la route de l'exil, laissant derrière lui son pays et son amour, Laila, sans savoir s'il pourra les retrouver un jour.
Matthieu Aikins, grand reporter, correspondant depuis 2008 du New York Times en Afghanistan, est devenu peu à peu l'ami d'Omar, son traducteur et chauffeur. Lorsque ce dernier lui annonce sa décision de rejoindre l'Europe, le journaliste décide de le suivre. Il change d'identité, détruit son passeport et se lance à ses côtés dans une odyssée parmi des millions de réfugiés prêts à s'arracher à leurs vies et leurs familles dans l'espoir d'une existence meilleure.
Nous sommes en 2016, au pic de la crise des réfugiés, et Matthieu Aikins raconte les dangers et les peurs, la traversée de pays en guerre, les passeurs, la solidarité comme la haine, la terrible situation du camp de Lesbos et de l'accueil en Europe.
Dans la pure tradition du journalisme en immersion, de Florence Aubenas ou Ted Conover, loin d'un document racoleur, l'auteur par la profondeur de son regard, son empathie et son écriture, se détache du simple reportage et nous offre une réflexion à hauteur d'hommes et de femmes, sur la condition de réfugié, les frontières, et l'éthique même de sa démarche.
Les humbles ne craignent pas l'eau est une histoire d'amitié et de courage inoubliable, un livre décisif qui explore avec précision et empathie l'un des grands défis de notre temps.
«Je connaissais Omar depuis que j'avais commencé à travailler en Afghanistan et il avait toujours rêvé de vivre en Occident, mais ses aspirations s'étaient faites plus urgentes maintenant que son pays avait replongé dans la guerre civile et que les attentats à la bombe ensanglantaient sa ville. Les soldats américains commençaient à quitter le pays, j'essayais de partir moi aussi, essoré par sept années sur place, mais je ne pouvais pas abandonner Omar (...) Des milliers de personnes débarquaient chaque jour sur de petits bateaux. Un million de personnes allaient gagner l'Europe. Et Omar et moi en ferions partie.»
On entre dans le livre de Lillian Ross comme on avancerait dans le musée Grévin, par une galerie d'acteurs et d'actrices. D'un article dénonçant le maccarthysme sévissant à Hollywood dans les années 1960, à une rencontre avec Julie Andrews et Al Pacino ou une partie de tennis avec Charlie Chaplin. Mais on y croise aussi des anonymes, série de jeunes gens, ainsi qu'elle les nomme, d'un bus jaune aux 'écrasemerdes' de Madison Avenue. Portraits de badauds, doux dingues, de l'histoire vraie et inouïe d'un matador né à Brooklyn au portrait d'une maîtresse d'école de Central Park. Le menu se compose aussi de quelques gros poissons, Coco Chanel, Hemingway ou Fellini.
Dans cette anthologie réunissant soixante-dix ans de portraits et de reportages d'une légende du New Yorker, on décèle un sens profond de l'empathie et une écoute rare, une capacité à mêler le sérieux au trivial, l'inconnu à l'étoile sans distinction de valeur et sans déférence particulière, proche en cela d'un Gay Talese ou d'un Tom Wolfe. Parmi ses inconditionnels lecteurs, Martin Scorsese ou Wes Anderson, mais aussi J. D. Salinger qui lui écrivit un jour après la lecture de l'un de ses papiers : «C'est de la littérature, que j'aimerai toujours et n'oublierai jamais».
«Incroyablement curieuse, extrêmement courageuse, avec un sens rare de l'écoute : à travers Lillian Ross et ses mythiques reportages, nous avons la chance de nous faufiler dans l'intimité des plus grands (Chaplin, Hemingway, Truffaut, Huston)».
Wes Anderson.
«Pour tous ceux qui s'intéressent aux films, les articles de Lillian Ross étaient et sont toujours essentiels».
Martin Scorsese.
Friction : que se passe-t-il dans les « zones-frontières » où se développe une économie sauvage, ravageant les ressources, les plantes, les animaux, les forêts et les cultures humaines ? Où aucun droit ne limite plus la puissance de bandes armées qui constituent l'avant-garde d'un capitalisme à la fois moderne et archaïque ? Anna Tsing nous emmène à Bornéo chez les Dayaks meratus, mais ce pourrait aussi bien être en Amazonie au Brésil.
Friction : comment entendre le cri de tous ceux et celles - humains et non-humains - qui disparaissent dans un maelstrom de destructions où la forêt laisse place à des plantations de palmiers à huile ? Comment apprendre à regarder une forêt que l'on croyait sauvage comme un espace social, habité ? Comment faire l'histoire de la botanique en redonnant aux peuples indigènes le rôle qui a été le leur ?
Friction : comment des lycéens et des étudiants indonésiens amoureux de la nature ont-ils appris, pas à pas, à refaire de la politique sous la dictature ? Comment les alliances les plus boiteuses peuvent-elles être fécondes ?
Friction : comment faire de l'ethnographie sans se plier aux règles de l'orthodoxie académique, sans théorie à vérifier, mais en fabulant, en rendant perceptibles des aspects de la réalité souvent considérés comme accessoires ? Avec Anna Tsing, il faut apprendre à mettre en suspens nos routines perceptives et nos jugements normatifs, apprendre à sentir et ressentir, à développer une culture de l'attention, apprendre avec ce qui la fait hésiter, avec ce qui l'oblige à multiplier les manières de raconter, les méthodes ethnographiques.
Le 19 novembre 1966, Phan Thi Mao, jeune femme vietnamienne, est kidnappée, violée par plusieurs hommes avant d'être assassinée. Les auteurs de ce crime odieux ?
Quatre soldats américains. Un cinquième homme de cette unité, Sven Eriksson, assiste, impuissant, à la scène. Il prend la décision de dénoncer le crime mais encourt de sévères représailles. S'ils sont convoqués devant un tribunal militaire, les quatre auteurs encourent les travaux forcés à perpétuité.
Daniel Lang a rencontré Eriksson dans sa ferme du Minnesota. Loin de la justice froide des tribunaux militaires, l'ex-fantassin se livre sur sa décision de dénoncer ses camarades, quatre jeunes Américains comme lui, d'une vingtaine d'années, chacun dépendant des autres pour sa survie en territoire ennemi...
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre... Premier livre de la Bible, la Genèse est un récit fondateur du christianisme et du judaïsme. Merveilleux d'images et de poésie, ce texte est aussi un texte sacré pour de nombreuses civilisations. Le lire, c'est découvrir les racines de mythes qui ont nourri notre culture, et apprendre à s'interroger sur le statut des mots, du Verbe à la Tour de Babel.
- Objet d'étude : Récits de création, création poétique - Dossier pédagogique spécial nouveaux programmes - Prolongement : un documentaire sur l'école : La Cour de Babel Classes de sixième.
Pourquoi nous a-t- il fallu des millénaires, ou presque, pour inventer la valise à roulettes? (Un homme, un vrai, porte ses bagages lui-même.)Pourquoi avoir imaginé que la défaite de Kasparov contre Deep Blue signerait la fin de la suprématie humaine, quand les meilleures intelligences artificielles peinent encore à plier une chemise? (C'est que nous mesurons notre humanité à l'aune du génie masculin rationnel et scientifique.)La machine remplacera-t-elle le travail des hommes? (Avec un petit «h», peut-être bien que oui!) Combien de fois sommes-nous passés à côté d'une invention ou d'une innovation parce que c'était une idée de fille? Dans cette histoire du progrès par ses erreurs et ses lacunes, Katrine Marçal nous emmène dans un voyage passionnant au coeur de ce frein puissant que sont nos représentations.Un essai enthousiasmant pour changer de perspective et ouvrir grand la porte à l'ingéniosité féminine!
Zaïre, 1974. Le pays est en ébullition. Le combat du siècle, opposant Mohamed Ali et George Foreman pour le titre de champion du monde poids lourds de boxe anglaise, doit se tenir le 30 octobre à Kinshasa. Le dictateur Mobutu promet 5 millions de dollars au vainqueur. Envoyé comme des milliers de journalistes du monde entier pour couvrir le match, Bill Cardoso a vite quitté le ring pour ses coulisses. Et les cinquante jours et cinquante nuits qu'il a passés dans ce pays auront été pour le moins rocambolesques. De péripétie en péripétie, d'anecdote en anecdote, de bar en bar, il en ressort un témoignage drôle, grinçant, jouissif, qui tient du journalisme «gonzo» : Cardoso ne fait aucune concession, ni à la dictature, ni à ses confrères, ni à lui-même, et encore moins au style.
La quatrième révolution industrielle, celle de la donnée et de l'intelligence artificielle, semble dominée par les géants de la tech américains et chinois. Et l'Europe ? Et si nous réalisions enfin que nous avons également des atouts exceptionnels à faire valoir ?
Ce n'est pas une utopie, Carlo Purassanta, ancien président de Microsoft France, le démontre. S'il défends ardemment un ambitieux renouveau industriel, c'est qu'il en aperçu les prémices. Les réservoirs de créativité disruptive, de talents singuliers et d'audace entrepreneuriale existent en France et en Europe? Nous devons nous libérer et agréger de nouvelles énergies, approfondir notre culture digitale et faire preuve de plus de convictions et de courage, afin de mieux maîtriser la croissance responsable.
L'innovation digitale est déjà au coeur de notre environnement. Il s'agit pour nous de ne pas la subir, mais au contraire de faire le choix d'un numérique au service de la collectivité et des entreprises. Dans cet ouvrage, l'auteur dessine les différentes voies pour construire un monde dans lequel la technologie bénéficie à notre civilisation et à notre planète. Un plaidoyer en faveur de "l'élan décisif" à prendre d'urgence, celui qui nous permettra de saisir le futur et d'en être acteurs.
La paix est une science, un art, une culture. Et pour Maria Montessori, qui qualifiait sa pédagogie d'« éducation à la paix », elle s'apprend. Car ce qui se joue au niveau de la famille, de la classe, du quartier, se retrouve aussi dans les rapports entre les nations.
En favorisant les potentiels de l'enfant, en lui apprenant l'autonomie, la coopération et le respect de l'autre, on contribue à bâtir le citoyen qu'il deviendra. Dans ces textes plus que jamais d'actualité, Maria Montessori souligne l'importance de construire dès l'enfance une culture de paix.