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"Lorsque l'envie de hurler a surgi en moi comme une nécessité, plusieurs questions se sont posées : vais-je avoir suffisamment de voix pour être entendu ? Y aura-t-il quelqu'un pour accueillir mon cri ?
Et si plusieurs voix s'unissaient pour crier, ne porteraient-elles pas davantage ? Ne toucheraient-elles pas ainsi un plus grand nombre ? Après tout, ce cri est celui de millions de victimes passées, présentes et à venir...
Et si ces voix commençaient par poser leurs maux par écrit ? Leurs mots pourraient être lus, criés, chantés, et resteraient gravés pour l'éternité. À l'instar d'un manifeste, ils inviteraient à libérer la parole de ceux qui se sont tus, qui ont dû survivre, en silence et dans la honte, à leur agresseur durant des années, des décennies, durant une vie entière.
Ces cinq récits, d'hier ou d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs, sont ceux d'enfances brisées à qui la société aurait dû apporter un soutien indéfectible pour leur éviter la folie d'une existence injustement tourmentée. Pour renoncer à la mort ou pour commettre pire encore...
Comme peu d'artistes ont su le faire à travers leurs mots et grâce à sa chanson Mon p'tit Loup, Pierre Perret m'a longtemps apaisé et a contribué sainement à éloigner mes idées noires. Sa chanson rythme ces récits comme une consolation pour chaque petite victime, comme un message d'espoir."
De l'étang de Saint-Nazaire, proche de Perpignan, où l'on repêche un candidat au suicide et où l'on pêche « à la lessiveuse », jusqu'à Cassis, où sera tondue une vraie héroïne de la Résistance, en passant par une île indéterminée, où joue le Minotaure, et par ce phallus du Pont du Gard qui se trouve être celui d'Hercule, en passant, aussi, d'une cour d'école, à Montpellier, où règne un «artiste du verbe», au Carrousel d'Avignon, qui voit un exceptionnel chanceux, et d'une soirée littéraire à Monieux à un salon du livre à Noves, André Bonafos nous promène « Sous les cieux magiques de la Méditerranée », avec ses quarante-trois contes et récits ici réunis. On y rencontrera le Mistral et l'héroïsme d'une épouse, un «renaïre» provençal et bien d'autres lieux, personnages et aventures, où le passé rejoint le présent, où les santons ressemblent à leur propriétaire, où les araignées sont hôtes de la crèche, où les orties ont leur mot à dire à Eyragues, où se succèdent d'étranges présages au Pays des Alpilles et où un orage dantesque semble punir Avignon ! Que ce soit un conte ou un récit, chaque texte est nourri d'un réel vécu ou observé profondément, qui lui donne de la densité et une vérité prenante, car le style est vivant, plaisant... On s'attache à ces personnages autant que l'auteur, qui leur donne à tous, y compris au « Renaïre », sa profonde sympathie. Comme ces santons qui manifestent leur tendresse aux « Cigales de Noël », comme Mandela, enfin libre...
Je Défends...! Le barreau inspiré par les Maîtres (mots) raconte et chante la justice. Il décrit ses acteurs avec tendresse, délivre la prière des avocats, rend leur place aux greffiers, compatit avec le juge et revient inexorablement à celui à qui tous se consacrent : le justiciable.
Sofia Soula-Michal s'appuie sur nos compagnons de toujours, ces incontournables textes, poèmes ou chansons devenus des classiques, pour célébrer, rendre justice à cette justice si décriée, dont on ignore la réalité.
Elle ressuscite les auteurs disparus en donnant une seconde vie à leurs textes et l'envie de les (re)découvrir, remercie les vivants, réunit Dalida et Victor Hugo et fait plaider Jean-Jacques Goldman. Victime, accusé, procureur, licencié, défenseur, chacun se retrouve au fil de ces textes tantôt graves, tantôt facétieux, dénués d'angélisme et vibrants d'enthousiasme.
Narcisse et Coquelicot, pétales sur les pas d'une rencontre, est un bouquet noué par une âme d'enfant qui découvre une maman de coeur... surgie au lendemain du décès de sa mère, une mère qui ne savait pas aimer. Toi qui ressemblais tant à maman, mais qui m'aimais... Oh toi dont les mots pétillaient, et qui m'as transfusé ta joie du langage. Voilà ce qui a jailli, saison après saison, cet amour enfantin qui pouvait enfin se fixer, et se transcrire en mots d'adulte, ces mots qui manquent souvent à l'enfant qui offre son coeur.
En ces jours de transpositions hasardeuses / Le présent revêt la fragilité des ailes d'un papillon / Les lendemains offrent l'espoir de se déguiser en phénix / Et l'insondable ouvre le chemin vers tous les possibles...
Vouloir passer de l'éveil au sommeil peut être hasardeux. Les humbles mots de ce recueil sont un hommage pour celle qui espérait avec entêtement un hypothétique départ qui lui fut promis, puis escamoté. Ce qu'elle croyait être son dernier lit, où une nuit rédemptrice triompherait de ses innombrables jours, ne fut qu'une étape vers une attente silencieuse et résignée. Elle a été ma forteresse en me répétant « Sois heureuse ma fille ! ». Je veux lui donner raison, jour après jour. Le bleu était sa couleur préférée, celle avec laquelle on peut colorier un hymne à la poésie de la vie. C'était ma maman, Carmèle Frau, 12 octobre 1924 - 4 août 2020.
« Le poème laisse son empreinte, indélébile, comme le sillage d'une étoile enfuie, mais toujours présente... » Yves Duteil
"Automne 1940 : la France vient de capituler, et le troisième Reich germain mûrit dans son esprit le plan Madagascar, cette idée insensée de déporter tous les juifs d'Europe occidentale vers cette île malgache éponyme. Le camp de Gurs, en Béarn, tout proche de cette Lourdes catholique, va très rapidement devenir un camp d'internement pour toute une population juive allemande, des pays de Bade, de Sarre et du Palatinat. C'est dans ce cadre-là que Samuel Niedermann et toute sa petite famille vont être raflés le 22 octobre 1940 par la Waffen SS, puis internés dans ce sinistre camp du sud-ouest de la France.
L'infortuné drapier badois y rencontrera Paul Lesclavettes, petit paysan béarnais de Viellenave de Ségure, tout nouvellement enrôlé en qualité de garde-chiourme. Leurs destins ainsi vont se croiser. Deux dents en or contre un misérable poing de céréales. Ce deal abject proposé par le maton béarnais à l'infortuné juif allemand va sceller leurs destins. À la suite de ce pacte sordide, le premier mourra de septicémie quelques jours plus tard ; le second, lui, sera frappé d'une malédiction lancée par la veuve même de Samuel, une femme mystique illuminée par la kabbale. « Que le sang de Samuel retombe sur toi et sur tous tes enfants. Et que ton sang disparaisse à tout jamais de cette terre sacrée... » La malédiction du sang, cette terrible malédiction du sang. Ce maudissement va ainsi poursuivre toute la famille Lesclavettes, de Viellenave de Ségure, sur les trois générations à venir, la frappant d'une série de malheurs troubles et continus durant près de soixante-dix ans. Jusqu'à la complète extinction de cette branche maudite.
Un livre terrible, sombre jusqu'à l'orage, qui rappelle à tous les tortionnaires que, tôt ou tard, ils devront rendre des comptes, si ce n'est à la justice des hommes, à tout le moins à leur propre conscience, et peut-être, même, à la justice des dieux.
Ici, proche de Lourdes, comme partout ailleurs à travers ce vaste monde. "
Une petite fille ballottée dans un monde pas très bienveillant... comment grandir et se construire ? Seule contre tous, elle va trouver la force et la rage de vivre grâce à Pikxy, une petite voix sortie du fin fond de son esprit qui va lui montrer la voie, pas à pas. Elle est son espoir, son réconfort et sa seule chance de sortir la tête de l'eau.
Cet ange gardien la mènera très loin, en Afrique, en Asie ou encore en Amérique, mais surtout, cette petite voix l'aidera à affronter toute la perversité du monde et lui donnera des ailes !
Grâce à cette aide précieuse, l'auteure trouvera le chemin de la résilience qui l'aidera à structurer sa personnalité [...]
L'auteur livre un texte original et bouleversant, écrit avec sincérité. Avec pudeur et pugnacité, il a tenté de reconstruire l'histoire de son ancêtre née sous X, d'une écriture fluide et touchante qui emporte le lecteur dans une enquête sur la recherche d'identité et la filiation. Les recherches ne portant pas leurs fruits, l'enquêteur laisse la place au conteur qui vous entraine tour à tour dans un récit fantasmé et personnifié de cette mère inconnue, puis celui de la vie d'Anna, sa fille. L'abandon est le thème principal de ce livre et au fil du texte, cet acte n'est pas sans conséquence dans l'évolution respective des deux femmes. La mère imaginaire tente de s'en sortir dans le Paris de la Belle Époque, chassée de la maison familiale et honteuse d'avoir abandonné son enfant. Elle deviendra prostituée, diseuse de bonne aventure dans un cirque et enfin, dame servante de Dieu auprès des classes populaires et ouvrières. En poursuivant l'histoire d'Anna, le lecteur entrevoit alors que les destins respectifs de cette fille et de cette mère sont liés. Elles ont connu la descente aux enfers, la solitude et l'abandon tout au long de leur vie qui n'a pas laissé place aux cadeaux. L'auteur offre à ses lecteurs des descriptions et des citations littéraires toujours justes et utiles au déroulé de l'histoire. Vous vous laisserez volontiers happer par des récits de vies qui paraissent parfois si réels et par un texte émouvant sur la quête des sens.
Adrien est un jeune homme qui sourit à la vie et à qui tout réussit. Intelligent, musicien, sportif, passionné par mille choses, il choisit de faire des études dans l'aéronautique, visant l'exploration du ciel. Mais rien ne se passe comme prévu et pendant deux ans, après un bizutage très pénible, il va vivre un harcèlement sournois, constant et insupportable de la part de cinq de ses « camarades » de promotion.
À bout de forces, il met fin à ses jours le 3 octobre 2015, au début de sa troisième année dans cette grande école. Adrien a beaucoup écrit sur les réseaux sociaux et dans un carnet noir découvert après sa mort. Il a écrit l'insupportable, la souffrance, la peur... Tout ce qui construit le lent processus du harcèlement qui détruit peu à peu le psychisme de la victime.
Monik et Bruno, les parents d'Adrien, se sentaient démunis. Ils se sont battus avec courage pour protéger leur enfant. En vain, car ils se sont heurtés alors à une forte omerta?; celle qui protège les établissements de renom sous prétexte qu'un jeune de 20 ans est un adulte qui peut se prendre en charge et se défendre seul. Ce récit a pour but de lever le voile sur la réalité de ces harcèlements et de créer un lien avec les jeunes victimes et leur famille. Peut-être sera-t-il ainsi possible de secouer les instances policières et judiciaires et de mettre les établissements d'enseignement supérieur face à leurs responsabilités.
Noces d'encre à Tipasa se déroule essentiellement dans le sud de la France (Manosque, Haute-Provence, Marseille), mais aussi en Algérie, et mêle deux univers, ceux de l'écriture et de la musique. Il est aussi et surtout un hommage au livre en tant qu'objet culturel, et à l'un de nos plus grands auteurs dont l'identité se découvre peu à peu.
On assiste, au début du xxie siècle, à la naissance des initiatives destinées à remettre en circuit le livre d'occasion. On chevauche certaines périodes de notre histoire dès les années 60, à travers le parcours de chacun. Les destinées s'imbriquent comme dans un puzzle.
Les héros s'entraident, partagent, leurs sentiments prennent force, évoluent, la musique transcende les mots.
Les personnages paraissent se confier au lecteur, comme s'ils l'invitaient dans ce cercle d'amis dont un livre est devenu le pivot et tient le premier rôle.
Une histoire pleine de rebondissements, dans un style fluide qui ne manque pas de poésie.
D'aucuns diraient que Cris Lo Vinci a eu plusieurs vies. Ce ne serait probablement pas très éloigné de la vérité, comme en atteste le présent récit retraçant quelques-uns des plus forts moments de celle qu'il a passée loin de la France, « aux Amériques ». C'est au travers du dialogue avec un grand frère fictif qu'il dévoile, au fil des pages et des questions indiscrètes de ce dernier, l'envers du décor et le fonctionnement des rouages derrière le rideau de son théâtre personnel. De ses folles aventures fantasques et érotiques aux diverses combines qui furent nécessaires à sa survie, il ne cache rien, dévoile tout?; quitte à prendre le risque de se retrouver au ban de cette frange de la société trop bien-pensante. Point donc de langue de bois, ici. Moins encore de leçon de morale ou de politiquement correct. Juste la sincérité désarmante d'une mise au point pleine d'autodérision sur quelques années passées à l'étranger, motivée par le désir de comparer les moeurs de deux terres si différentes l'une de l'autre. L'envie, aussi, de partager un peu de cette fantastique liberté, si chère à l'auteur. Un livre sérieux, assurément, qui ne s'égare pour autant jamais... à se prendre au sérieux !
Comment une femme née en 1901 à Czernowitz, aujourd'hui en Ukraine, et dont la vie traverse comme par miracle toutes les catastrophes de ce siècle destructeur, est parvenue à devenir dans « le pays des coupables », l'Allemagne, une des poétesses germanophones majeures ? Seul un questionnement alterné entre les faits avérés de sa biographie et son oeuvre bilingue permet de résoudre plusieurs énigmes. De cette enquête croisée émerge le portrait d'une femme qui documente dans ses poésies américaines et germanophones tous ces combats inégaux et ingrats que lui a réservés l'histoire. Pour la première fois, l'analyse des différents textes de l'oeuvre intégrale permet de mettre en lumière que cette artiste se laisse inlassablement guider par la philosophie de son « Maître à vivre et à penser », Spinoza, pour affronter les terribles épreuves auxquelles elle n'était pas préparée. Elle nous offre à travers le récit de sa vie, un modèle de courage et de liberté.
Un appartement ancien, des travaux dans une salle de bains... Une découverte inattendue qui fait resurgir un lourd passé.
2007, Elena la trentaine, mène une vie paisible avec son mari à Rouen lorsque sa vie bascule. Anéantie, elle tente de se reconstruire en fuyant à Paris.
1917, Viktoria, issue de l'aristocratie, se débat dans les affres de la révolution bolchévique à Saint-Pétersbourg. Acculée, elle prend la route de l'exode et arrive dans un Paris plongé en pleine guerre mondiale.
Destins de femmes qui s'entrecroiseront dans les sillages de la Neva et de la Seine, mêlant épopée historique et sociale, histoires d'amour, espionnage et résistance, presque au sein d'un seul et même immeuble.
Roman inspiré de faits réels, dédié aux Russes Blancs en commémoration de la Révolution russe.
Année 1948. Âgée de quelques mois, Muriel sera confiée à ses grands-parents paternels. Aimée tendrement pendant neuf belles années, elle ne retrouvera le foyer parental que pour son malheur. Son grand-père maternel, le Monstre, la violera et la prostituera. Parler lui sera impossible : son Monstre menace de mort ceux qu'elle aime le plus. A onze ans, elle se confiera enfin. Son père l'aidera peu, sa mère la culpabilisera sa vie durant. Elle sombrera dans la dépression, la boulimie, l'anorexie. Adulte, sous l'emprise d'un homme alcoolique et violent, elle sera violée. Enceinte, elle deviendra maman d'un enfant qui deviendra le seul sourire de sa vie. Un psychiatre hors du commun lui permettra de tuer Muriel et de faire naître Kathya...
Au fil des ans, elle aura connu l'inceste, la prostitution infantile, les maltraitances physiques et morales, l'abandon, une IVG, puis le viol. Confrontée à l'homophobie, elle soutiendra jusqu'à son décès un ami atteint du SIDA. Elle devra faire face au racisme et à l'antisémitisme.
« Je suis la Louve. Je viens te rendre visite pour partager ma médecine avec toi, Fille aux yeux noirs, Fille du Peuple-libre, Fille du Peuple-Mystère. Toi et moi avons beaucoup de points communs car le sang manouche coule dans tes veines et tu en es fière. Comme mon peuple, ton peuple a souffert mille maux à cause des coeurs sombres. Comme mon peuple, on a essayé d'asservir ton peuple. Comme mon peuple, ton peuple est libre. La nature est notre maison. Terre-Mère est notre mère. Elle nous nourrit et nous offre le gîte. Il n'y a pas de plus belle nuit que les nuits à la belle étoile. Nous courons, nos meutes cherchent de nouveaux territoires pour pouvoir nourrir nos petits. Les coeurs sombres n'ont pas réussi à nous enfermer, car la liberté est notre plus grand trésor. » Voyage initiatique aux consonances écologiques, cette histoire nous guide sur le chemin de la quête de soi, vers des futurs plus radieux, plus verts et plus humains, pleins d'amour et de vie... Dans ce roman fantastique, Lili va passer de l'adolescence à l'âge adulte, en vivant des aventures peu ordinaires. Le lecteur suit le parcours spirituel de cette jeune fille, ce qui peut également l'aider pour mieux se connaître.
La Nouvelle Orléans. Après une soirée bien arrosée, Mark Kram rentre chez lui. À son réveil, il découvre qu'il est prisonnier dans un lieu inconnu. Entre inquiétude et émerveillement, il va aller de surprises en découvertes. Il finit par entrer mentalement en contact avec l'un de ses ravisseurs. Ce dernier, toutefois, se montre bienveillant. Mais ce qu'il lui apprend va changer sa vie ainsi que celle de millions d'individus. Impliqué dans un conflit auquel il pense être étranger, il va devoir se confronter à un ennemi inattendu. Quel est-il ? Pourquoi est-il ici ? À quels dangers va-t-il être exposé ? Toutes ces questions trouveront réponses, mais à quel prix !
Jusqu'au début du XIXe siècle, « la Presqu'île » est une terre sauvage, une page encore vierge, sur laquelle la modernité va s'imprimer en quelques années. Au son du chemin de fer, de la Navale et de l'éclosion balnéaire, cette bande littorale de Saint-Nazaire au Croisic va attirer des milliers de migrants, et parmi tous ceux-là : les Delvigne, famille de forgerons, et les Lascombes, paysans ruinés. Des années plus tard, la cadette des Lascombes, Blanche, cherchera elle aussi à partir et vivra au rythme des grands événements mondiaux. Comment poursuivra-t-elle son destin malgré le poids des traditions familiales?? Et que deviendra la fille de l'Iranien, son enfant rejetée??
La fille de l'Iranien mêle récit familial, roman et faits historiques et relie ainsi la petite à la Grande histoire.
Sarah la journaliste et Hugo le lieutenant de la police judiciaire le traquent, lui le tueur d'étoiles, le voyageur du temps qui n'agit que pour éviter de souffrir.
C'est Elle la cause de tout, ou alors est-ce leurs blessures d'enfance à tous les quatre??
Il va falloir rassembler les différentes pièces du puzzle et se plonger dans le passé pour parvenir à résoudre l'enquête et à répondre à toutes leurs questions.
« Chut tais-toi, ne dis pas ça, fais comme ci, sois comme ça, pas comme moi, sinon tu vas ramasser?! » Raniah porte en elle la blessure originelle et le goût amer du fruit acide que l'on rejette. Elle grandit dans la colère, la jalousie, la cupidité, la rancoeur, les mensonges, l'infériorité et l'ego. Elle se pliera sans sourciller aux règles d'une communauté dysfonctionnelle en se créant un personnage qui lui permettra de survivre dans ce monde dénué d'humanité. La joie, la paix, l'amour, l'espoir, l'humilité, la gentillesse, l'empathie et la vérité qu'elle porte en elle permettront à son coeur de résister aux coups d'épée.
Au travers de la maltraitance, son âme a choisi de vivre ces expériences qui l'ont menée tout droit à emprunter des chemins de traverse où la souveraineté tire les ficelles de sa destinée jusqu'à ce qu'elle se reconnecte à sa spiritualité, qu'elle avait mise de côté.
Au coeur même de la guerre fratricide que se livrèrent catholiques et protestants, ce roman historique palpitant a été inspiré à l'auteur par la vie d'une lointaine aïeule, emprisonnée comme hérétique durant douze ans avec Marie Durand dans la tour de Constance à Aigues-Mortes.
En 1685, Louis XIV signe l'édit de Fontainebleau qui aggrave la fracture religieuse et sociale dans le royaume de France, politique que poursuivra son arrière-petit-fils, Louis XV.
Huguenots et clergé de l'Église romaine vont se contester la propriété de deux manuscrits primordiaux, oeuvres de l'esprit et de la connaissance.
Actrice de cet enjeu entre les deux Églises, l'héroïne vivra des épreuves peu banales entre fiction et réalités historiques.
Enquêtes, poursuites, exécutions, compromis jalonneront le récit jusqu'à son terme, en lui donnant une force croissante.
Le crépuscule est une lueur incertaine succédant immédiatement au coucher du soleil, ou précédant son lever. Laquelle éclairera ces parpaillots du siècle des Lumières, vêtus d'une chemise blanche et ressemblant à des papillons ?
Nina est une femme installée dans une vie bourgeoise. Matt est un homme désabusé. De cette rencontre atypique naît un amour singulier et intense.
Ce roman n'est pas une simple histoire entre un homme et une femme. Nina et Matt, pour ouvrir leur « territoire amoureux », doivent se défaire des injonctions de leur quotidien. C'est un cheminement difficile et grisant. Le bonheur se décide, il est exigeant et passionnant.
Notre société nous parle de libération mais nous la laissons nous aliéner. Aimer est sans doute une des dernières libertés. C'est une « zone à défendre ». Absolument.
Hélène Valet signe un roman à l'écriture intense, elle nous prend par la main avec douceur et résolution. Nous suivons Matt et Nina dans leur quête, ce couple nous rappelle l'essentiel en nous. C'est une respiration, un espoir, une claque salutaire.
Le sablier : Dans un monde envoûté par la puissance et l'invincibilité, deux individus se retrouvent plongés avec délice dans une approche mutuelle. Il s'agit, en priorité d'une parenthèse ouverte sur l'émerveillement, la spontanéité, la grâce. Libre au lecteur de la refermer ou pas.
Robespierre et Gavroche : Lison et Nelly se rencontrent en de bien étranges circonstances. Contre toute attente, leur générosité, leur ouverture d'esprit vont concourir pour l'une, à se relever dignement, pour l'autre à enrichir sa vie et à la poursuivre selon ses convictions.
L'ultime rivage : Hélène et Jean ont vécu un amour rare. La vie les a éloignés l'un de l'autre, sans toutefois effacer leur histoire. Les voici, de nouveau réunis en une correspondance où se mêle la beauté des souvenirs à un présent non moins enchanteur.
La certitude de trop : Emma est prisonnière d'une relation toxique. Peu à peu, elle va mettre en place des défenses pour protéger sa vie ainsi que pour conquérir son autonomie. La rupture avec Jacques est le prix qu'elle accepte de payer pour donner à sa vie le sens qu'elle souhaite.
Une gosse entre enfance et adolescence à la fin des années cinquante.
Chaque été depuis ses six ans, elle vit au rythme de « la colo », un camp pour adolescents, au bord de la côte landaise.
« Trahie » dans sa passion pour sa mère, elle se met à l'affût et tente de disséquer les relations de ce couple que sont ses parents, dans un contexte d'époque en mutation.
Rebelle, avide, en quête de sens et de sensations, l'enfant se heurte à la complexité des non-dits, aux ambiguïtés et aux rapports de séduction qui peuvent basculer dans la violence. Sa capacité de résistance, son humour et sa force de vie décideront de ses choix.
« La colo était un lieu de vérité qui râpait les peaux mortes et vous laissait parfois à vif. [...] Derrière la petite fille bien élevée, la sauvageonne était ici dans son aire de jeu. Sans l'été, la plage, la forêt, la colo, la vie soudain à cru, rien ne serait arrivé. »
Le marquis d'Herbeyville et sa femme Natalia, agents secrets respectivement au service de Louis XV, Roi de France, et d'Élisabeth I, Impératrice de Russie, assurent des missions communes tout en protégeant les intérêts personnels de leurs souverains. L'intrigue fait voyager le lecteur en Picardie, à Versailles et Paris, ainsi qu'à Saint-Pétersbourg. Un précieux document provoque convoitises, embuscades, assassinats et rebondissements.